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La chaine SNTRS-CGT

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LA SEMAINE DU 20 AU 24 JUIN 2022

Élections législatives : indépendants, mais non indifférents

Les élections législatives dont le second tour se déroule le dimanche 19 juin sont une échéance qui comptera pour les années qui viennent. Elles sont un moment capital de la vie politique : ce sont les députés qui accordent ou non la confiance au gouvernement et voteront les lois qui régiront notre vie dans les cinq années à venir et au-delà.

Entre les deux tours de ces élections, le SNTRS-CGT souhaite vous apporter un point de vue basé sur les revendications qu’il défend, notamment en matière sociale et en matière de recherche scientifique. Car le travail syndical en faveur des avancées sociales est facilité ou au contraire entravé par les lois, décrets et réformes des gouvernements en place. En qualité de fonctionnaires, nous sommes d’autant plus impactés que l’État est notre employeur. Lire la suite

Le SNTRS-CGT, une force pour vous défendre !Un réseau de collègues, d’élus à vos côtés au quotidien !

Chère et cher collègue,

La campagne des dossiers Sirhus 2022 est ouverte jusqu’au 24 juin 2022. Le SNTRS-CGT tient à vous communiquer des informations importantes au sujet de cette campagne et ses conséquences sur votre carrière.
L’entretien annuel et le dossier d’activité sont des éléments importants de votre suivi de carrière. Votre dossier vous suivra en cas de changement de laboratoire et de départ en détachement. Si vous êtes promouvable, il est fondamental, car c’est sur lui que les instances ad hoc constituées exclusivement de membres désignés par l’administration du CNRS formeront leur jugement.

1 - Obligation de l’entretien
L’entretien entre l’agent et son supérieur hiérarchique est obligatoire avant la validation définitive du dossier. Cet entretien doit intervenir dans un délai suffisant facilitant le dialogue et les échanges entre l’agent et son supérieur hiérarchique et permettant d’éventuelles modifications du dossier de l’agent.

2 - Rédaction du dossier
La rédaction du dossier annuel d’activité est l’occasion de réfléchir sur votre activité, de la décrire et d’examiner les évolutions que vous espérez imprimer à votre carrière professionnelle. La richesse et la variété de nos métiers et activités rentrent difficilement dans les « cases » du formulaire en ligne. Si vous avez des points à contester, écrivez-le. Vous avez le droit d’émettre un commentaire en cas de désaccord avec ce qui aura été rédigé. Si vous êtes en conflit avec votre directeur d’unité ou votre responsable (n+1), n’hésitez pas à exercer votre droit de réponse. L’entretien de carrière est le seul moment où vous ne pouvez pas être accompagné. Vous pouvez toutefois demander à être accompagné pour un entretien spécifique hors dossier de carrière.

3 – CE QUI A CHANGE DANS LE DOSSIER D’ACTIVITÉ CETTE ANNÉE Lire la suite

Déclaration du comité technique du CNRS sur la fusion des délégations régionales Normandie et Paris Michel-Ange le 30 mai.

Le comité technique alerte la direction du CNRS sur les délais extrêmement courts dans lesquels doit se faire la fusion des délégations Normandie et Michel-Ange. Nous sommes à sept mois de cette fusion annoncée (incluant la période estivale) et voulue unilatéralement par la direction du CNRS. Les représentants du personnel demandent à la direction du CNRS de bien vouloir surseoir à la date du 1er janvier 2023, qu’aucune argumentation étayée ne justifie, sans quoi la direction devra rendre compte de sa responsabilité pleine et entière sur les risques engendrés par la détérioration des conditions de travail sur la santé du personnel des deux délégations.

SNTRS-CGT, SNCS-FSU, SNPTES, Sud Recherche EPST, SGEN-CFDT

Le comité technique du CNRS a été boycotté par l’ensemble des membres de ce comité le 18 mai 2022 pour signifier son hostilité à la mise en place du RIPEC au CNRS. Les organisations syndicales du CT ont dénoncé en particulier l’attribution de la composante C3.

Depuis 2010, le point d’indice, qui détermine le salaire des fonctionnaires, a été quasiment gelé, alors que l’inflation augmente, voire galope depuis quelques mois. Conséquence : nos salaires indiciaires ont diminué de 20% en 20 ans relativement aux prix à la consommation. Les primes dans la fonction publique ont « partiellement » compensé cette baisse relative des salaires indiciaires, mais ont servi d’outil de management pour mettre en concurrence les personnels les uns contre les autres.
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Communiqué des organisations syndicales représentatives du CNRS du 18 mai 2022

RIPEC : boycott du Comité technique du CNRS

Les organisations syndicales représentatives du CNRS ont décidé de boycotter le Comité technique du CNRS du 18 mai 2022. Ce boycott exprime l’opposition de l’ensemble des organisations syndicales représentatives du CNRS au projet portant sur les lignes directrices de gestion du CNRS relatives au régime indemnitaire des personnels enseignants et chercheurs (RIPEC) présenté aujourd’hui au Comité technique. En particulier, les organisations syndicales représentatives regrettent que la direction du CNRS ne se donne pas l’ambition d’attribuer une composante individuelle à toutes les chercheuses et tous les chercheurs qui remplissent leurs missions statutaires.

SNCS-FSU, SNTRS-CGT, Sud Recherche EPST, SNPTES, Sgen-CFDT Recherche EPST

Nouveau régime indemnitaire des personnels enseignants et chercheurs (RIPEC) Que revendique la CGT ?

D’où viennent les primes ?
Il nous faut en premier lieu rappeler d’où vient l’argent finançant les primes. Depuis 2010, le point d’indice, qui détermine le salaire des fonctionnaires, est gelé, alors que l’inflation augmente, voire galope depuis quelques mois. Conséquence : nos salaires indiciaires ont diminué de 13% (20% si on compte sur 20 ans) relativement aux prix à la consommation.
Les primes ont partiellement compensé cette baisse relative des salaires indiciaires, mais partiellement seulement, et ont servi d’outil de management pour mettre en concurrence les personnels les uns contre les autres et, au passage, orienter nos activités. De plus, elles ne sont pas indexées sur l’inflation.
La CGT considère que cet argent a été volé aux salarié.es, et doit leur être rendu. Nous revendiquons pour les chercheur.ses des primes dans un premier temps au même montant que les ingénieur.es de recherche, qui sont recruté.e.s au même niveau de qualification, et à terme comme dans le reste de la fonction publique d’Etat, soit 30% en plus du salaire indiciaire. Lire la suite

Reclassement des chercheur·ses et enseignant·es-chercheur·ses : quelques (petites) nouveautés

Deux décrets changent quelque peu les règles de classement des personnels chercheur·ses (décret n° 2022-262 du 25 février 2022, modifiant le décret n°83-1260) et des personnels enseignant·es-chercheur·ses et assimilés (EC : décret n° 2022-334 du 8 mars 2022, modifiant le décret n° 2009-462).
Plutôt que de revaloriser l’ensemble des grilles ou d’augmenter la valeur du point d’indice, le gouvernement a choisi d’améliorer –légèrement– le début de carrière, 1) en accordant la garantie indemnitaire dite « 2xSMIC » (sic !), et 2) en améliorant le « reclassement », c’est-à-dire en prenant mieux en compte le parcours antérieur à la prise de fonction. Lire la suite

Fusion des délégations régionales Normandie et Paris Michel-Ange

Le SNTRS-CGT a communiqué, le 24 mars, sur le projet de la direction du CNRS de fusionner les délégations régionales Normandie (DR19) et Paris Michel-Ange (DR16).
Notre syndicat informera l’ensemble du personnel du CNRS sur ce dossier et plus généralement sur les restructurations et réorganisations actuellement à l’étude au CNRS, tant au niveau des délégations qu’à celui des laboratoires. (cf communication sur la réduction de la voilure)

Ces opérations n’augurent rien de bon pour l’ensemble du personnel du CNRS, quelle que soit la structure qui les héberge, la région d’appartenance et même leur statut.

Revenons sur la situation des délégations régionales. La direction du CNRS a établi des indicateurs de charge d’activité communs à toutes les délégations régionales, à ne pas dépasser. Ces indicateurs reposent sur le nombre d’agents affectés dans une délégation régionale et sur le nombre d’agents CNRS rattachés au périmètre de cette délégation. Lire la suite

PLUS QUE JAMAIS, UN PREMIER MAI SOUS LE SIGNE DE LA LUTTE

Si nous nous félicitons sans réserve ni ambiguïté de la défaite de Le Pen, cela ne sau- rait nous conduire à nous satisfaire de la réélection de Macron.
À quelques jours du 1er mai, journée internationale de solidarité et de lutte des travailleuses et des travailleurs à laquelle la CGT est profondément attachée, rappeler combien le camp du Rassemblement national est l’ennemi irréductible de ces valeurs essentielles prend sans nul doute une dimension particulière.
Mais, ceci rappelé, il n’y a pas la moindre illusion à entretenir sur les projets de l’actuel et futur hôte de l’Élysée.
De lui-même, l’ami des riches, du profit et de la loi du marché n’infléchira en rien son ambition de faire toujours davantage en matière de reculs sociaux.
Les agent·es des trois versants de la Fonction publique sont depuis cinq ans aux premières loges pour constater les dégâts sans précédent de la politique menée par Macron.
Le rapport de force est le seul moyen nous permettant de gagner sur nos légitimes revendications. Lire la suite

L’EXTRÊME DROITE DANS LE MONDE, LA MONTÉE DE TOUS LES PÉRILS

Une mouvance ? Une idéologie ? Un parti organisé ? L’extrême droite est à la fois diffuse, protéiforme et tend à se normaliser, ce qui la rend extrêmement dangereuse.
Nous avons conçu et imaginé ce numéro non pas tant pour dresser un panorama des partis, des tendances qui se réclament de cette idéologie, ou plutôt de ces « idéologies », mais plutôt pour proposer une analyse fine des formes qu’elle revêt dans un monde en proie à un retour sans précédent des tendances nationalistes, racistes et homophobes. Lire la suite

Déclaration de la CGT : Pas une voix du monde du travail pour l’extrême droite ! Le progrès social comme seul objectif

Les réalités de la vie des travailleuses et travailleurs de ce pays, des jeunes, des privé.es d’emploi, des retraité.es, ont émergé difficilement dans un débat politique qui a tourné en boucle autour des thèmes imposés par l’extrême droite. La vie chère, les luttes et les mobilisations ont permis de parler salaires, pensions, emplois, conditions de travail. La première préoccupation de la population est de savoir comment remplir le réfrigérateur, faire le plein de la voiture, trouver ou garder un emploi, se projeter vers l’avenir malgré la précarité et les conditions de travail difficiles.

Le taux d’abstention de 26 % du premier tour des élections présidentielles est inquiétant et révélateur de la difficulté pour une part importante de la population de penser que la vie quotidienne pourrait s’améliorer grâce à cette élection.

La situation est grave, en France l’extrême droite est aux portes de l’Elysée. Lire la suite

Emmanuel Macron veut réduire la voilure des organismes nationaux de recherche : tout le monde sur le pont ! Hisse et oh !

La feuille de route adressée par le candidat Macron aux directions de nos établissements nationaux est claire et dans la continuité de la politique menée depuis des années. Les maîtres-mots sont : externalisation, ressources propres, mutualisation, désumérisation, politique de site… Au niveau des sites, justement, après avoir entamé le dépeçage du site de Meudon-Bellevue, le CNRS vient de décider de mutualiser les délégations régionales de Normandie et de Paris Michel Ange, avec toutes les questions que cela pose (cf. Communiqué du SNTRS-CGT du 24 mars 2022).

Concernant la tutelle CNRS sur les unités mixtes de recherche, le projet consiste à désengager le CNRS de plusieurs centaines d’entre elles  ! Rien n’est encore très précis, mais la volonté de réduire la présence du CNRS au niveau des sites universitaires est parfaitement assumée par M. Petit, PDG du CNRS, pour qui l’enveloppe budgétaire ne permet de maintenir l’organisme que dans un nombre limité de sites, là où la direction du CNRS considère que le retour sur son investissement est scientifiquement (stratégiquement ?) rentable. Antoine Petit nous a, certes, assurés que les agents des unités dont le CNRS n’assurera plus une co-tutelle ne seront pas obligés de trouver une autre affectation, et que le CNRS continuera à soutenir leur équipe (par quels moyens ?), mais à terme, la présence du CNRS n’est-elle pas en voie d’extinction dans ces unités ? Il y a réellement une réduction de la voilure afin d’accentuer le cap libéral de la politique mise en œuvre ces dernières années ! Lire la suite

Modification statutaire du corps des ingénieur·es de recherche : les propositions de la CGT

Le jeudi 31 mars 2022, les organisations syndicales représentatives étaient reçues au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR) pour une concertation autour de propositions de modifications statutaires, concernant principalement le corps des ingénieur·es de recherche (IGR/IR). Il s’agit pour l’essentiel de corriger l’inversion de carrière entre les ingénieur·es d’études et les ingénieur·es de recherche introduite par des dispositions de l’accord parcours professionnels, carrières et rémunérations de 2016. En effet, la situation introduite en 2016 a conduit de nombreux collègues à perdre de l’argent sur leur pension pour avoir obtenu une promotion !

Ces modifications statutaires étaient inscrites dans le protocole d’accord sur les rémunérations et les carrières de la loi de programmation de la recherche (LPR) du 12 octobre 2020. La CGT n’a pas signé cet accord, considérant que la manœuvre consistant à proposer quelques améliorations pour les collègues (bien insuffisantes au demeurant) en contrepartie de la signature, qui passerait pour un soutien à une loi (la LPR) aux conséquences désastreuses, était un procédé particulièrement éloyal. Lire la suite

Motion : Pour la défense de nos organismes et de leurs personnels

La commission exécutive du SNTRS-CGT réunie le 29 mars 2022 a débattu des annonces faites par la direction du CNRS concernant les réorganisations en cours et à venir dans l’établissement.

La disparition formelle de la délégation Normandie, le dépeçage du site de Meudon-Bellevue, la volonté de réduire drastiquement le nombre d’unités labellisées par le CNRS annoncent une réduction jamais égalée du rayonnement du CNRS dans le paysage de la recherche française.

La situation à l’Inria est également préoccupante, avec la signature de conventions avec les universités, qui acte entre autres le changement de nom des centres de recherche, ces derniers devenant centres Inria de l’université. Lire la suite

La Direction du CNRS efface de la carte de France la délégation régionale Normandie

Les représentants du personnel au Comité Technique du CNRS ont été informés ce lundi 21 mars 2022 d’un projet de fusion de la délégation régionale Normandie (DR19) avec la délégation régionale Paris Michel-Ange (DR16).

Ajoutées à la colère générée par cette information brutale à destination des personnels et représentants des personnels, plusieurs questions se posent quant à cette réorganisation.

La Direction nous présente ici la situation critique d’une délégation régionale dont le faible effectif, d’une part, rend difficile, voire impossible, sa mission d’accompagnement de la recherche localement, et d’autre part génère des conditions de travail dégradées pour les personnels.Lire la suite

Halte à l’austérité sur nos salaires : Toutes et tous l’action le 17 mars

Persistant dans leur politique en faveur des riches et au détriment de l’immense majorité des salarié·es, le président de la République et sa ministre en charge de la Fonction publique ont décidé, contre l’avis de tous les syndicats, de ne procéder à aucune augmentation générale des salaires des plus de cinq millions d’agentes et d’agents des trois versants et ce, jusqu’à la fin de leur mandature. De fait, en prenant en compte le processus des élections politiques (présidentielles puis législatives), cela revient à dire que la valeur du point d’indice, base des traitements de tous les personnels, restera gelée a minima jusqu’à l’automne prochain.
LA SITUATION EST POURTANT CATASTROPHIQUE ! Lire la suite

Communiqué de presse intersyndical Dégel du point d’indice : le gouvernement doit négocier pour une augmentation immédiate !

Le gouvernement vient d’annoncer, par la voix de la ministre de Montchalin, une augmentation de la valeur du point d’indice "d’ici l’été".
C’est grâce à la persévérance des personnels et de leurs organisations syndicales, c’est grâce à la mobilisation unitaire prévue le 17 mars que le dégel est annoncé.
Par cette annonce, le gouvernement démontre les limites de sa propre politique, menée pendant près de 5 ans, durant lesquels contre toute évidence il s’est refusé à toute hausse de la valeur du point d’indice. Nos organisations se sont toujours opposées à ce refus persistant qui a produit des effets terribles pour les personnels et pour l’attractivité de la Fonction publique. Lire la suite

8 mars - 17 mars : Agir pour l’égalité salariale et l’augmentation indispensable et urgente des rémunérations, des bourses et des pensions

Les constats sont implacables : en janvier 2022, l’inflation sur un an en France atteint 2,9 % avec une forte hausse des prix de l’énergie et des produits alimentaires qui pèse de façon particulièrement importante sur les bas salaires. Face à cette réalité, la politique de gel de la valeur du point d’indice (20 % de perte de pouvoir d’achat depuis 2000) a conduit à l’impasse dans laquelle se trouve aujourd’hui la fonction publique : dégradation du pouvoir d’achat, baisse de l’attractivité, départs trop nombreux, difficultés de recrutement, sentiment de déclassement, etc.

