Victoire des personnels de l’UPMC en grève
(extrait du message de la section de Jussieu)
Tous les personnels CDD ont été reconduits à Jussieu. Cela comprend le ménage mais aussi d’autres services où des CDD menacés de licenciements s’étaient signalés (accueil, appariteurs).
C’est donc la victoire totale de la grève.
Le président disait mardi soir qu’il ne céderait jamais et qu’il ne paierait aucun jour de grève, ce qui avait mis un coup au moral des grévistes et les militants. Ce qui l’a fait changer d’avis, c’est
la reconduction unanime de la grève par les personnels du ménage, d’une détermination impressionnante
le dernier tract intersyndical (avec retour de l’UNSA et de la CFDT poussés par leurs militants) qui accusait Pomerol de maintenir 4 licenciements uniquement pour ne pas perdre la face. Pomerol, en bon égocentrique, a très mal pris ce tract et le cite d’ailleurs dans son communiqué.
un élan de solidarité financière dans les services, notamment chez les personnels de catégorie C. Les pompiers, la sureté ont ainsi réalisé des collectes qu’ils sont allé porter au piquet de grève
l’occupation de l’Atrium et d’Esclangon, lieux de passage des étudiants, a permis de récolter 800 signatures de pétitions en une journée mercredi
la menace d’extension de la grève chez les appariteurs, qui voulaient faire grève en soutien à l’un d’eux dont le CDD n’était pas renouvelé.
Voilà, hier les femmes de ménage ont accueilli la nouvelle avec beaucoup de joie comme on l’imagine. Reste maintenant à communiquer sur cette victoire, à renégocier les jours de grève, à consolider la solidarité financière par des collectes dans les labos et services et à prolonger l’action sur le long terme par la lutte générale contre la précarité.
Communique de la présidence de l’UPMC.
Confronté à l’irresponsabilité de ceux qui instrumentent la précarité pour faire « perdre la face au Président de la plus grande université scientifique de France », dans un souci d’apaisement et aussi de justice pour l’ensemble des personnels concernés, le Président a décidé de renouveler tous les CDD de la DCJ et de confier à Monsieur Baraton une mission de réflexion sur l’organisation et l’emploi à la Direction des Campus.
La plus grande université de France ne sort pas pour autant abattue, n’en déplaise aux signataires du tract du 02 décembre, elle constate simplement qu’il faut plus que jamais lutter contre les recrutements de connivence et le népotisme. Ceux qui, dans ces conditions, tentent d’imposer l’emploi à vie pour toute personne ayant travaillé ne serait-ce qu’une heure à l’UPMC ne défendent pas le service public.