Dégel du point d’indice et augmentation des salaires et des pensions : il y a urgence !

Le recours à l’emploi contractuel facilité par la loi de transformation de la Fonction Publique se développe au détriment des postes de titulaires. Dans l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), il sera aggravé par l’émergence de nouveaux types de contrats dans la loi de programmation de la recherche type “chaires de professeur junior” ou encore “contrats de chantier”, alors que les contractuel·les de ce ministère représentent déjà 40 % de ceux de la fonction publique. Lire la suite

Concours interne techniciens, ingénieurs et concours chercheurs 2022 CNRS : informations, conditions des auditions

1. Concours internes des techniciens et des ingénieurs
La campagne 2022 du concours interne ingénieurs et techniciens du CNRS est en cours. Elle se tient cette année entre le 24 janvier et le 1er mai. Informations générales : https://carrieres.cnrs.fr/fr/les-concours-internes Retour ligne automatique
Malgré un contexte sanitaire plus favorable, le CNRS a décidé d’organiser les auditions des candidats.es pour la phase d’admission en distanciel, et non pas en présentiel. Le SNTRS-CGT déplore que les organisations syndicales n’aient pas été consultées sur ce sujet d’importance pour les agents.es et contractuels.les, elles n’en ont été informées qu’en Comité technique (CT) du 16 février. Lire la suite

Le corps des ingénieurs de recherche doit être restructuré mais pas n’importe comment !

Après la restructuration de la grille salariale des ingénieurs d’études (IE/IGE) en 2017, celle des ingénieurs de recherche (IR/IGR) est promise par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche depuis plusieurs mois. La révision de la grille des ingénieurs de recherche est devenue urgente et indispensable, en raison de l’inversion de carrière lors du passage des IE vers les IR.

Alors que les négociations au sein de l’ESR n’ont pas encore commencé, le SGEN-CFDT a diffusé le 14 janvier 2022 une proposition de grille (ministérielle ?) fusionnant les deux premiers grades des ingénieurs de recherche à savoir les IR2 et IR1 en une classe normale IRCN. Les interrogations des collègues vont bon train sur la validité et le bien-fondé d’une telle proposition de grille.

Aucune réunion de présentation ni même de concertation n’a eu lieu entre les services des ressources humaines du ministère et les organisations syndicales sur ce sujet. Lire la suite

Le CNRS n’échappe pas aux inégalités salariales femmes-hommes

Des inégalités chez les personnels ingénieurs, techniciens et chercheurs
Comme l’explique le tract de la Cgt Fonction publique, bien que nos carrières soient, pour les fonctionnaires, assujetties à des grilles et à un point d’indice qui sont les mêmes pour tous, nos rémunérations sont différentes. Cela est dû notamment aux inégalités dans l’accès aux promotions et dans les primes, aux temps partiels et à la dévalorisation des métiers féminisés etc. Ainsi, au CNRS, la rémunération mensuelle moyenne des femmes ingénieures d’Étude (IE) est de 2 823€, contre 3 063€ pour leurs homologues masculins. Si, une majorité des assistantes ingénieures (AI) sont des femmes (57,6%), les ingénieurs d’étude sont presque à parité, et les ingénieurs de recherche (IR) sont majoritairement des hommes (32,4% de femmes IR). Il y a en amont de ces disparités une inégalité dans l’accès aux promotions, qui semble avoir été corrigée ces dernières années d’après les bilans sociaux, ce dont nous nous félicitons. Cependant, les écarts étant très élevés pour les IR, si correction il y a, l’égalité sera longue à venir. Lire la suite

NON À LA GUERRE EN UKRAINE RETRAIT DES TROUPES RUSSES ET SOLIDARITÉ AVEC LES PEUPLES VICTIMES DES POLITIQUES GUERRIÈRES

Les organisations signataires dénoncent l’agression contre l’Ukraine décidée et mise en œuvre par le gouvernement de la Russie. Il s’agit d’une guerre, en violation de la souveraineté d’un pays, contre le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Alors que plusieurs centaines de victimes civiles sont d’ores et déjà à déplorer, les organisations signataires expriment leur soutien aux populations, et en particulier à tous les personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche et à leurs syndicats, ainsi qu’aux étudiant-es. Elles expriment leur soutien à celles et ceux qui en Ukraine et Russie s’opposent à la guerre menée. Lire la suite

Pour la paix et une solution négociée en Ukraine

Le président Vladimir Poutine a pris cette nuit la lourde responsabilité d’ordonner le bombardement de dizaines de sites militaires à travers toute l’Ukraine et aux troupes de l’armée de terre russe de franchir la frontière en plusieurs points du territoire ukrainien. Ces bombardements supposément ciblés ont déjà touché des quartiers d’habitation et ont causé des pertes civiles.
La vie de millions d’Ukrainiens est bouleversée.

Cette décision peut provoquer un embrasement dramatique de la région et conduit déjà les populations civiles de plusieurs grandes villes, en particulier de Kiev, à fuir vers l’ouest, abandonnant en catastrophe leurs logements.

La CGT alerte sur les risques de généralisation du conflit et appelle l’ensemble des dirigeants des parties concernées à ne jouer en aucun cas la carte de l’escalade.

Les armes doivent se taire immédiatement et laisser la place à une solution diplomatique plaçant au coeur l’aspiration des populations à vivre libres et en paix ! Lire la suite

Lettre ouverte aux directrices et directeurs d’unité de recherche : ensemble refusons les chaires juniors ; faites connaître vos prises de position !

Les chaires juniors (CJ) ont été introduites par l’article 4 de la LPR (loi de programmation de la recherche) de décembre 2020 et mises en œuvre par le décret du 17 décembre 2021. Une première campagne a eu lieu en 2021. Elle a créé 92 chaires juniors. La circulaire du 5 janvier envoyée par le ministère aux établissements a lancé une deuxième campagne, plus ambitieuse, qui est actuellement en cours et dont une première phase doit s’achever le 21 février par une remontée des propositions vers le ministère.

A ce titre, en tant que directrices et directeurs d’unité (DU) vous êtes sollicités par vos tutelles pour remonter des propositions, notamment via vos composantes de rattachement. Lire la suite

Les organismes publics de recherche ne doivent pas devenir des agences de moyens :

Le SNTRS-CGT dénonce le double discours du pouvoir sur la structuration de la recherche

Depuis plus de quinze ans, les restructurations dans l’enseignement supérieur en matière de recherche prennent pour prétexte la visibilité à l’international de la recherche française. Sous couvert de classement de Shanghai, les universités doivent se regrouper et se transformer en grandes universités de recherche pour augmenter la masse critique de publications. Les chercheurs des organismes de recherche doivent signer leurs publications en affichant en première position un rattachement universitaire. Ainsi, en 2021, cinq universités françaises se retrouvent dans les 100 premières au classement de Shanghai, ce résultat déclenchant le satisfecit de « notre » ministre et de France Universités (ex Conférence des Présidents d’Universités « CPU »). Lire la suite

Haut Conseil de l’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (Hcéres) : une dérive dangereuse vers l’évaluation technocratique et autoritaire. Portons-lui un coup d’arrêt !

L’évaluation en 2022-2023 (vague C) des laboratoires voit apparaître de grands changements dans les procédures de l’Hcéres, changements qui sont d’ailleurs suspects d’illégalité vu la manière opaque dont ils ont été décidés.

C’est ainsi que la visite des comités dans les unités est supprimée et remplacée par de simples visioconférences. De plus la composition de ces comités de visite est complètement revue car ils seront constitués autour de panel d’experts permanents par discipline. Si la participation d’un membre des instances d’évaluation semble maintenue ce n’est semble-t-il plus de cas pour les "PAR" (personnels d’appui à la recherche) c’est à dire les techniciens, techniciennes, ingénieurs et ingénieures ! Lire la suite

Communiqué du SNCS-FSU et du SNTRS-CGT du 17 janvier 2022
Le SNCS-FSU et le SNTRS-CGT s’opposent à la transformation des organismes de recherche en agences de moyens

Le président de la République, M. Emmanuel Macron, a présenté son projet pour l’Enseignement supérieur et la recherche dans les dix ans qui viennent, dans son discours du 13 janvier 2022 à l’occasion du Congrès des 50 ans de la Conférence des présidents d’universités.

Dans son discours, le président de la République envisage de réduire les organismes de recherche à des agences de moyens, et de les séparer « de la logique d’en bas, où les équipes, on le sait bien, doivent avoir le plus de synergie possible sur le terrain ». Lors de ce même congrès, la Conférence des présidents d’université a exposé vouloir « confier aux universités la délégation pleine et entière de gestion de toutes les unités mixtes de recherche ». Ces propositions font suite aux préconisations de la Cour des comptes qui, dans une note du 21 octobre 2021, envisage de déléguer la gestion pleine et entière des unités mixtes de recherche (UMR) aux universités, de transférer le personnel de ces UMR aux universités, et de transformer les organismes de recherche en agences de moyens qui pourraient fusionner avec l’Agence nationale de la recherche. Lire la suite

LE 27 JANVIER, TOUTES ET TOUS DANS LA GRÈVE ET LES MANIFESTATIONS INTERPROFESSIONNELLES !

POUR LA DÉFENSE DU SERVICE PUBLIC DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE
POUR L’AMÉLIORATION DE NOS SALAIRES, DE NOS CONDITIONS DE TRAVAIL ET D’ÉTUDES
POUR EN FINIR AVEC LA PRÉCARITÉ

À nouveau, le contexte sanitaire particulièrement pesant de ce début d’année 2022 vient démontrer la place essentielle qu’occupent les services publics dans notre société. Mais après des décennies d’austérité, encore aggravée au cours de ce quinquennat, ces services publics sont aujourd’hui exsangues et le manque de moyens et les sous-effectifs chroniques ne leur permettent plus de fonctionner correctement. Seul l’engagement des agent·es du service public, au prix d’une surcharge de travail considérable, leur permet d’assurer l’ensemble de leurs missions. Mais l’épuisement guette et il convient de leur attribuer d’extrême urgence les moyens indispensables et de faire preuve d’anticipation dans les mesures à mettre en œuvre. Lire la suite

Actualités janvier 2022 : télétravail, protection sociale complémentaire, sujétions et astreintes, budget CNRS

Le télétravail en période Covid et « ordinaire » : le travail du SNTRS-CGT pour améliorer nos droits

Le SNTRS-CGT a obtenu lors de la réunion entre le DRH et les syndicats du 12 janvier 2022 la mise en place de négociations sur le télétravail au CNRS, négociations prévues dans l’accord-cadre télétravail pour la fonction publique de juillet 2021 signé par la CGT. Ces négociations doivent nous permettre de clarifier la déclinaison du télétravail sur le terrain pour le personnel CNRS. Information de dernière minute : nous avons aussi obtenu lors de cette réunion la mise en cohérence dès le lendemain de l’ensemble des documents de référence sur le site Ariane. Lire la suite

Remboursement d’une partie des cotisations de protection sociale complémentaire : mise en paie à partir du mois de mars 2022 au CNRS

Le formulaire « Demande de remboursement d’une partie des cotisations de protection sociale complémentaire destinées à couvrir les frais de santé » est disponible sur Ariane depuis le 1er janvier 2022.

En application du décret n° 2021-1164 du 8 septembre 2021, depuis le 1er janvier 2022, les agents CNRS peuvent obtenir le remboursement à hauteur de 15 € par mois d’une partie des cotisations de protection sociale complémentaire destinées à couvrir leurs frais de santé.

Pour bénéficier de ce remboursement, une demande doit être effectuée sur le site Ariane en joignant une attestation apportant la preuve du bénéfice à titre individuel ou en qualité d’ayant droit d’un contrat ou règlement de protection sociale complémentaire responsable et solidaire destiné à couvrir les frais occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident.

La mise en paie s’effectuera à partir du mois de mars au CNRS et sera rétroactive au 1er janvier 2022.

Sujétions et astreintes

Le SNTRS-CGT est à l’origine d’un travail fait par les services RH du CNRS sur les sujétions et astreintes. A l’issue de ce travail, il a été acté que le recueil des besoins en sujétions et astreintes serait remonté aux instituts par les laboratoires, pour être pleinement pris en charge afin que les agents puissent bénéficier des dédommagements afférents à ce travail. Les instituts de leur côté, doivent s’adresser aux laboratoires pour leur demander de faire remonter les besoins.

Chaque institut doit donc recenser l’ensemble des laboratoires et des situations d’emplois qui sont susceptibles d’amener les agents à effectuer des astreintes ou sujétions et à demander leur indemnisation, et rédiger ensuite une décision qui permettra l’indemnisation de ces sujétions et astreintes.

Le SNTRS-CGT a été saisi par des agents qui rencontrent des difficultés à faire indemniser les sujétions et astreintes que les laboratoires leur demandent d’effectuer. Lire la suite

Budget 2022 du CNRS : Déclaration du SNTRS-CGT au Conseil d’administration du 17 décembre 2021

Bon élève de l’orthodoxie budgétaire, le CNRS nous présente un budget en tout point conforme aux attendus de l’austérité. Mais de première vue, ce projet de budget pourrait ressembler au « jeu de cartes » appelé avec humour « prestidigitation » par les éminents collègues physiciens qui l’ont présenté à la cérémonie de la médaille d’or du CNRS le mercredi 8 décembre : des hausses presque partout, des « mesures salariales », un prélèvement sur fonds de roulement tout à fait raisonnable comparé à celui du budget 2021, des annonces de recrutements… De quoi nous plaignons-nous ? Lire la suite

SOUTIEN À LA GRÈVE ET L’ACTION DANS L’ÉDUCATION NATIONALE LE 13 JANVIER

Dans l’Éducation nationale comme dans l’Enseignement supérieur et la Recherche le manque de moyens devient insupportable dans la situation de crise sanitaire que nous vivons.

Dans l’Éducation nationale les organisations syndicales appellent dans l’unité à la grève et l’action le 13 janvier pour obtenir les moyens de faire face à la crise sanitaire, revendiquer le respect des personnels et donner à l’École les moyens de fonctionner.

Les organisations soussignées assurent leurs collègues de l’Éducation nationale de leur soutien dans cette action dont les revendications rejoignent les nôtres et font écho à une situation de surcharge de travail et de grande désorganisation dans l’ESR.

Elles informent les personnels de l’Enseignement supérieur et la Recherche qui souhaitent participer à cette action que des préavis de grève qui couvrent le 13 janvier ont été déposés.

Le 11 janvier 2022

Signataires : SNTRS-CGT, CGT FERC SUP, CGT-INRAE, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNASUB FSU, SNCS-FSU, FO ESR, SUD EDUCATION, SUD RECHERCHE EPST, UNEF, L’ALTERNATIVE, SGEN- CFDT, SNPTES, SUP RECHERCHE UNSA, A&I-UNSA, UNSA ITRF-BI-O, SOLIDAIRES ETUDIANT-E-S, ANCMSP

Pour une présidence du CNRS qui défende nos droits

En janvier 2022, une nouvelle présidence sera nommée à la tête du CNRS. A l’occasion de cette prochaine nomination, le SNTRS-CGT tient à rappeler ses engagements sans faille pour la défense des droits des femmes et des hommes qui font du CNRS le grand organisme de recherche scientifique reconnu internationalement qui contribue au progrès de tous les champs disciplinaires.

Trop souvent, nos droits passent loin derrière nos devoirs sans cesse rabâchés, celui de la déontologie de la recherche étant le dernier leitmotiv de la direction (lettre du PDG du CNRS du 30 août 2021, lettre du CNRS 28 septembre 2021). Mais le comité d’éthique du CNRS (COMETS) ne l’avait-il pas explicité dans ses recommandations de sa co-saisine sur « La politique d’excellence en recherche » (2014) : « la compétition engendrée par la course à l’excellence peut entraîner l’augmentation des comportements inappropriés dans les laboratoires ». On nous presse, on nous met en compétition et en plus on nous sermonne !

Quels sont nos droits, que le SNTRS-CGT défend certes, de par sa nature, mais qu’une équipe présidentielle à la tête du CNRS devrait aussi, en principe, défendre ?
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Voeux 2022 du SNTRS-CGT

Chères et chers camarades,
Au nom du bureau national du SNTRS-CGT, nous vous transmettons tous nos vœux de bonheur et de santé pour 2022 à vous et vos proches.
Les difficultés liées à la pandémie de la covid-19 étaient déjà présentes dans nos vœux de 2021 avec le souhait très fort d’en « sortir », entre autres, pour reprendre notre travail militant de terrain. Au lieu de cela, la crise sanitaire perdure, continuant de toucher en premier lieu les populations déjà précaires et vulnérables. Les gouvernements poursuivent et amplifient leur politique libérale, poussant dans la pauvreté des millions d’individus supplémentaires à travers le monde. La crise sanitaire impose une lutte mondiale pour la justice et l’égalité de tous les peuples du monde. Lever les brevets sur les vaccins et traitements anti-COVID, partager la technologie et le savoir-faire afin d’en faire un bien public mondial est d’une brûlante actualité.
Les valeurs d’humanisme, d’internationalisme, de solidarité, de fraternité, de justice, d’égalité et de liberté, inscrites dans le préambule des statuts de la CGT, sont plus que jamais d’actualité. Le SNTRS-CGT est l’outil indispensable à cette construction dont tous ses adhérents sont les artisans.
Le congrès du SNTRS-CGT de décembre 2021 a permis de nous retrouver en présentiel. Nous y avons adopté une feuille de route dans un esprit combatif, pour emmener tous nos collègues dans la lutte face aux politiques néolibérales.
Malgré le contexte sanitaire ou souvent, prétextant la crise, les attaques contre nos droits et acquis sociaux sont toujours à l’ordre du jour du gouvernement, en particulier dans le domaine de la recherche avec la loi de programmation de la recherche.
Nous rentrons à nouveau dans une période de télétravail difficile dans la gestion de la vie professionnelle et personnelle. Pourtant, restons optimistes ; le SNTRS-CGT est à vos côtés pour répondre à toutes vos interrogations et pour la défense de vos intérêts et de vos droits.
Portons l’action collective et les revendications sur le terrain, dans nos laboratoires et nos services.
Forts de la lutte pour la défense de nos droits, tous ensemble en 2022, partons à la conquête de nouveaux droits !
D’ores et déjà, nous vous donnons rendez-vous le 27 janvier pour une première journée de mobilisation.

Josiane Tack et Patrick Boumier
Co-secrétaires généraux du SNTRS-CGT

Déclaration SNTRS-CGT et SNCS-FSU faite lors du CA de l’Inria le 16/12 au sujet du budget initial 2022

Les organisations syndicales SNCS-FSU et SNTRS-CGT sont en désaccord profond avec le projet de budget 2022.
L’augmentation globale du budget de la recherche publique inscrite dans la Loi de Programmation de la Recherche ne se répercute pas assez sur les organismes de recherche et profite essentiellement à l’ANR.

Si pour l’Inria, l’augmentation de la SCSP est réelle et s’accompagne d’une augmentation de l’emploi titulaire, elle n’est pas à la hauteur de ce qui serait nécessaire pour que les personnels en poste puissent accompagner de façon efficace et sereine les nouveaux programmes, sans oublier la création d’un nouveau centre de recherche. De plus, les moyens incitatifs liés à ces nouveaux programmes correspondent à des objectifs du COP que nous n’approuvons pas car ils induisent une transformation de l’Inria que nous avons dénoncée à de nombreuses reprises.

Enfin, nous rappelons notre opposition à la mise en place de postes de type ISFP et chaires de professeur junior, alors même que les concours des deux dernières années ont montré que les candidats étaient plus attirés par les postes de Chargés de Recherche.

Budget 2022 du CNRS : Déclaration du SNTRS-CGT au Conseil d’administration du 17 décembre 2021

Bon élève de l’orthodoxie budgétaire, le CNRS nous présente un budget en tout point conforme aux attendus de l’austérité. Mais de première vue, ce projet de budget pourrait ressembler au « jeu de cartes » appelé avec humour « prestidigitation » par les éminents collègues physiciens qui l’ont présenté à la cérémonie de la médaille d’or du CNRS le mercredi 8 décembre : des hausses presque partout, des « mesures salariales », un prélèvement sur fonds de roulement tout à fait raisonnable comparé à celui du budget 2021, des annonces de recrutements… De quoi nous plaignons-nous ?
À y regarder de près, la réalité correspond à la dégradation que nous vivons tous les jours dans nos laboratoires et services. Il manque au total 90 ETPT, donc la diminution des effectifs se poursuit. Les recrutements de fonctionnaires titulaires sont toujours les mêmes, 250 chercheurs/310 ingénieurs et techniciens, ce qui permet au CNRS de se mettre au niveau (bas) des autres EPST qui, comme il nous a été dit lors de la rencontre avec le DGDR, ont réduit le nombre de leurs titulaires quand le CNRS persistait à recruter 300/300, ce qui leur a permis de faire des économies. Des économies au détriment de la qualité de la recherche et de nos conditions de travail. Lire la suite

Salaires dans la fonction publique : Mobilisons-nous pour nous faire entendre ! La ministre a refusé toute revalorisation du point d’indice !

On ne sait quel terme qualifie le mieux le rendez-vous salarial convoqué par la ministre le 9 décembre : caricature, farce, dédain, …
Ce qui est certain, en revanche, c’est que le président de la République et le
gouvernement ont confirmé le peu de cas qu’ils faisaient des plus de 5 millions d’agent·es qui œuvrent au quotidien dans les trois versants de la Fonction publique.
Ah certes, nos interlocuteurs ne sont pas économes de formules toutes faites et ressassées à l’infini, censées porter aux nues les personnels et leur engagement.
Il faut dire que, à part un peu de salive, cela ne coûte pas cher !
Mais, dès qu’il s’agit de traduire concrètement ces belles paroles, les masques tombent et le véritable visage du pouvoir exécutif apparaît au grand jour !
Alors que le SMIC va de nouveau être revalorisé du minimum légal au 1er janvier 2022, la ministre a refusé toute revalorisation du point d’indice, pourtant réclamée par l’ensemble des organisations syndicales. Lire la suite

Lettre ouverte du SNTRS-CGT au PDG du CNRS à propos des CAP

Monsieur le Président-directeur général,

Le SNTRS-CGT tient à attirer votre attention sur les conditions très insatisfaisantes de préparation des Commissions Administratives Paritaires (CAP) rencontrées par les représentant-e-s du personnel.

Les membres des CAP ne disposent généralement pas du temps nécessaire à l’étude approfondie des dossiers. Le délai légal d’un mois s’avère insuffisant pour des dossiers parfois volumineux, et l’urgence ne justifie presque jamais de restreindre ce délai légal, sachant qu’il s’agit le plus souvent de situations délicates, connues depuis des mois, voire des années. C’est pourquoi nous vous demandons que les documents relatifs aux CAP soient transmis aux membres des CAP concernées au moins deux mois avant leur tenue, hors de situations d’urgence absolue. Cette disposition garantirait un travail plus serein et éclairé de ces commissions. Lire la suite

Appel #NOUSTOUTES marche du 20 novembre stop aux violences sexistes et sexuelles

Le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, est l’occasion de mettre en visibilité les violences contre les femmes et d’interpeller patronat et gouvernement pour exiger enfin des mesures concrètes dont la ratification de la convention 190.

Chaque jour, dans notre pays, des femmes sont victimes de violences psychologiques, verbales, économiques, administratives, médicales, obstétricales et gynécologiques, physiques ou sexuelles.

  • 80 % des femmes sont victimes de sexisme au travail ;
  • 30 % des femmes sont victimes de harcèlement sexuel au travail ;
  • Chaque jour, ce sont près de 10 viols ou tentatives de viol qui se produisent sur un lieu de travail.
  • Une femme meurt tous les 2 jours assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon.
    Toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec les violences sexistes et sexuelles, à l’égard des femmes, descendons dans la rue samedi 20 novembre, à Paris et partout en France. Lire la suite

La Cour des comptes prône la disparition des organismes nationaux de recherche à l’horizon 2030 !

La Cour des comptes vient de publier une note intitulée « les universités à l’horizon 2030 : plus de libertés, plus de responsabilités ». La Cour explique que « cette note fait partie d’un ensemble de travaux destinés à présenter, sur plusieurs grandes politiques publiques, les principaux défis auxquels seront confrontés les décideurs publics au cours des prochaines années et les leviers qui pourraient permettre de les relever ».

S’ensuit un exposé des différentes réformes subies par les universités mais aussi les organismes de recherche, bien qu’ils ne soient pas cités comme impactés, depuis les années 2000. La Cour en déduit que la réforme de l’autonomie des universités est restée au milieu du gué et qu’il est temps de franchir une deuxième étape.
La Cour, à la 23e page sur les 27 de la note, dévoile ce qu’il reste à mettre en œuvre pour accroître la responsabilité des universités. D’après elle, les UMR (Unités mixtes de Recherche) étant des structures illisibles, les universités pourraient « disposer de la délégation de gestion pleine et entière de ces unités. Dans cette optique, il serait souhaitable que les corps des chercheurs rattachés à ces unités soient également intégrés et fusionnent avec ceux des enseignants chercheurs, afin que l’université en devienne l’unique employeur (et soit de la sorte en mesure de lui verser des primes). Ces agents se trouveraient ainsi dépositaires d’une mission d’enseignement, ce qui tendrait à renforcer l’encadrement des étudiants inscrits dans l’ensemble des filières universitaires [...]. Les organismes deviendraient, quant à eux, des agences de moyens, spécialisées dans les domaines qui les concernent, et leurs implantations régionales disparaîtraient, amenant ainsi d’importantes économies d’échelle sur l’ensemble du territoire. La perspective d’une fusion de ces organismes avec l’ANR pourrait, à terme, être étudiée ». Lire la suite

Déclaration liminaire lue lors de la réunion plénière du 26 octobre 2021 du CHSCT ministériel de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Le 17 juin 2019 décédait Émilie Jaumain des suites de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ). Elle avait été contaminée en 2010 par un prion infectieux (agent transmissible non conventionnel, ATNC) qu’elle manipulait lors de ses recherches dans un laboratoire de l’INRA (institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation devenue INRAE en janvier 2020) à Jouy-en-Josas. L’accident de travail
déclaré en 2010 aboutissant à cette contamination n’avait pas été présenté en CHSCT (Comité d’hygiène, de la sécurité et des conditions de travail), ni n’avait donné suite à une enquête pour accident grave, comme la réglementation l’impose.

Depuis une vingtaine d’années plusieurs équipes de l’ESR ont entrepris des recherches dans le domaine du prion infectieux. Les établissements de recherche de l’ESR n’ont pas appliqué les mesures de prévention les plus drastiques qui étaient déjà mises en place pour la manipulation des prions infectieux dans les laboratoires d’anatomopathologie humaines. Lire la suite

Le gouvernement doit revaloriser la rémunération de tous les doctorants et toutes les doctorantes dès maintenant !

Dans le rapport annexé à la loi n° 2020-1674 du 24 décembre 2020 de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur (LPR), il est prévu d’augmenter la rémunération des contrats doctoraux de 30 % d’ici à 2023. Cependant le ministère n’envisage même pas de respecter les engagements de la Loi qu’il a lui-même écrite, puisqu’il a d’ores et déjà fait le choix de repousser cet objectif à 2025.

L’arrêté actant le premier palier de revalorisation vient d’être publié : la rémunération du contrat doctoral passe de 1758€ à 1866€ brut mensuel au 1er septembre 2021. Pour autant, cette revalorisation ne concerne que les nouveaux doctorants et nouvelles doctorantes, créant de fait une inégalité de traitement. De même, seuls les nouveaux contrats signés à partir de septembre 2022 bénéficieront du 2ème palier de revalorisation prévu à cette date. Lire la suite

Lettre ouverte aux membres du collège du HCERES

Le 11 octobre 2021

Mmes et MM. les membres du collège du Haut conseil de l’évaluation de l’enseignement supérieur et de la recherche

Lors d’une prochaine séance de votre collège, de profondes modifications de l’évaluation des unités de recherche devraient vous être proposées, suivant des modalités qui vous ont déjà été brièvement exposées lors de votre séance1 du 31 mai 2021.

Par cette lettre nous souhaitons attirer votre attention sur l’importance du bouleversement que ces modifications pourraient causer et sur la responsabilité que vous prendriez à les entériner sans qu’un véritable débat ait eu lieu dans la communauté scientifique. Il est en effet question de supprimer la visite systématique1 des unités de recherche et la constitution de comités formés d’experts de l’activité de chaque unité de recherche. Ces modifications semblent n’avoir pour motivation que de simples économies financières, au prix du sacrifice de la rigueur de l’évaluation scientifique. Elles risquent pourtant d’avoir de graves conséquences.Lire la suite

Les résultats de l’élection 2021 au Conseil d’administration du CNRS ont déjoué tous les pronostics

Le SNTRS-CGT tient à féliciter le SNCS-FSU pour son bon score qui, en nommant un chercheur et une chercheuse sur les deux sièges obtenus au conseil d’administration, conforte sa position historique de syndicat des chercheurs.
Tous les syndicats ont vu chuter leur score à l’exception de deux : le SNCS-FSU et dans une moindre mesure le SNPTES (retrouvez la publication des résultats).

Dans ce contexte difficile, le SNTRS-CGT remercie vivement toutes les électrices et tous les électeurs qui ont voté pour sa représentation dans cette instance, permettant ainsi de conserver son siège. Dina Bacalexi (ingénieure de recherche) portera sans relâche votre voix dans la plus haute instance du CNRS.
Les représentants et les représentantes du SNTRS-CGT dans les instances sont des interlocuteurs et des interlocutrices de qualité, travaillant les dossiers et étant, de ce fait, respecté.e.s par la direction de l’établissement. Les valeurs portées sont bien celles énoncées dans nos revendications et professions de foi. Les représentants et les représentantes ne pratiquent pas la langue de bois et courageusement, prennent la parole, même si celle-ci va à l’encontre des idées dominantes. Lire la suite

Il faut augmenter les salaires Tous en grève et en manifestation le 5 octobre 2021

Une hausse des prix jamais vue depuis 2008
L’inflation de 2,2% entre novembre 2020 et août 2021 ne reflète qu’une partie de la réalité. Ainsi, cumulée sur un an, la hausse a été de 31 % pour le gaz, de 17 % pour les produits pétroliers, de 6,8 % pour les produits alimentaires frais. Le prix de l’électricité pourrait augmenter de 10% début 2022, soit 150€ par ménage et par an en moyenne.
Cette inflation est en bonne partie créée par les groupes industriels, qui restreignent leurs capacités de production pour faire monter les prix. Par exemple, grâce à un prix du pétrole en hausse de 38 % depuis trois mois, Total a pu annoncer un profit record de 3,3 milliards de dollars rien que pour le premier trimestre 2021, tout en n’ayant eu à augmenter sa production que de 0,8 %.
A cela s’ajoute l’augmentation des dépenses de logement : l’immobilier est devenu une source d’enrichissement pour une petite classe privilégiée et une cause profonde de tensions et d’appauvrissement pour le reste de la société. 10% des ménages les plus modestes consacrent 40% de leurs revenus pour se loger.

Bientôt tous au Smic ? Lire la suite

Communiqué intersyndical de l’ESR : POUR LA DÉFENSE DU SERVICE PUBLIC DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE. POUR NOS SALAIRES,NOS EMPLOIS ET NOS CONDITIONS DE TRAVAIL ET D’ÉTUDES ET CONTRE LA PRÉCARITÉ. REJOIGNONS LA MOBILISATION INTERPROFESSIONNELLE DU 5 OCTOBRE !

La rentrée universitaire se déroule dans des conditions déplorables et donne lieu à des mobilisations des étudiant·es et des personnels à Rennes, Paris, etc. Elle révèle une nouvelle fois le sous- financement chronique des établissements, alors que le nombre d’étudiant·es continue d’exploser, que la nécessité d’une recherche publique forte n’a jamais été aussi criante. Pourtant, le gouvernement actuel persiste dans ses choix et fait fi des enjeux sociaux, des besoins et des souhaits de la jeunesse et des agent·es.

La dépense publique moyenne par étudiant·e ne cesse de baisser. Tandis que des milliers de jeunes sans inscription sont privés du droit d’étudier, les salles sont toujours surchargées et vétustes. Le sous- encadrement ne fait que s’accroître. La fatigue des personnels, à peine rentrés, est déjà palpable et les établissements n’hésitent plus à faire connaître leur incapacité à financer le recrutement de titulaires qui permettraient de remettre l’université et la recherche à flot et de revenir à des conditions de travail décentes. Lire la suite

Étudiants et étudiantes afghanes : En finir avec les politiques d’hostilité

Le 15 août 2021, sous le regard sidéré de la communauté internationale, les Talibans prenaient le contrôle de Kaboul, capitale de l’Afghanistan et siège d’une université quasi centenaire, cible répétée d’attentats meurtriers au cours des dernières années. La menace sur la sécurité et la liberté des afghans, et en particulier des femmes afghanes, nous a saisis d’effroi. C’est donc avec une attention inquiète, que nous, membres de la communauté étudiante et universitaire, avons lu la lettre écrite par la Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation aux chefs d’établissement le 23 août 2021. Nous espérions une prise de position à la hauteur de la catastrophe – à la hauteur aussi de l’espérance de nos camarades et collègues, étudiant·es, enseignant·es, chercheur·es, professeur·es, qui ont fui, fuient aujourd’hui et continueront de fuir le nouveau régime en place en Afghanistan, solidaire enfin de tous ceux et toutes celles qui traversent les frontières pour espérer trouver en France un lieu de refuge et d’épanouissement, d’exercice de leur libre conscience et de leurs capacités critiques. Lire la suite

VICTOIRE POUR LES SALARIE-E-S DU NETTOYAGE A JUSSIEU

Après 8 jours d’une grève très active, où les femmes ont joué un rôle décisif, les 130 grévistes de la société de nettoyage Arc en Ciel à l’Université de Jussieu reprennent le travail le 24 septembre. Ensemble, uni-e-s et déterminé-e-s, ils et elles ont fait plier Arc en Ciel, une société au top 10 des entreprises du nettoyage ;
Les salarié-e-s ont obtenu
• La non application de la clause de mobilité, clause qui autorisait leur direction à les muter n’importe où en île de France
• Le départ du responsable d’exploitation aux méthodes brutales et insupportables
• Pas de licenciement,
• Pas de changement d’horaires ou de poste de travail,
• L’abandon du projet de fractionner les heures de travail (travailler tôt le matin et tard le soir)
• Le remplacement des absences,
• Le paiement des heures complémentaires non payées (plus de 1000 heures), de la majoration de toutes les heures complémentaires qui étaient payées comme des heures normales, la régularisation des contrats, etc (quel scandale de devoir faire grève pour la simple application du droit du travail !)
• Le recensement de tou-te-s les salarié-e-s à temps partiel qui souhaitent davantage d’heures,
• Aucune sanction pour fait de grève,
• Le paiement de la moitié des jours de grève
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Le saviez-vous, le 22 septembre commencent les élections au Conseil d’Administration du CNRS

Le personnel du CNRS est invité à élire ses six représentant·e·s au Conseil d’administration entre le 22 et le 29 septembre.
Seule instance décisionnelle de l’établissement, le Conseil d’administration vote le budget, décide de la stratégie de recherche et permet d’interpeller les représentant.es des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que des Finances publiques.
La parole des élu·e·s SNTRS-CGT est importante pour faire entendre votre voix (lisez notre profession de foi).
En choisissant le SNTRS-CGT, vous optez pour promouvoir et défendre avec détermination le personnel et l’organisme dans son rôle central pour le développement de la recherche publique. Cela est de la plus haute importance à l’heure où le pouvoir politique veut gérer le CNRS comme une entreprise et s’attaque au statut de fonctionnaire.
Pour en savoir plus sur notre candidature consultez notre blog.

Vous avez dû recevoir le 7 septembre un message émis par noreply@elections.cnrs.fr qui vous indique la procédure à suivre et vous attribue un code d’accès que vous devrez renseigner le jour du vote (à partir du 22 septembre 9h) sur le site des élections avec votre numéro de matricule tel qu’indiqué sur votre feuille de paye.
Vous devrez alors aussi renseigner un numéro de téléphone mobile ou fixe afin de recevoir un second code qui vous permettra cette fois de valider votre vote.
En cas de problème vous pourrez contacter l’assistance téléphonique au 01 44 30 05 25 tous les jours de la période du vote, de 9h00 à 18h00, y compris le samedi et le dimanche, et avertir par courriel le service des élections elections@cnrs.fr.

Réforme de la Protection Sociale Complémentaire des agents de l’État

Où en est-on ?
Remboursement de 15 € brut sur les cotisations de Protection Sociale Complémentaire (PSC) à partir de 2022. Il s’agit d’une mesure transitoire jusqu’en 2024 où un dispositif de prise en charge par l’État de 50% de la cotisation PSC doit être mis en place. Le 1er janvier 2022, les fonctionnaires titulaires et stagiaires, les agents contractuels de droit public et de droit privé, se verront rembourser une partie des frais liés à leur cotisation à une complémentaire santé, soit un forfait de 15 € par mois et par agent.
Les cotisations de protection sociale complémentaire éligibles au remboursement doivent être versées à l’agent en qualité de titulaire ou d’ayant droit d’un contrat à l’un des organismes suivants :
• Les mutuelles ou unions du livre II du Code de la mutualité ;
• Les institutions de prévoyance relevant du titre II du livre du Code de la Sécurité sociale ;
• Les entreprises d’assurance mentionnées à l’article L310-2 du Code des assurances.

Ce remboursement forfaitaire de 15 euros est ouvert aux agents placés dans l’une des positions administrative suivantes :
• Activité ;
• Détachement ou congé de mobilité ;
• Congé parental ;
• Disponibilité pour raison de santé, congé sans rémunération pour raison de santé ;
• Congé de proche aidant, de présence parentale ou de solidarité familiale ;
• Position, situation ou congé de toute nature donnant lieu au versement d’une rémunération, d’un traitement d’une solde, d’un salaire ou d’une prestation en espèces versée par son employeur.

Les conditions de remboursement : l’agent devra adresser une demande à son employeur et joindre une attestation de son organisme complémentaire, prouvant l’acquittement d’une cotisation. L’administration contrôlera l’éligibilité de l’agent au dispositif.Lire la suite

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LETTRE INTERNATIONALE COVID-19 N°25 « Post- » : quelle douceur dans ce préfixe ! Culture, sport, école, université, transports, travail, fête laissent derrière eux les limbes pandémiques. Aux antipodes, la stratégie « zéro COVID » abandonnée pour cause d’extrême dureté, les humains qui l’ont patiemment endurée goûtent précautionneusement de la liberté. Toute l’humanité sort de sa torpeur. Toute ? Dans les contrées où seul le masque omniprésent rappelle que la porte n’est pas encore grande ouverte, on oublierait presque que la majorité des pays du monde sont loin de l’ère du « post- ».Car les coffres restent hermétiquement fermés, les détenteurs des clés thésaurisent sans vergogne ; discorde et dispersion empêchent la pression majuscule qui ferait exploser les serrures et partager le trésor. Quant à la pluie des milliards des « plans de relance », sans rapport de force, elle risque d’arroser seulement l’abstraction nommée « économie » et non nos vies concrètes malmenées par la pandémie. Aucune déperdition d’énergie n’est permise. Notre modèle ? Le cyclamen du poème. Dans la froideur et l’obscurité du rocher, il a amassé goutte à goutte le sang pour tisser son « mouchoir carmin ». Dans la fissure du rocher, le voilà qui éclot. Comme lui, allons cueillir le soleil ! Retrouvez l’ensemble des lettres internationales

VISITEZ NOTRE SITE SUR LE COVID-19 - NOS FAQ et bien d’autres informations à votre disposition pour vous apportez des réponses et vous donner des informations en lien avec la crise que nous traversons

Motion de soutien aux personnels du CROUS de Grenoble ALPES

La commission exécutive de la FERC CGT, réunie les 16 et 17 septembre 2021, a pris connaissance de la situation de souffrance au travail et de colère des personnels du CROUS Grenoble-Alpes.
Le syndicat CGT des CROUS alerte depuis plusieurs mois, voire plusieurs années sur les graves dysfonctionnements de services des CROUS. Il est intervenu à de nombreuses reprises dans toutes les instances en alertant sur les dangers graves et imminents encourus par les personnels. Jusqu’à ce jour aucune réponse satisfaisante n’a été apportée.
Face à l’inertie de la direction et au mépris de la souffrance exprimée, les personnels réunis en assemblée générale n’ont eu d’autre choix que de décider d’un mouvement de grève et de grève de la faim à partir de lundi 20 septembre à 8h.
La direction de la FERC soutient l’action des personnels et du syndicat CGT des CROUS, les militant.es sont solidaires des travailleurs et travailleuses des CROUS mis en souffrance par une direction méprisante.
La direction fédérale appelle l’ensemble des militant.es de la CGT à aller soutenir les salarié.es en lutte.
Après que les élu·es CGT aient relayé les informations auprès des représentant·es du ministère au Comité Technique Ministériel du 16 septembre, la FERC interpelle ce jour la direction du CNOUS et la ministre de l’ESRI. Il est de leur responsabilité de prendre toutes les mesures pour mettre fin à cette situation inacceptable, à faire cesser la mise en danger des personnels et des usagers dans l’enceinte des CROUS Grenoble-Alpes.
La direction de la FERC
Montreuil, le 17 septembre 2021

Oui à la vaccination contre la COVID19 en France et dans le monde entier

Le SNTRS-CGT revendique une campagne vaccinale volontariste pour obtenir une couverture vaccinale au plus haut niveau. A contrario, le gouvernement a sous-traité la campagne vaccinale à un cabinet privé au mépris du savoir-faire du service public. Il a fait délibérément le choix d’une campagne de communication de style publicitaire.
Dans une logique néolibérale où chacun est « l’entrepreneur de lui-même », le gouvernement culpabilise les citoyens renvoyant encore une fois à la responsabilité individuelle, tandis que la lutte contre la pandémie est par essence une affaire collective. Une adhésion forte à la vaccination ne pourra passer que par la persuasion. Le passe sanitaire ne persuade pas, il divise.
Une campagne vaccinale volontariste, visant à porter le vaccin aux populations et non l’inverse, misant sur l’éducation populaire et la pédagogie, menée de consort avec les acteurs de terrain, aurait sûrement suscité l’adhésion de cette partie de la population que certains qualifient de façon méprisante de « réticente ». Or, tout le monde n’a pas la maîtrise d’internet pour prendre rendez-vous, ni même les moyens de se déplacer dans les centres de vaccination ; les migrants, les habitants des quartiers populaires, une partie du monde rural, les personnes isolées ou encore celles qui travaillent loin de leur domicile avec des horaires décalés ne refusent pas de se faire vacciner : elles n’ont souvent tout simplement pas la possibilité effective de rencontrer le vaccin ou d’accéder à une information fiable permettant de lever certaines craintes.
Pour élever le débat, un regard international s’impose. La vaccination, seul moyen permettant d’éviter les formes graves de la COVID19, les hospitalisations et les décès, constitue un « privilège » des pays riches, qui peuvent s’acquitter du prix imposé par les grands groupes capitalistes pharmaceutiques. Lire la suite

Recensement des agents exposés au prion

Après l’annonce d’un second cas de maladie de Creutzfeldt-Jakob développée par une agente retraitée du centre INRAE de Toulouse, le 27 juillet 2021, tous les organismes de recherche (ANSES, CEA, CNRS, INRAE, Inserm) qui font des expérimentations sur le prion ont déclaré trois mois de suspension des travaux pour étudier les liens entre le cas observé et l’activité professionnelle de la personne, et pour adapter, si nécessaire, les mesures de prévention en vigueur dans les laboratoires de recherche .
Le SNTRS-CGT prend acte de la suspension pour une durée de trois mois de l’ensemble des travaux de recherche et d’expérimentations relatifs aux maladies à prions. Le principe de précaution prévaut et cette suspension est un minimum.
Le SNTRS-CGT demande que les protocoles de manipulation des agents transmissibles non-conventionnels (ATNC) de type prion soient revus afin d’identifier les failles liées à la prévention des risques sur les ATNC. Renforcer la prévention pour qu’il n’y ait plus jamais d’accident de travail est primordial, car la maladie de Creutzfeldt-Jakob est incurable à ce jour.
Le SNTRS-CGT exige que toutes les personnes ayant travaillé ces 20 dernières années sur les prions, qu’elles soient agents titulaires, contractuelles ou stagiaires, soient recensées au plus vite de façon exhaustive et que leur état de santé soit vérifié et surveillé.

Nous invitons tous les collègues qui ont été exposés ou qui ont travaillé avec le prion de se signaler auprès du SNTRS-CGT pour que nous puissions les défendre et les aider dans leur prise en charge et dans leur suivi par la médecine de prévention.

Le SNTRS-CGT est à vos côtés sur tous les sujets relevant de votre activité professionnelle ; la santé au travail doit être une priorité de nos employeurs. Nous sommes là pour y veiller.

Communiqué de la FERC CGT : "Le nouveau régime indemnitaire des chercheur·ses et enseignant·es-chercheur·ses (RIPEC) : un miroir aux alouettes bien dangereux"

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) vient de lancer un nouveau sigle : le RIPEC pour « régime indemnitaire des personnels enseignants et chercheurs ». Cette prime constitue la principale réponse du ministère à sa promesse, depuis trois ans, de revaloriser les salaires des chercheur·ses et des enseignant·es-chercheur·ses.
Il refuse obstinément la moindre revalorisation du traitement indiciaire et des grilles, et fait du RIPEC l’une des nombreuses attaques statutaires de la loi de programmation de la recherche (LPR). Lire la suite

Voeu de l’UFSE CGT au CSFPE du 9 juillet 2021 sur le décret « Chaire de professeur Junior »

Les organisations représentatives rejettent comme contraire au statut des fonctionnaires le dispositif, prévu dans le décret « portant création des contrats de « Chaire de professeur junior » », de pré-recrutement sur un contrat de droit public ouvrant sur une possible titularisation, cette titularisation étant validée par une commission ad hoc. Une telle construction réglementaire méconnaît le principe d’égalité d’une part, et d’égal accès aux emplois permanents de l’État d’autre part.
L’objet du contrat de droit public ne peut être de se substituer à la position statutaire et réglementaire des fonctionnaires, y compris stagiaires.
Le recours à un dispositif de pré-recrutement structuré par un CDD et titularisation directe est inacceptable pour un recrutement dans un corps de fonctionnaire classé
hiérarchiquement à un niveau supérieur de la catégorie A. De plus, contrairement aux contrats PACTE, la durée contractuelle de ce dispositif est beaucoup plus longue (3 à 6 ans) que la durée de droit commun de stage.
Vote de l’avis UFSE CGT sur le CPJ : unanimité pour par l’ensemble des organisations syndicales
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CT-MESR du 5 juillet 2021 : compte-rendu et déclarations FERC CGT – LPR : « chaire de professeur junior » (CPJ), contrat doctoral privé, contrat post-doctoral privé et « contrat de projet ou d’opération de recherche » dans le privé

Le Comité technique du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (CT-MESR) s’est tenu en visio le 5 juillet 2021. Il avait 4 points à l’ordre du jour en application de la LPR. Tous ces points étaient pour information, sans vote. Pour 3 de ces quatre points, la FERC CGT a proposé un avis du CT-MESR.
Chaque avis a été adopté soit largement, soit à l’unanimité.
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Communiqué intersyndical du 29 juin 2021 Le ministère veut passer en force pour disloquer statuts, rémunérations et missions. Nous ne laisserons pas passer !

Dans le sillage de la LPR, le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation accumule depuis quelques mois les textes pour mettre en cause l’ensemble des statuts et de missions des personnels.

C’est inadmissible sur la forme  : les réunions n’ont pu se tenir en présence de tous les participants, des réunions de présentation de ces textes ont été reportées ou annulées, les comités techniques ministériels se multiplient (pas moins de six en un mois !) dans la précipitation et l’impréparation (au point que le ministère amende parfois ses propres textes en séance), sur des projets qui impactent pourtant fortement l’enseignement supérieur et la recherche. Le boycott du comité technique ministériel du 18 juin par la grande majorité des syndicats représentés (CGT, FSU, CFDT, Solidaires et FO) a sanctionné les manœuvres ministérielles qui portent atteinte au droit des personnels d’être représentés et défendus. Lire la suite

Déclaration de boycott du CT-MESR consacré aux « chaires de professeur junior »

Le 18 juin 2021, le Comité technique du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (CT-MESR) est convoqué pour une présentation du projet de décret portant création des contrats de « chaire de professeur junior ».
Les organisations syndicales signataires de ce communiqué ont décidé de le boycotter.
Elles tiennent par cet acte à dénoncer publiquement :
D’une part les conditions de travail insoutenables, au niveau du rythme entre les différentes réunions de présentations des projets de décrets de la loi de programmation de la recherche. Réunions qui s’enchaînent telle une course poursuite en vue de comités techniques qui déferlent sur le mois de juin. Tout doit être réglé au plus vite. Cette précipitation est absurde et néfaste. Peu importent les imprécisions et les incohérences relevées dans les textes par les organisations syndicales. Lire la suite

Blog

Savez-vous que les élections au Comité national de la recherche scientifique débutent le lundi 21 juin ?

Communication dans le cadre de l’élection au CoNRS dans le collège C du 21 au 28 juin 2021

Nos candidat.e.s sont vos collègues, qui, comme vous, veulent défendre les métiers de la recherche. Pour savoir qui nous sommes, où nous travaillons, le travail fait par nos élus sortants dans les sections et connaître dans le détail nos revendications, consultez notre blog : http://www.conrs-sntrs.fr

Pourquoi faut-il voter à cette élection ?
Pour la défense de la recherche publique, en renforçant la légitimité des instances scientifiques.

Pourquoi les ingénieurs et techniciens sont-ils attachés à la défense des instances scientifiques ?
Parce que lorsqu’on travaille pour la recherche, quel que soit son poste, on tient à contribuer à une recherche de qualité. On connaît, et la crise sanitaire que nous traversons nous le rappelle, l’importance des recherches fondamentale et appliquée, l’importance de personnels stables et de financements récurrents pour mener à bien les projets de recherche de longue haleine. Lire la suite

123 candidates et candidats ingénieur.e.s et technicien.ne.s SNTRS-CGT dans les sections du comité national : défendre la recherche en défendant ses personnels

Pour savoir qui nous sommes, où nous travaillons, ce qu’ont fait certains de nos prédécesseurs , élus sortants dans les sections et connaître dans le détail nos revendications allez sur notre blog : http://www.conrs-sntrs.fr

Comme vous le verrez, avec nous, vous avez l’assurance d’être bien défendus. Du 21 au 28 juin, votez pour VOUS, votez SNTRS-CGT. Lire la suite

Pétition pour demander la prise en charge par le CNRS des frais occasionnés par le télétravail

Nous vous invitons à signer et faire signer la pétition autour de vous !
Pétition
Nous vous avons fait parvenir les résultats de notre enquête portant sur la période du premier confinement en 2020. Il ressort de cette enquête que le personnel est favorable au télétravail en moyenne deux jours par semaine et demande sa prise en charge financière.

Depuis le début de la pandémie à la Covid-19 et les confinements successifs, nous, agents du CNRS, avons dû faire face à de très nombreuses difficultés afin d’assurer la continuité de l’activité de recherche à laquelle nous sommes profondément attachés. Certain.e.s d’entre nous ont continué à avoir une activité en présentiel mais la plupart ont été placé.e.s en télétravail ou en ASA. Les conditions du télétravail ont été souvent très difficiles car nous n’avions pas l’équipement informatique adéquat, les consommables, les équipements ergonomiques (fauteuils et bureau) nécessaires pour travailler. Nous avons été nombreux à devoir assurer à la fois le télétravail et la garde d’enfant, avec l’impossibilité de nous isoler pour réaliser nos missions dans de bonnes conditions, en raison de l’exiguïté de nos domiciles. Lire la suite

Article du Monde : Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche épinglé sur le droit syndical

Le Conseil d’Etat a prononcé une condamnation en avril, sans que l’ordonnance ait été respectée depuis.
Par David Larousserie
Publié aujourd’hui à 11h05, mis à jour à 11h18
Le 16 avril, une ordonnance du Conseil d’Etat condamnait le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation pour avoir porté « une atteinte manifestement illégale à l’exercice du droit syndical ». Un mois plus tard, ce même ministère n’a toujours pas respecté l’ordonnance. « C’est très grave. L’Etat refuse d’appliquer le droit. C’est aberrant », critique Josiane Tack, secrétaire générale du SNTRS-CGT, syndicat affilié à la Fédération de l’éducation, de la recherche et de la culture de la CGT, deuxième organisation représentative au sein du ministère, et porteuse de la plainte.

Le contentieux remonte à l’automne 2020. En pleine discussion parlementaire sur une loi de programmation pluriannuelle pour la recherche, trois syndicats représentatifs, SNPTES, UNSA et SGEN-CFDT, signent un protocole d’accord le 12 octobre sur « les rémunérations et les carrières » des personnels des universités et organismes de recherche : 644 millions d’euros sur sept ans sont prévus. Un comité de suivi doit accompagner cet accord et le transformer en mesures détaillées.
Lire la suite

Résultats de l’enquête réalisée par le SNTRS-CGT entre les mois de juillet et octobre 2020

Au lendemain du premier confinement fin juin 2020, le SNTRS-CGT a lancé un questionnaire à destination des personnels des unités mixtes de recherche, ainsi que ceux des services administratifs du CNRS.
Les thèmes abordés et les questions posées ont été inspirés par les nombreuses remontées du terrain sur les difficultés rencontrées par le personnel. Le travail de nos représentants dans les comités d’hygiène et sécurité des établissements a été également à la source des questions posées.

Un an après, la crise sanitaire n’est toujours pas finie et la majorité des problèmes soulevés dans ce questionnaire restent entiers.

Les grands thèmes du questionnaire traitent des conditions du retour en présentiel, du ressenti émotionnel, du télétravail et des enfants.

Bonne lecture

Entretien annuel, c’est l’occasion d’obtenir une augmentation de 5 % de la technicité

Alors que le CNRS a les budgets pour revaloriser de 5% la part "technicité et expertise" de la prime IFSE de tous les personnels ingénieur et technicien du CNRS en 2021, il préfère laisser cette augmentation à l’appréciation des responsables d’entretien annuel.
Refusons cette mise en concurrence ! Le SNTRS-CGT revendique que cette augmentation de 5% soit uniforme pour tout le personnel ingénieur et technicien du CNRS, et demande l’ouverture de négociations pour une revalorisation de nos rémunérations.

La campagne des entretiens, dossiers annuels et d’appréciation 2021 pour un avancement au choix 2022 est ouverte jusqu’au 29 juin. Les entretiens d’activité sont obligatoires pour les personnels ingénieur et technicien fonctionnaires, en CDI ou en CDD depuis plus d’un an.

Nous voulons porter votre attention sur la possibilité de faire réexaminer votre IFSE sur la partie technicité et expertise.Lire la suite

Pour le SNTRS-CGT : l’arbitraire dans les décisions de promotion au choix, c’est NON !

La campagne de promotion au choix qui s’ouvre acte, pour la deuxième année consécutive, le monopole de la direction en matière de promotion au choix.
La loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019 a privé les CAP (Commission Administrative Paritaire) de ses attributions en matière de promotion au choix.

Le SNTRS-CGT rappelle son opposition à cette loi et a œuvré pour plus de transparence et de justice dans la mise en œuvre des Lignes Directrices de Gestion.
Il a obtenu, notamment, la création d’un groupe de travail composé de représentants syndicaux et d’experts, pour définir des critères objectifs de promotion des agents, cadrer et harmoniser les différents processus conduisant la direction à choisir les agents qui seront promus.

Le syndicat s’est fortement investi dans la défense des intérêts de tous les agents, et porte haut et fort la parole des personnels au sein de ce groupe de travail.

Le syndicat est à vos côtés pour défendre vos droits et vous tiendra informés des avancées obtenues.

Vous pouvez également venir à nos permanences syndicales pour bénéficier de conseils.

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Le 1er mai 2021 sera un moment fort de mobilisation pour défendre nos droits

Le 1er MAI n’est pas simplement un jour férié. Il s’agit aussi et surtout d’une journée internationale de lutte des travailleuses et travailleurs pour leurs droits. Une nouvelle fois, il se déroule dans un contexte de crise sanitaire. La persistance de la circulation des virus est rendue plus alarmante par l’insuffisance des moyens de notre système de santé publique, moyens matériels et humains.
Ce constat indéniable de difficultés d’accès aux soins trouve ses causes dans des choix budgétaires visant à faire toujours plus d’économies. Il est temps de mettre en œuvre un plan d’urgence pour rebâtir un système public de santé à la hauteur des besoins.
Le « bout du tunnel » tant espéré est également ralenti par une carence d’approvisionnement en vaccins. L’insuffisance de moyens consacrés à la recherche publique et à la production du médicament n’est pas sans lien avec cette situation de pénurie. Lire la suite

Communiqué de la FERC-CGT (SNTRS-CGT, CGT FERC-SUP, CGT INRAE) et de l’UFSE-CGT

Le conseil d’État confirme la décision du tribunal administratif en donnant raison à la CGT contre la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Le conseil d’État vient de trancher : les petites réunions entre amis c’est fini !

La FERC-CGT et ses syndicats, l’UFSE-CGT, avec le concours des avocates Maître Sophie Lucas et Maître Claire Waquet, viennent d’obtenir le respect des libertés fondamentales dévolu à toute organisation syndicale de fonctionnaires représentative, libertés inscrites dans le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946.

Ce jugement fait suite à celui du 9 mars 2021, dans lequel le tribunal administratif donnait raison à la CGT. Les négociations sur les carrières et les rémunérations sont bien des prérogatives de toutes les organisations syndicales représentatives. Elles ne sont pas réservées aux seuls signataires d’un accord qui leur donnerait un mandat de négociation. : Lire la suite
La CGT et ses syndicats continueront à défendre les droits des personnels n’en déplaise à madame la ministre et à son ministère !

Vous pouvez compter sur nous ! Pour défendre vos droits et en conquérir de nouveaux rejoignez la CGT !

Communiqué des organisations CGT de l’ESR 2 avril 2021 - Les mesures Covid du 3ème confinement dans l’ESR : inaction et provocations

A l’issue de la réunion d’échange avec la ministre Frédérique Vidal le 1er avril 2021 sur la situation sanitaire, les organisations CGT FERC Sup, SNTRS – CGT, CGT-INRA et CGT-CROUS regrettent qu’après un an de mesures désordonnées et désorganisées, ce troisième confinement semble être mené dans les mêmes conditions d’urgence extrême que les précédents, alors qu’il aurait pu être pensé depuis deux mois au moins. S’agissant des universités, elles restent ouvertes, en mode dégradé, les règles restant les mêmes : jauge à 20 % pour l’établissement, 50 % pour les salles de cours. Les personnels dont les métiers nécessitent une présence physique pourront continuer à travailler en présentiel, en particulier dans la recherche.

C’est pourquoi nous avons fait les remarques et posé les questions suivantes à la ministre : Lire la suite

Le 6 avril, les personnels des organismes de recherche ont toutes les raisons de se mobiliser.

Le 6 avril prochain, les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et Fédération autonome appellent à la grève dans toute la Fonction publique, pour la revalorisation des salaires, l’arrêt des suppressions d’emplois et la création de nouveaux postes de fonctionnaire, la défense du statut de fonctionnaire, un plan de titularisation des précaires, des moyens pour les services publics et l’égalité femmes-hommes. Ces revendications concernent toute la Fonction publique, et nos organismes de recherche. La crise sanitaire actuelle montre de façon éclatante la nécessité de services publics pour répondre aux besoins de la population et d’une recherche publique en capacité de répondre aux défis posés par la pandémie.

En télétravail ou pas, on a des droits Lire la suite

MARDI 6 AVRIL : MOBILISONS-NOUS CONTRE LA CASSE DU SERVICE PUBLIC ET POUR PREPARER LA RENTREE UNIVERSITAIRE 2021

Le secteur public et la fonction publique ont joué et jouent un rôle primordial dans la société française pour affronter la crise sanitaire et faire face à ses conséquences sociales dramatiques. Seuls des services publics forts permettront de répondre aux défis de demain et aux enjeux de justice sociale. Pourtant, refusant d’en reconnaître le caractère fondamental, le gouvernement poursuit son entreprise de destruction.

Dans la Fonction Publique, lutter contre la précarité et défendre nos droits Lire la suite

Communiqué des organisations syndicales représentatives du CNRS du 30 mars 2021

La direction du CNRS, missionnée par le ministère, envisage de réduire la proportion de membres élu·e·s dans les sections du Comité national

Les organisations syndicales représentatives du personnel du CNRS ont été informées des intentions très graves de la direction du CNRS concernant un projet de réforme du Comité national de la recherche scientifique, lors d’une rencontre le 19 mars 2021 avec A. Schuhl, Directeur général délégué à la Science. À la demande de la ministre, la direction du CNRS est missionnée pour rendre, d’ici le début de l’été, des propositions de modifications de la composition et des missions des
sections du Comité national. À cette occasion, la direction du CNRS souhaite réduire la proportion à moitié de membres élu-e-s dans les sections au lieu de deux tiers actuellement, en diminuant la part des enseignant·e·s-chercheur·euse·s élu·e·s . Lire la suite

Le 25 mars, le SNTRS-CGT invite les collègues de la région parisienne au rassemblement pour le dépôt à Matignon des 22 000 signatures de la pétition : « Nous, universitaires et chercheurs, demandons avec force la démission de Frédérique Vidal »

Pour le SNTRS-CGT, Frédérique Vidal doit partir car elle a perdu toute crédibilité auprès de la communauté de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) publics. Nous avons besoin d’un.e ministre qui respecte le principe fondamental de l’indépendance de la recherche scientifique et qui s’attaque aux conséquences dramatiques de la crise sanitaire dans le cadre d’une autre politique. Après avoir instauré la sélection à l’entrée à l’université, augmenté les droits d’inscription pour les étudiants étrangers, freiné les indispensables recrutements, rendu possible des expérimentations statutaires anti-démocratiques dans les universités, aggravé l’austérité budgétaire et développé à l’extrême l’emploi précaire, elle poursuit la mise en place, à marche forcée, de la loi de programmation de la recherche, loi inique dénoncée comme telle par la très grande majorité de la communauté de l’ESR.
Le 25 mars, soyons nombreux pour défendre les libertés académiques et de recherche, contre la criminalisation de l’action syndicale, pour revendiquer des moyens et des postes pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche, pour lutter contre la précarité, exiger l’ouverture des universités et lutter contre la précarité des étudiant.e.s.
A Paris, rassemblement à 12h à l’angle du boulevard Raspail et la rue du Bac (métro Sèvres Babylone ou Rue du Bac).

Villejuif, le 22 mars 2021

Monsieur le PDG du CNRS, donnez l’ordre de publier immédiatement les résultats des jurys d’admissibilité des concours de recrutement chercheurs au CNRS qui se sont déjà tenus, avec l’ordre figurant sur le PV !

Certains jurys d’admissibilité ont remis leur PV signé il y a plusieurs jours voire une semaine, avec un classement des candidat.e.s admissibles suivant les critères d’évaluation élaborés et affichés par chaque section, en début de mandat. Aucun résultat ne semble pourtant avoir été publié sur le site officiel des concours ! Comment peut-on se comporter ainsi avec des candidat.e.s qui attendent, dans l’espoir et l’incertitude, de savoir s’ils ont une chance d’intégrer le CNRS cette année, et de prendre leurs dispositions pour leur futur ?

M. Antoine Petit, dans cette période déjà très anxiogène pour les jeunes il n’est peut-être pas très utile d’en rajouter. Ne laissez pas les jeunes cogiter entre angoisse et espoir, en refusant de publier les résultats inscrits aux PV !

Cette rétention des résultats confirme la volonté de la direction du CNRS de reprendre la main directement sur les classements, quitte à aller à l’encontre des classements émis par les jurys d’admissibilité, qui sont majoritairement composés de membres élus par leurs pairs. Il s’agit d’une remise en cause de la démocratie interne au CNRS.

Le SNTRS-CGT tient à réaffirmer son attachement indéfectible à la publication des résultats des jurys d’admissibilité par ordre de mérite scientifique des candidat.e.s aux concours. Comme l’ont rappelé certaines instances du CoNRS, cet affichage transcrit en toute transparence le rôle du jury d’admissibilité tel qu’il est défini dans l’article 7 du décret n°84-1185 et rappelé dans le guide des candidat.e.s pour les concours 2021. Le SNTRS-CGT exige donc la publication immédiate des résultats des jurys d’admissibilité qui se sont déjà tenus, avec l’ordre figurant sur le PV !

Villejuif, le 19 mars 2021

Lettre ouverte au président de la République La France ne peut continuer à sacrifier ses capacités de production, de recherche et d’innovation

Monsieur le président de la République, vous avez déclaré le 11 mai 2020 « Il nous faudra rebâtir une indépendance agricole, sanitaire, industrielle et technologique française et plus d’autonomie stratégique pour notre Europe. Cela passera par un plan massif pour notre santé, notre recherche ».

Puis en juin 2020, devant un site de Sanofi, vous avez appelé à la reconquête de l’indépendance thérapeutique de notre pays et de l’Europe.

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Nous constatons que la mise au point du vaccin contre la Covid-19 par Sanofi-Pasteur et l’Institut Pasteur est à ce jour un échec. Dans le même temps, les ruptures de médicaments essentiels se sont multipliées.

Cette pandémie est révélatrice des problèmes de fond de la recherche médicale et de l’industrie pharmaceutique.

En pleine crise sanitaire, Sanofi vient d’annoncer un nouveau plan de restructuration de la R&D pharma en France avec près de 400 postes supprimés qui s’ajoutent aux 300 détruits l’année dernière. Lire la suite

Le SNTRS-CGT appelle à rejoindre le 16 mars 2021 la journée nationale de mobilisation étudiante afin de mettre en lumière la situation dramatique subie par les étudiants depuis plusieurs mois

Les jeunes et les étudiant·es, comptant parmi les plus impactés par la précarité, par la pauvreté, la situation sanitaire et le manque de moyens de protection. Cette situation n’est plus tenable.
Nous serons aux côtés de la jeunesse et revendiquerons :

  • Pour les étudiant·e·s, un plan d’urgence d’1,5 milliards d’euros contre la précarité étudiante avec une augmentation immédiate des bourses et des APL, une protection sociale pour tous supérieure au seuil de pauvreté...
  • Pour les lycéen·ne·s, l’abandon du processus de sélection de Parcoursup et davantage de moyens pour l’orientation des élèves...
  • Pour les jeunes en insertion professionnelle, l’ouverture immédiate du RSA pour les jeunes de moins de 25 ans en insertion afin d’éviter qu’un trop grand nombre ne tombent dans l’extrême précarité...
  • La réouverture des universités et la reprise des enseignements en présentiel avec les moyens économiques et humains nécessaires.

Le SNTRS-CGT revendique avec les jeunes des plans d’embauche dans tous les secteurs, recrutement sur statut de fonctionnaire dans la fonction publique et recrutement en CDI pour le secteur privé. Lire la suite

Communiqué de la FERC-CGT (SNTRS-CGT, CGT FERC-SUP, CGT INRAE) et de l’UFSE-CGT : Le tribunal administratif de Paris donne raison à la CGT contre le ministère de l’enseignement supérieur et la recherche

Non, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche n’a pas le droit d’écarter la CGT, deuxième organisation syndicale représentative, des réunions du suivi du protocole d’accord portant sur les carrières et les rémunérations des personnels.

Madame la ministre n’a pas le droit de choisir ses interlocuteurs dans les négociations. Son choix s’était porté sur le SGEN-CFDT, le SNPTES et l’UNSA qui, au terme de discussions pour le moins déséquilibrées entre les différents syndicats et le ministère, avaient conduit ces seules organisations syndicales à signer le protocole d’accord « rémunération et carrières » le 12 octobre 2020 à Matignon en présence du premier ministre Jean Castex. Lire la suite

Communiqué intersyndical de l’ESR : « Frédérique Vidal a franchi la ligne rouge : elle doit partir »

Les organisations signataires condamnent sans appel les propos de Frédérique Vidal sur l’“islamo-gauchisme”. Non seulement, la ministre stigmatise des collègues et leurs travaux de recherche en les désignant à la vindicte publique à l’aide d’un vocabulaire emprunté à l’extrême-droite mais, dans le même élan, elle porte un coup sévère aux libertés académiques en demandant au CNRS de procéder à une enquête comme s’il s’agissait d’une affaire de basse police. Ces propos sont totalement irresponsables et constituent un appui inespéré pour les gouvernements du monde entier qui multiplient les atteintes aux libertés académiques, publiques et aux droits humains. Lire la suite

Communiqué du SNTRS-CGT : La vaccination est un droit pour toute la population mondiale : « pas de profits sur la pandémie ! »

En attendant l’arrivée des vaccins censés contrôler la pandémie, les gouvernements ont mis en place des confinements qui se succèdent, quelles que soient leur forme, intensité ou durée dont l’objectif avoué est d’empêcher de surcharger les systèmes de santé et les personnels soignants. Pendant cette période, la concentration de la richesse, l’augmentation des inégalités et l’appauvrissement d’une partie de la population se sont accélérés. Face aux mécontentements croissants, des gouvernements dont celui de la France utilisent la crise sanitaire pour réduire les libertés publiques.
Les politiques d’austérité et d’abandon des services publics menées depuis de nombreuses années ont affaibli les systèmes de santé et de recherche que la pandémie a cruellement mises au jour. C’est la même logique néolibérale basée sur les partenariats public-privé qui a laissé la main aux entreprises de Big Pharma, considérées comme « inventeurs » des vaccins mis aujourd’hui sur le marché mondial. La plateforme COVAX, mise en place par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), censée fournir le vaccin aux pays les moins développés peine à obtenir financement et soutien. C’est donc Big Pharma qui impose sa loi du profit à la population mondiale. Lire la suite

Lettre ouverte au Président Directeur Général du CNRS : Que diable le personnel du CNRS irait-il faire dans cette galère ?

Monsieur le PDG du CNRS, dans votre communiqué du 17 février, vous vous essayez à un grand écart entre une critique sans appel des propos de votre ministre de tutelle et l’acceptation que le CNRS réponde favorablement à sa demande en date du 14 février et renouvelée le 16 février devant l’Assemblée nationale.

« Que diable les chercheur.euse.s, ingénieur.e.s et technicien.ne.s du CNRS iraient-ils faire dans cette galère ? »

La première partie de votre communiqué est sans appel. Le SNTRS-CGT est entièrement en accord avec ce passage.
« L’islamogauchisme », slogan politique utilisé dans le débat public, ne correspond à aucune réalité scientifique. Ce terme aux contours mal définis, fait l’objet de nombreuses prises de positions publiques, tribunes ou pétitions, souvent passionnées. Le CNRS condamne avec fermeté celles et ceux qui tentent d’en profiter pour remettre en cause la liberté académique, indispensable à la démarche scientifique et à l’avancée des connaissances, ou stigmatiser certaines communautés scientifiques. Le CNRS condamne, en particulier, les tentatives de délégitimation de différents champs de la recherche, comme les études postcoloniales, les études intersectionnelles ou les travaux sur le terme de « race », ou tout autre champ de la connaissance. Lire la suite

Communiqué du SNTRS-CGT : « Frédérique Vidal a franchi la ligne rouge : la recherche publique et les libertés académiques sont en danger ! »

Dans une interview donnée sur Cnews le 14 février, la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation s’est illustrée par des propos stigmatisant la communauté universitaire. Elle a en effet repris à son compte les affirmations du gouvernement, en particulier du ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, et de la droite, sur une prétendue emprise de « l’islamo-gauchisme » à l’université. Elle affirme ainsi : « Ce qu’on observe à l’université, c’est que des gens peuvent utiliser leurs titres et l’aura qu’ils ont. Ils sont minoritaires et certains le font pour porter des idées radicales ou des idées militantes de l’islamogauchisme en regardant toujours tout par le prisme de leur volonté de diviser, de fracturer, de désigner l’ennemi, etc… ». Lire la suite

Communiqué des organisations syndicales de l’Université de Paris : « STOP AUX HARCELEMENTS A L’UNIVERSITÉ DE PARIS ! LE CLIMAT DÉLÉTÈRE AU DÉPARTEMENT D’ETUDES PSYCHANALYTIQUES DOIT CESSER

En 2018, le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a diligenté une enquête auprès de l’Inspection Générale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (IGESR), après avoir été saisi par la Présidente de l’Université de Paris. Cette dernière donnait suite à des plaintes, déposées par des membres du Département d’Études Psychanalytiques de l’UFR Institut Humanités, Sciences et Sociétés (IHSS), portant sur des harcèlements sexuels et moraux et mettant en cause plusieurs membres de ce département, dont le directeur de l’UFR lui-même. Lire la suite

Communiqué de presse du SNTRS-CGT, de la CGT-FERC-SUP , de la CGT-INRAE et du STRP-CGT

Soutenons les salariés de Sanofi contre la suppression des postes contre la logique du profit au détriment de la santé de la population

Le SNTRS-CGT, la CGT FERC Sup, la CGT INRAE et le STRP-CGT apportent tout leur soutien et leur solidarité aux salariés de Sanofi en lutte contre les suppressions d’emplois.
Sanofi vient d’annoncer, au lendemain de la mobilisation de ses salariés, une augmentation de ses bénéfices nets de 12,3 milliards d’euros en progression de 340% dont une bonne partie provient de la vente de Regeneron, une entreprise de biotechnologie qui développe des anticorps de synthèse pour soigner la COVID-19. Lire la suite

11 février : journée internationale des femmes et des filles de sciences

Quels sont les points communs entre Henrietta Leavitt, Ada Lovelace, Rosalind Franklin, Marie Curie, Lise Meitner et Jocelyn Belle ? Vous vous en doutez, ce sont des femmes scientifiques, précurseurs en leur temps, et qui ont dû affronter de nombreux préjugés pour pouvoir être reconnues par la société de l’époque et certaines se sont même vu priver de prix et distinctions, y compris de prix Nobel. L’historienne des sciences Margaret Rossiter a théorisé ce phénomène sous le nom de « l’effet Matilda ».

Où en sommes-nous, aujourd’hui, de la place des femmes dans la recherche ? Lire la suite

Du temps, de l’argent et de l’indépendance

Article paru dans le journal "l’Humanité" Lundi 8 février 2021

Faisons un retour historique depuis les années 2000.

La problématique de l’étude de la famille des coronavirus a été abordée avec l’épidémie de SARS-CoV-1 en 2003. Les États cessent de s’y intéresser à partir de 2008 : l’épidémie disparaît, les budgets des recherches se tarissent. En 2012, regain d’intérêt car un nouveau coronavirus, le MERS-CoV, passe du dromadaire à l’humain. Des budgets sont débloqués, mais uniquement entre 2012 et 2014.
Les spécialistes connaissaient les risques de développement d’une pandémie liée aux coronavirus. Mais une fois les risques écartés, leurs demandes de budget auprès de l’agence nationale de la recherche n’ont pas été entendues. Les financements réguliers devenus ridicules, les chercheurs ne peuvent compter que sur les appels à projet où la sélection est féroce et souvent orientée selon les enjeux du moment.
L’histoire montre que, pour lutter contre les pandémies, la recherche doit intervenir bien en amont des crises sanitaires. Lire la suite

Communiqué du SNTRS-CGT : Pour une évaluation de la recherche par les instances scientifiques

Une des missions du Comité national de la recherche scientifique (CoNRS), selon le décret qui régit aujourd’hui le CNRS, est d’évaluer les structures de recherche en plus de l’évaluation des chercheurs. Grâce à son expertise, il délivre les « avis de pertinence » pour la poursuite de leur association avec le CNRS, ou bien en modifie le périmètre allant jusqu’à la création ou la suppression d’unités. Le CoNRS a ainsi recouvré ce rôle central qui lui était confisqué par l’AERES (l’Agence d’évaluation de l’enseignement supérieur et de la recherche), ancêtre du Hcéres. Lire la suite

Jeudi 4 février 2021

Mobilisons-nous pour la préservation et le développement de l’emploi, contre la précarité, pour la défense de l’Enseignement Supérieur et la Recherche et de tous les services publics

Les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie sont aggravées par des décisions gouvernementales désastreuses pour le monde du travail et la jeunesse.
Dans ce contexte, les organisations signataires ont décidé de se joindre au processus de mobilisations et d’initiatives au mois de janvier et début février pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics contre la précarité et pour la réouverture des universités à toutes et tous les étudiant·es, au-delà d’un seul jour par semaine, avec les moyens nécessaires. Lire la suite

Communiqué du SNTRS-CGT de du SNCS-FSU : La responsabilité de la ministre Frédérique Vidal dans la situation des « revoqué·es » de la section 36 du CNRS

Au mois d’octobre dernier, cinq chercheur·es du CNRS ont, du jour au lendemain, perdu leur statut de fonctionnaires. En cause ? L’annulation de leur concours par le tribunal administratif de Paris, suite à un contentieux entre un candidat et la direction du CNRS. Les cinq chercheur·es destitué·es n’y sont pour rien et une solution existe pour les réintégrer rapidement dans la fonction publique : le vote d’une loi avant que la procédure d’appel enclenchée par le CNRS ne soit définitivement jugée, potentiellement en mars (le Parlement ne pouvant plus intervenir après le jugement définitif). Lire la suite

Ecoutons les scientifiques : Les centres de génomique publics sont les plus compétents pour assurer le séquençage intensif des variants du SARS-Cov2

Trois spécialistes [1] de la génomique humaine ont proposé le 21 décembre 2020 à Emmanuel Macron et Olivier Véran de créer un programme baptisé SentiCov de séquençage d’échantillons de personnes contaminées, en mobilisant les centres de génomique publics. Ils demandent au gouvernement la création rapide d’un consortium national de séquençage du virus SARS-CoV-2, pour repérer l’apparition de nouveaux variants sur le territoire national. Lire la suite

APPEL DU CONSEIL NATIONAL DE L’ UFSE-CGT DU 21 JANVIER 2021

Réunies en Conseil national, les organisations de l’Union fédérale des syndicats de l’État CGT (UFSE-CGT) constatent que le gouvernement persiste et signe dans la mise en oeuvre de politiques qui ne cessent de nourrir et aggraver la crise dans ses dimensions sanitaire, sociale, environnementale et démocratique. Il instrumentalise la pandémie en continuant à supprimer des lits dans les hôpitaux, à réduire les moyens alloués à la Santé, tout en étant dans le mensonge s’agissant de la mise à disposition gratuite de masques et maintenant des vaccins. Ce sont des attaques fortes contre les services publics. Lire la suite

Le SNCS-FSU et le SNTRS-CGT soutiennent les "révoqué.es" de la section 36 du CNRS pour leur titularisation

Le 21 octobre dernier, le Tribunal Administratif de Paris a annulé le concours 2019 de recrutement de chargé·es de recherche au CNRS en section 36. Cette annulation du concours s’est assortie de l’annulation de la nomination des cinq chargé·es de recherche au CNRS alors recruté·es qui ont, du jour au lendemain, perdu leur statut de fonctionnaires. Lire la suite

Mobilisons-nous les 16 et 30 janvier contre la loi Sécurité globale et les autres textes liberticides !

La coordination #Stoploisécuritéglobale appelle à poursuivre les mobilisations qui, depuis plusieurs semaines, rassemblent de nombreuses voix contre les textes liberticides du gouvernement.
La CGT est engagée dans cette lutte et des Marches des libertés sont organisées sur tout le territoire le samedi 16 janvier et un grand rassemblement à Paris le samedi 30 janvier.
Ce combat concerne pleinement les militant·es mais également les citoyen·nes et les agent·es de la Fonction publique d’État. Lire la suite

Communiqué intersyndical de l’ESR : « Emplois, salaires, conditions de travail et d’études : Préparons dès maintenant la grève unitaire du 26 janvier !

Après des mois d’une contestation très large, la loi de programmation de la recherche a été promulguée le 24 décembre. Elle contient tous les éléments de destruction des statuts nationaux, de précarisation, de mise en concurrence des établissements et des personnels que nous avions dénoncés. Nous continuerons à combattre leur mise en œuvre nationalement et localement. Budgétairement, la loi ne mettra pas fin au sous-financement chronique des établissements et des équipes de recherche. Elle ne résoudra rien et risque même d’aggraver une situation déjà très préoccupante. Lire la suite

Communiqué des syndicats CGT de l’ESR : « Les syndicats CGT (SNTRS-CGT, CGT-FERCSUP et CGT-INRAE) appellent les collègues et étudiant.e.s de l’ESR à se mettre en grève le JEUDI 10 DECEMBRE et à rejoindre massivement les défilés et rassemblements organisés sur le territoire national

Nous dénonçons l’interdiction du défilé prévu à Paris. L’interdiction du défilé par la préfecture de police, parce qu’elle révèle une interdiction générale de tout cortège ou défilé en Île-de-France à compter du 9 novembre, excède les pouvoirs qui lui sont conférés par la loi. Nous appelons les collègues et étudiant.e.s à participer massivement au rassemblement autorisé place Jussieu à 14h dans le respect des règles sanitaires demandées. Lire la suite

Le 10 décembre manifestons pour la non-promulgation de « loi de programmation de la recherche » pour le retrait de la « loi de sécurité globale » pour la défense de nos droits et des libertés universitaires pour la réouverture des universités avec les moyens nécessaires

Les deux lois « de programmation de la recherche » et « de sécurité globale » portent gravement atteinte à des libertés indispensables dans une démocratie.
Depuis des mois, la loi de programmation de la recherche (LPR) fait l’objet d’une dénonciation quasi-unanime de la part de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) pour de nombreuses raisons : précarisation des personnels, insuffisance budgétaire, généralisation des appels à projet, privatisation et mise en concurrence exacerbée. En remettant en cause le Conseil national des universités (CNU) et en favorisant ainsi le clientélisme local, la LPR s’attaque frontalement aux statuts des enseignant·es-chercheur·es. Lire la suite

Pour défendre la liberté de manifester, la liberté d’informer et des services publics garants de toutes les libertés démocratiques, mobilisons-nous pour le retrait de la loi « sécurité globale »

Les évènements récents ne peuvent pas nous laisser indifférents. La répression de l’État s’exerce dans tous les domaines aujourd’hui.

Lundi soir, plusieurs centaines de migrants ont été expulsés manu militari de la Place de la République à Paris, frappés, gazés, alors qu’ils s’étaient regroupés pacifiquement pour manifester contre les conditions indignes dans lesquelles ils sont maintenus depuis des mois voire des années pour certains. Ce déchaînement de violence, ordonné par le Préfet de police de Paris, aux ordres de la politique sécuritaire du gouvernement, a provoqué une large indignation, de l’écœurement, de la colère.

La violence policière à l’encontre d’un producteur de musique sauvagement tabassé (la vidéo complète : https://www.loopsider.com/fr) est inadmissible et montre au-delà des images ce sentiment d’impunité que peuvent ressentir certaines forces de l’ordre. Depuis les manifestations des Gilets Jaunes, la répression n’a cessé d’augmenter et elle se légaliserait avec le projet de loi sur la sécurité globale ?

Quelle suite aurait-été donnée à ces actes violents s’ils n’avaient pu être filmés ?

À la CGT, nous disons NON à ce projet de loi et nous descendrons dans la rue samedi 28 novembre pacifiquement mais résolument.

Lire le Communiqué CGT FP

La CGT Fonction publique appelle à rejoindre massivement les manifestations organisées samedi 28 novembre dans toute la France pour demander le retrait de la loi de « Sécurité globale », et exiger le respect des droits de manifester, de revendiquer, d’informer, de se déplacer.

Les organisations syndicales et associations de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) dénoncent l’interdiction de la manifestation prévue à Paris le mardi 24 novembre contre la loi de programmation de la recherche. Elles appellent, dans le respect des règles sanitaires demandées, à participer massivement au rassemblement autorisé place Jussieu à 14h « pour que la Loi de programmation de la recherche reste lettre morte ».

La direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police de Paris a interdit la manifestation organisée par les syndicats et associations de l’ESR le 24 novembre, qui devait prendre la forme d’un défilé reliant la place Jussieu à la rue de Varennes. Elle a accordée uniquement une autorisation pour un rassemblement place Jussieu à 14h. Lire la suite

Communiqué intersyndical de l’ESR : « La Loi de programmation de la recherche s’attaque aux libertés et aux statuts du personnel. Etendons la mobilisation pour qu’elle reste lettre morte !

Le gouvernement a annoncé le 1er février 2019 sa volonté de faire voter une loi pluriannuelle ambitieuse pour développer la recherche. Nous assistons au mois de novembre 2020 au dénouement de près de deux ans de « maturation » d’une loi destructrice pour l’ESR.

Le contenu de la loi de programmation de la recherche (LPR) et ses orientations néfastes avaient déclenché parmi les personnels un puissant mouvement de protestation, marqué par une journée d’action très suivie le 5 mars 2020, des assemblées générales très nombreuses et encore hier (17 novembre), en plein confinement, plus de 1200 personnes place de la Sorbonne à Paris. Lire la suite

Lettre du SNTRS-CGT à l’attention de Mesdames les Députées et Messieurs les Députés

Paris, le 16 novembre 2020

Objet : Projet de loi de programmation de la recherche

Madame la Députée, Monsieur le Député,

Le 9 novembre 2020, la commission mixte paritaire a finalisé le texte de la future Loi de programmation de la recherche (LPR). Nous avons, à de nombreuses reprises, expliqué pourquoi nous étions opposés à cette loi. Dans votre enceinte, des parlementaires ont dénoncé « une loi de programmation budgétaire sans budget » ; le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a rejeté « un remède pire que le mal » ; tout cela a été balayé d’un trait. La LPR sera, si elle est votée, une touche de plus pour subordonner la recherche libre et indépendante à l’« innovation » génératrice de profits pour une minorité dans une France désindustrialisée. Nous sommes très loin des engagements de la France pour une recherche financée à hauteur de 3 % du PIB. Lire la suite

Programmer le pire pour la décennie à venir : la loi de programmation de la recherche scelle la déconstruction du service public de l’ESR

Le 9 novembre 2020, la commission mixte paritaire, composée de parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat, a stabilisé le texte de la future Loi de programmation de la recherche (LPR), en lui donnant le contenu le plus régressif possible. La loi ne pourra être modifiée et sera votée très prochainement par les deux assemblées. Dans la continuité des politiques qui ont assujetti l’ESR public aux idéologies et intérêts capitalistes depuis plus de deux décennies, la LPR est une touche de plus subordonnant la recherche libre et indépendante à la start-up nation et à l’« innovation » génératrice de profits dans une France désindustrialisée. Lire la suite

Soutien à la grève de l’Education Nationale du 10 novembre 2020

Dans l’éducation nationale comme dans l’enseignement supérieur et la recherche le manque de moyens devient insupportable dans la situation de crise sanitaire que nous vivons.
Dans l’Education nationale les organisations syndicales appellent dans l’unité à la grève le 10 novembre pour le recrutement des personnels nécessaires.
Les organisations soussignées assurent leurs collègues de l’Education Nationale de leur soutien dans cette action dont les revendications rejoignent les nôtres.
Elles informent les personnels de l’enseignement supérieur et la recherche qui souhaitent participer à cette action que des préavis de grève qui couvrent le 10 novembre ont été déposés.

Signataires : SNTRS-CGT, CGT FERC SUP, CGT-INRAE, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, FO ESR, SUD EDUCATION, SUD RECHERCHE EPST, UNEF, L’ALTERNATIVE

Conséquences de la Loi de Programmation de la Recherche (LPR) et du protocole d’accord sur les carrières et les rémunérations pour les chercheur.e.s, ingénieur.e.s et technicien.ne.s des EPST

Le SNTRS-CGT vous informe

Le SNTRS-CGT avec sa fédération (FERC-CGT) n’a pas signé le protocole d’accord, car nous nous battons pour offrir un horizon professionnel stable et bien rémunéré aux jeunes générations que nous formons. C’est pourquoi nous refusons la précarité et la casse de notre statut qu’engendreraient les chaires juniors (tenure-tracks) et les contrats dits de mission scientifique. La crise des financements qui résulte de la crise pandémique dans les pays qui pratiquent ces systèmes de contrats précaires, en illustre bien les dangers. Voilà pourquoi, plus que jamais, nous voulons maintenir et renforcer les garanties inhérentes au statut de la fonction publique.

Pour le SNTRS-CGT il n’est pas possible de signer le protocole et, dans le même temps, de proclamer être opposé à la loi de programmation de la recherche qui met en œuvre, entre autres, les chaires de professeur junior et les CDI de missions scientifiques. Car le chantage du gouvernement reposait bien sur quelques améliorations salariales en contrepartie de la signature du protocole qui légitime, aux yeux du gouvernement, le passage de la loi de programmation de la recherche.

Les augmentations salariales étaient incontournables car elles sont le fruit de nos luttes et revendications depuis plus de 10 ans pour réclamer des rémunérations à hauteur des autres fonctionnaires d’État pour le personnel de l’enseignement supérieur et la recherche.

Nous vous invitons à lire notre analyse détaillée des conséquences de ce protocole pour les chercheur.e.s et pour les ingénieur.e.s et technicien.ne.s des organismes de recherche.

Le SNTRS-CGT est à vos côtés pour défendre les intérêts du personnel de la recherche et l’avenir de la recherche publique.

Le Sénat a voté des amendements qui aggravent encore le projet de LPR. Le projet de LPR doit être abandonné !

Communiqué intersyndical du 6 novembre 2020

LE SÉNAT A VOTÉ DES AMENDEMENTS QUI AGGRAVENT ENCORE LE PROJET DE LPR. LE PROJET DE LPR DOIT ÊTRE ABANDONNÉ !

L’examen parlementaire de la LPR se poursuit et l’opposition ne faiblit pas. Sur tous les éléments importants qui fondent notre opposition à cette réforme, il est de notre devoir de continuer à faire vivre le mouvement de contestation. Notre colère s’est accrue avec l’adoption par le Sénat de plusieurs amendements. Non seulement le Sénat a validé la mise en place des dispositifs que sont les chaires juniors et les contrats de projets qui remettent en cause nos statuts et renforcent la précarité, mais les amendements nouveaux vont encore plus loin dans les attaques contre nos statuts et le démantèlement de l’enseignement supérieur et de la recherche publique. Lire la suite

Le budget 2021 pour les organismes de recherche flèche les maigres moyens supplémentaires vers la recherche sur projet et la précarisation de l’emploi

Lors de l’annonce de la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) en 2019, devenue aujourd’hui LPR (le Pluriannuel ayant disparu), le gouvernement avait promis un effort inédit pour la recherche publique, avec l’objectif d’atteindre enfin les 3% du PIB (engagement datant de 2000), soit 1% pour la partie financement public.

Il a été clairement démontré lors des débats parlementaires de cette loi (votée à l’Assemblée Nationale et au Sénat), que cet objectif ne pourra pas être atteint en 2030, date de la fin de cette programmation, même avec le recours accru à des financements extérieurs aux organismes nationaux (crédits du plan de relance et du PIA4). En effet, l’annonce budgétaire de 5 milliards d’euros sur 10 ans ne permet même pas d’atteindre les 1 % du PIB pour la recherche publique, et laissera la recherche française continuer son lent déclin. Lire la suite

Communiqué de presse du SNCS-FSU et du SNTRS CGT : Annulation du concours chercheur·es 2019 de la section 36

Le 21 octobre dernier, le Tribunal administratif de Paris a annulé́ le concours 2019 de recrutement de chargé·es de recherche au CNRS en section 36. Cette annulation du concours s’est assortie de l’annulation de la nomination des cinq chargé·es de recherche au CNRS alors recruté·es qui ont du jour au lendemain perdu leur statut de fonctionnaires.
Ces collègues sont aujourd’hui victimes d’une décision qui ne les concerne pas et qui les met en grande difficulté, tant à court terme qu’à long terme, pour la poursuite de leur carrière. Lire la suite

Communiqué de tou-tes les représentant-es du personnel membres du CHSCT ministériel, ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, 2 novembre 2020

À l’unanimité, les représentant-es du personnel FERC-CGT, FSU, UNSA, SNPTES, Sgen-CFDT, membres du CHSCT ministériel ESR, constatent avec inquiétude qu’elles et ils n’ont aucune information de l’employeur sur la situation sanitaire et le reconfinement au sein du MESR, depuis le 23 octobre 2020.Retour ligne automatique
Au 2 novembre 2020, les représentant-es du personnel au CHSCT MESR n’ont pas été destinataires des circulaires diffusées la semaine dernière, et en ont pris connaissance par la presse ou les réseaux sociaux. Ils ont reçu seulement le 23 octobre 2020 la circulaire du 18 octobre. Lire la suite

La Direction du CNRS à nouveau condamnée : un concours chercheur annulé par la justice administrative

Il y a peu, la Cour administrative d’appel de Paris a annulé le concours de recrutement des Chargés de Recherche de Classe Normale (CRCN) de la section 37 du Comité national au motif que le déclassement d’un candidat opéré par le jury d’admission reposait non pas sur des motifs scientifiques mais sur « un motif étranger à la valeur du candidat » : la Direction avait fait fi de l’évaluation scientifique et de la collégialité réalisée dans les sections du Comité national (jurys d’admissibilité). Lire la suite

Après le passage à l’Assemblée Nationale, c’est au Sénat de se prononcer sur le projet de loi de programmation de la recherche (LPR) La LPR doit être abandonnée, nous voulons des moyens pour la rentrée 2020 !

Le gouvernement continue son passage en force, comme si de rien n’était malgré la très grande opposition de la communauté de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche au projet de loi LPR. Opposition une nouvelle fois exprimée dans la rue le 13 octobre, partout en France, malgré la situation sanitaire. A peine renouvelé, le Sénat est appelé à se prononcer sur la LPR, après un débat de courte durée censé démarrer le 28 octobre. Lire la suite

Assassinat d’un enseignant des Yvelines : entre horreur, tristesse et colère

La FERC CGT apporte tout le soutien des personnels de l’Éducation, de la Recherche et de la Culture à la famille, aux proches et aux collègues du professeur assassiné hier. Elle fait sienne l’expression de la CGT Educ’Action.

« La CGT Éduc’action tient, en tout premier lieu, à exprimer son soutien le plus profond aux proches de la victime mais aussi à ses collègues et à ses élèves.

Pour la CGT Éduc’action, c’est toute notre profession qui est endeuillée mais qui restera combative parce que l’École doit rester le lieu du vivre ensemble, de l’émancipation et doit former des citoyen·nes libres et éclairé·es.

L’École ne pourra jamais, à elle seule, soigner les fractures d’une société minée par les inégalités sociales et les discriminations. Son rôle d’émancipation collective et individuelle ne pourra s’accomplir vraiment qu’en travaillant à une réelle et profonde transformation de la société sur les bases de la justice sociale et d’une véritable égalité.

Sur le terrain, les enseignant·es, dans leur quotidien doivent redoubler d’ingéniosité pour enseigner l’éducation civique, la science en conservant leur liberté pédagogique.

Un·e enseignant·e doit pouvoir, dans son enseignement, aborder tous les sujets du programme sans avoir peur pour sa vie ou celle de ses proches.

Pour l’heure, c’est le temps du recueillement et de la retenue qui prime. La CGT Éduc’action se tiendra aux côtés des collègues qui continueront d’accomplir leur mission avec dignité.

La CGT Educ’action soutient tous les rassemblements locaux en hommage à notre collègue ».

Le Conseil Syndical National du SNTRS-CGT réuni le 16 octobre 2020 a voté à l’unanimité "contre" la signature de la version finale de « L’accord relatif à l’amélioration des rémunérations et des carrières »

Le Conseil Syndical National du SNTRS-CGT réuni le 16 octobre a voté à l’unanimité « contre » la signature de la version finale de « L’accord relatif à l’amélioration des rémunérations et des carrières » envoyé aux organisations syndicales le 5 octobre 2020.
La signature du protocole d’accord « carrière et rémunération » le 12 octobre à Matignon en présence du premier ministre est un acte politique que devront assumer les syndicats nommés « réformistes » par les médias. Lire la suite

Communiqué - La FERC CGT refuse la LPR et le protocole qui y est associé. Des moyens tout de suite pour l’université et la recherche !

La FERC CGT a reçu la « version finale » du protocole d’accord relatif « aux perspectives de rémunérations et de carrières ouvertes dans le cadre de la programmation de la recherche ». Nous remercions la ministre d’accompagner son projet d’une lettre d’explication vantant ses mérites… Nous demandons depuis longtemps une revalorisation des rémunérations et nous aurions préféré que la ministre ne passe pas en force dans le même temps avec le projet loi de programmation de la recherche (LPR). Lire la suite

Communiqué du SNTRS-CGT : « La Cour administrative d’appel de Paris donne raison à un candidat injustement déclassé au concours chercheur (2019) contre la Direction du CNRS »

Le rappel des faits : la Direction du CNRS avait décidé, le 6 avril 2019, de ne pas recruter Maxime Menuet, chercheur en économie, classé premier par le jury d’admissibilité d’un concours de recrutement de chargés de recherche au CNRS.

En effet, le jury d’admission, présidé par la direction de l’Institut national des sciences humaines et sociales, avait déclassé M. Menuet en l’effaçant de la liste des lauréat·es et de la liste complémentaire – désavouant ainsi le jury d’admissibilité (émanant de la section 37 du Comité national) et éliminant toute possibilité pour ce candidat d’être recruté malgré son très bon classement. Lire la suite

Communiqué intersyndical de l’ESR : « Après le passage à l’assemblée nationale, c’est au sénat de se prononcer sur le projet de loi de programmation de la recherche (LPR) La LPR tourne le dos aux revendications des personnels et des étudiant·es, elle doit être abandonnée »

La crise sanitaire exige des moyens immédiats dans l’enseignement supérieur et la recherche

La crise sanitaire et la rentrée historique que nous vivons mettent encore davantage en lumière le sous-financement chronique de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR). L’urgence est à l’amélioration des conditions de travail des personnels et d’études des étudiant·es, au soutien de la recherche et des formations et non à faire passer une loi destructrice pour le service public de l’ESR.Lire la suite

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Ecoutez la table ronde sur France Info du 21 septembre

Vous trouverez ci-dessus l’interview portant sur la loi de programmation de la recherche qui s’est déroulé à France info le 21 septembre en présence de Bruno Canard Directeur de recherche au CNRS et virologue et Josiane Tack Secrétaire générale du SNTRS-CGT. Cette table ronde s’est déroulée le jour de l’ouverture des débats à l’assemblée nationale.

Loi de programmation de la Recherche (LPR)

L’urgence budgétaire est à la prise en charge des besoins immédiats dans l’enseignement supérieur et la recherche. Le projet de loi de programmation de la recherche (LPR) ne répond pas aux revendications des personnels et des étudiant·es, il doit être abandonné !

Nous appelons les collègues à se réunir en assemblées générales, à rejoindre les actions interprofessionnelles le 17 septembre 2020 partout sur le territoire et à se rassembler massivement le 21 septembre devant l’assemblée nationale à Paris à 14h, jour d’ouverture de l’examen du texte. Lire la suite

Lettre de la CGT fonction publique à la Ministre de la fonciton publique

Madame la Ministre,
L’obligation de sérieux et de loyauté dans la négociation s’impose par nature autant dans la fonction publique que dans le secteur privé [...].
Le moins qu’on puisse dire est qu’au MESRI aucune des conditions étayant le caractère sérieux et loyal d’une négociation n’est réunie. Lire la suite

Tract d’appel de la FERC-CGT à la journée de mobilisation du 17 septembre 2020 : le 17 septembre : Mobilise-e-s pour un autre avenir !

La CGT appelle à faire du 17 septembre une grande journée de grève et de manifestation interprofessionnelle ! La FERC appelle les travailleurs et travailleuses, les retraité·es, les privé·es d’emploi de l’éducation, de la recherche et Enseignement supérieur, de la formation professionnelle, du sport et de l’éducation populaire à rejoindre cette mobilisation. Lire la suite

Appel intersyndical Fonction publique « 17 septembre : Mobilisé·es dans la Fonction publique pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail, l’avenir de nos missions »

Après avoir été loué·es pour leur sens de l’intérêt général et leur efficacité durant le pic de la crise épidémique, les agent·es de la Fonction publique figurent parmi les grand·es oublié·es du plan de relance gouvernemental.
Dans la continuité de sa décision de maintenir le gel de la valeur du point d’indice, le gouvernement confirme ainsi sa volonté de poursuivre la mise en oeuvre des mêmes politiques régressives déjà en cours avant le confinement. Lire la suite

Analyse et présentation du SNTRS-CGT du protocole

Le ministère de l’enseignement supérieur et la recherche vient de présenter aux organisations syndicales OS dans le cadre de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) un projet d’ « accord relatif à l’amélioration des rémunérations et des carrières ». Lire la suite

Déclaration de la FERC CGT lors de l’audition sur le projet de protocole carrière / rémunération LPPR

Madame la Ministre,
Vous avez commencé votre discours en indiquant qu’il était « important que le dialogue social se poursuive ». En premier lieu, la CGT entend donc dénoncer ce qui est devenu une habitude, aussi détestable qu’anti-démocratique, avec un texte envoyé un vendredi soir pour une réunion lundi et signature demandée sous 8 jours selon vos services, et que nous vous demandons de confirmer ou non. Lire la suite

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VISITEZ NOTRE SITE SUR LE COVID-19 - NOS FAQ et bien d’autres informations à votre disposition pour vous apportez des réponses et vous donner des informations en lien avec la crise que nous traversons

L’INFO-LETTRE Covid du SNTRS-CGT N°4
Une revue de presse scientifique, un tour du monde des syndicats sur la pandémie de COVID-19 et des informations utiles sur le droit au travail
Retrouvez l’ensemble des lettres INFO-Covid du SNTRS-CGT

LETTRE INTERNATIONALE COVID-19 N°11
Re-confinements en Europe, quand aux antipodes ou en Asie la vie, s’ouvre à nouveau. Échec de ceux qui se voulaient maîtres du temps et n’ont pas tiré l’avantage du temps depuis le premier confinement ; de ceux qui, répétant à l’envi « les responsabilités individuelles », sont si prompts à supprimer les libertés sans lesquelles aucune responsabilité ne tient.
Retrouvez l’ensemble des lettres internationales

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Autorisations spéciales d’absence liées à la parentalité et aux événements familiaux Cherchez l’erreur : la Fonction publique réduit drastiquement les droits pour garde d’enfant !

Réduire les droits pour la garde d’enfant est totalement incompréhensible et inacceptable !

Dans un projet de décret qui liste l’ensemble des autorisations spéciales d’absence liées à la parentalité et aux événements familiaux, une régression sociale de taille s’est cachée au milieu de quelques avancées légitimes liées à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la Fonction publique. Lire la suite

Retrouvez toutes les communications sur LPPR

Projet de « Loi de programmation pluriannuelle de la recherche » (LPPR) : le Ministère (MESRI) subit un nouveau revers

Alors que 200 personnes mobilisées pour le retrait du projet de loi LPPR étaient de nouveau rassemblées devant le ministère et que des rassemblements se tenaient en région, le Comité technique du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (CT-MESR) du 25 juin a voté contre le projet LPPR : 7 contre (CGT, FSU, FO, SUD), 5 pour (SNPTES, UNSA) et 3 abstentions (CFDT).

Après le rejet par le Conseil supérieur de la Fonction publique d’État (CSFPE : contre : CGT, FO, FSU, pour : UNSA, abstention : CFDT), et après le vote de l’avis au Conseil économique et social environnemental (CESE : 92 votants, 81 pour l’avis et 11 abstentions), c’est une nouvelle marque du refus de la LPPR de la part de la communauté universitaire et de recherche. Lire la suite

La loi de programmation de la recherche ou Passer les bornes il n’y a plus de limite ! Déclaration liminaire de la CGT sur la LPPR au conseil supérieur de la Fonction publique de l’Etat le 22 juin 2020

La méthode  :

La loi de programmation de la recherche doit passer en conseil des ministres coûte que coûte avant l’été ! Sous prétexte que cette étape avant l’examen de la loi de finance à l’automne sécuriserait les sommes allouées dans le cadre cette loi pour le budget 2021.
Mais de quel budget à sécuriser parle-t-on ?

Au mieux 357 millions d’euros supplémentaires, alors que les conséquences de la crise se chiffrent déjà à un manque à gagner immédiat de 200 millions rien que pour le CNOUS !
Qu’a négocié Madame la ministre lors de la préparation du troisième budget rectificatif auprès du gouvernement ? 45 millions pour le CNOUS et 30 millions pour les bourses d’étudiants, à mettre en regard des 200 millions manquants ! Tous les autres besoins seront à négocier avec Bercy en fin d’année sur les réserves budgétaires... Lire la suite

Communiqué du 20 juin 2020 Mascarade au Ministère ! Et dans la rue la colère !

Vendredi 19 juin, à 6h45, après 20 heures de séance, le CNESER a rendu un avis favorable à la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) dans une salle vidée de la plupart des représentant·es, avec seulement 55% des voix. Alors que seulement un tiers des amendements sur le projet de loi LPPR avaient été examinés après une journée entière de débats, le ministère a refusé de reconvoquer le CNESER la semaine suivante pour achever l’examen du projet de loi dans de bonnes conditions. C’est une marque de plus du mépris de Frédérique Vidal pour la concertation sociale et plus largement, pour les étudiant·es, les travailleuses et travailleurs de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. C’est une preuve aussi, s’il en fallait encore, de la précipitation dans laquelle le MESRI impose l’adoption de ce texte largement décrié par la communauté universitaire. Lire la suite

Scandaleux CNESER – LPPR

Ce qu’il s’est passé au CNESER cette nuit est inacceptable, intolérable pour la démocratie et pour la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche !

Nos élu.es CGT avaient déjà refusé de siéger le 12 juin dernier, refusé de participer à cette mascarade. Convoquer le CNESER pour un sujet aussi important huit jours avant, transmettre le texte de cette loi, non négocié, et qui va restructurer profondément l’ESR, seulement 4 jours avant, oublier l’étude d’impact … inacceptable ! Lire la suite

Exigeons le retrait du projet de Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR)

Toutes et tous dans les rassemblements jeudi 18 juin sur tout le territoire !
Rassemblement à Paris devant le CNESER rue Descartes le 18 juin à 9h30 !

Le gouvernement veut faire voter les avis sur la LPPR le 18 juin au Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER), le 19 au Comité Technique ministériel de l’Enseignement supérieur et de la recherche (CT-MESR) et le 22 au Comité Technique des personnels de statut universitaire (CT-U).

Toute cette précipitation pour que le texte soit présenté en Conseil des Ministres le 8 juillet. Le gouvernement veut empêcher les personnels et les étudiant-e-s de prendre pleinement connaissance des conséquences néfastes de ce projet de loi qui modifiera durablement leurs conditions de travail. C’est inacceptable ! Lire la suite

Communiqué du SNTRS-CGT : Oui à une véritable programmation pluriannuelle de la recherche

La mal nommée « loi de programmation pluriannuelle de la recherche » (LPPR) n’a rien à voir avec une véritable programmation. Nous l’avons dit et écrit : ce qu’il faut à la recherche française c’est tout autre chose et la plupart du temps même le contraire de ce que contient ce projet de loi. Le texte de loi complète les outils de restructuration du système de la recherche et de l’enseignement supérieur (ESR).

Profitant de la désorganisation et de l’isolement relatif des collègues qui règnent partout dans les organismes de recherche et les universités suite à la fermeture des établissements et aux circonstances particulières créées par la crise inédite que nous venons de traverser, le gouvernement décide de passer en force sur la LPPR. Son objectif est de l’imposer avant l’été.Lire la suite

LPPR : inacceptable sur la forme comme sur le fond !

Plus de 16 mois après le lancement du chantier de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) par le Premier ministre et alors que le président de la République avait indiqué, au tout début du confinement, que les réformes structurelles étaient suspendues, le gouvernement convoque, en urgence et dans la précipitation, les instances de l’enseignement supérieur et de la recherche et réunit le Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, ce vendredi 12 juin.
Le gouvernement a choisi de rendre public ce texte au pire moment. En effet, ces derniers mois, les personnels du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche n’ont pas ménagé leurs efforts, dans les laboratoires et les universités, dans une situation compliquée pour tous, pour maintenir les missions dans des conditions dégradées et difficiles. Lire la suite

Déclaration des organisations syndicales suite à la multilatérale du 15 juin avec la Ministre de l’ESR : Nous exigeons le retrait du projet de Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR)

Mme la Ministre, vous entendez faire voter les avis sur la LPPR le 18 juin au Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER), le 19 au Comité Technique ministériel de l’Enseignement supérieur et de la recherche (CT-MESR) et le 22 au Comité Technique des personnels de statut universitaire (CT-U). Toute cette précipitation pour que le texte soit présenté en Conseil des Ministres le 8 juillet. C’est inacceptable ! Lire la suite

Communiqué des organisations syndicales : « Premier rassemblement pour exiger le retrait du projet de Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) »

Vendredi 12 juin, alors que la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, présentait son projet de loi devant le CNESER, 400 travailleu·ses de la recherche et de l’enseignement supérieur et étudiant·es se sont rassemblé·es à Paris devant la Sorbonne, à l’appel conjoint d’une intersyndicale regroupant CGT-INRAE, SNTRS-CGT, CGT- FERCSup, FO ESR, SUD Recherche-EPST, SUD éducation, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, Solidaires Étudiant-e-s et UNEF, et de la Coordination des Facs et Labos en lutte. Lire la suite

Communiqué et appel des organisations syndicales : « Mobilisons-nous pour obtenir le retrait du projet de Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) »

Mme Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) veut faire voter les avis sur la LPPR le 12 juin au Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER), le 17 au Comité Technique ministériel de l’Enseignement supérieur et de la recherche (CT-MESR) et le 22 au Comité Technique des personnels de statut universitaire (CT-U). Tout cela visant à ce que le texte soit présenté en Conseil des Ministres le 8 juillet. C’est inacceptable !

Le Ministère et le gouvernement veulent passer en force malgré l’opposition unanime des organisations représentatives du personnel et des étudiant·e·s de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR). Ils profitent du fait que les universités et centres de recherches soient fermés, et que la crise sanitaire impose des mesures de restriction des libertés notamment sur le droit de manifester. Ils veulent empêcher les personnels et les étudiant·e·s de prendre pleinement connaissance des conséquences néfastes de ce projet de loi qui modifiera durablement leurs conditions de travail. Lire la suite

Tract de l’UFSE-CGT : Le 16 juin tous et toutes ensemble pour un service public de la santé et une fonction publique de qualité

La crise sanitaire a mis en exergue les effets dévastateurs des politiques publiques menées par les libéraux depuis des décennies. Elle a mis en lumière, après des années d’austérité budgétaire, la dégradation de nos services publics et le démantèlement irresponsable du service public de la santé et de tous nos systèmes de soins et d’accueil des personnes âgées, en situation de handicap ou fragilisées.

Depuis plus d’un an les personnels des établissements hospitaliers et médico-sociaux, des EHPAD se mobilisent pour alerter sur la fragilité des services faute de moyens et d’effectifs et le danger imminent pour la population. Lire la suite

Communiqué des organisations syndicales : Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) Nous refusons d’être mis devant le fait accompli

Les organisations soussignées découvrent avec surprise que, alors que nous sommes à peine sortis du confinement, le gouvernement veut faire passer les projets de texte LPPR dans les instances au mois de juin : le 12 juin au Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER), le 17 au Comité Technique ministériel de l’enseignement supérieur et de la recherche (CT-MESR) et le 22 au Comité Technique des personnels de statut universitaire (CT-U). Malgré des demandes répétées, les organisations syndicales n’ont eu le projet de texte que ce dimanche 7 juin. Lire la suite

La loi de programmation pluriannuelle de la recherche va à l’encontre des besoins de l’enseignement supérieur et la recherche !

Le Directeur des ressources humaines a reçu le 4 juin les organisations syndicales pour échanger sur les sujets « COVID-19 » et en particulier sur la mise en œuvre de la prime « COVID » pour le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Les organisations syndicales ayant reçu le 3 juin trois convocations, dont le seul point à l’ordre du jour concerne l’examen du projet de loi de programmation de la recherche : le 12 juin passage au CNESER, le 17 juin passage au comité technique ministériel, le 22 juin passage au CT-U Nous avons appris lors de cette réunion que la ministre recevrait les organisations syndicales le 12 juin. Enfin, le texte devrait passer en conseil des ministres le 8 juillet.

En pleine période de dé confinement, nous sommes confrontés à une tentative de passage en force du projet de LPPR, avec consultation des instances uniquement pour la forme. En effet, à ce jour même si nous avons eu des informations, parfois contradictoires, sur le projet LPPR aucun document écrit n’a été communiqué aux représentants des personnels. C’est inacceptable ! Lire la suite

État d’urgence sanitaire : dans quelles conditions vont se dérouler les concours au CNRS ?

Chère collègue, cher collègue,

Nous sommes en pleine période de concours au CNRS :
• les concours internes des ingénieurs et techniciens dont les auditions pour les candidats admissibles se dérouleront tout le mois de juin ;
• les concours externes chercheurs pour lesquels les auditions se tiendront entre mi-juin et fin juillet.

Depuis le début du confinement, nous avons interpelé la Direction du CNRS pour demander des informations sur les modalités de déroulement des concours. Nous avons également suggéré le report de ceux-ci à l’automne. Lire la suite

Pour lutter contre la Covid-19, changeons de logique : la coordination doit remplacer la concurrence

Les académies nationales de médecine, de pharmacie et vétérinaire viennent de publier un communiqué commun qui est un pavé dans la mare. C’est un constat très critique sur la façon avec laquelle le gouvernement français et l’Union européenne ont lancé les recherches sur la Covid-19 et développé les moyens diagnostiques et thérapeutiques appropriés. Les robinets financiers fermés jusqu’à peu pour les recherches sur les coronavirus se sont subitement et largement ouverts via une multitude d’appels à projets non coordonnés. Comme si les moyens financiers concédés dans la précipitation allaient rattraper des années de pénurie.

Alors que la démarche scientifique exige de la méthode, du temps et … de l’esprit critique. Nous avons au contraire assisté à une absence totale de coordination nationale qui a laissé libre cours à tout et n’importe quoi, notamment à des essais cliniques contraires aux principes de la déontologie médicale. Il n’en peut ressortir qu’un immense gâchis.Lire la suite

Communiqué du SNTRS-CGT : La ministre entend poursuivre sa politique délétère Les personnels doivent se mobiliser pour faire aboutir leurs revendications

Dans son courrier du 13 mai 2020 adressé à tous les personnels du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Madame Vidal salue « les efforts », « la solidarité », « la créativité » des personnels… mais ne répond à aucune de leurs attentes.
Pas un mot en particulier sur les congés imposés aux personnels, de 5 à 10 jours, y compris parfois pour des personnels qui n’ont pas pu prendre de congés comme à l’Inserm, malgré une condamnation unanime de l’intersyndicale. Lire la suite

Communiqué des organisations syndicales de l’enseignement supérieur et de la recherche : Examen en urgence du projet de loi portant diverses dispositions urgentes pour faire face aux conséquences de l’épidémie de COVID 19, soumis à l’assemblée nationale le 14 mai 2020

Ce projet aborde les prolongations de contrats publics dans les établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Le point 2 g de l’article 1 du projet de loi permet :
« aux établissements publics à caractère scientifique et technologique, aux établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel, aux établissements publics administratifs d’enseignement supérieur et aux autres établissements publics administratifs dont les statuts prévoient une mission d’enseignement supérieur ou de recherche, afin de poursuivre les activités et travaux de recherche en cours pendant la période d’état d’urgence sanitaire et directement affectés par celle-ci, de prolonger, dans la limite de la durée de l’état d’urgence sanitaire : Lire la suite

Signataires  : SNTRS-CGT, CGT FERC SUP, CGT-INRAE, SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SNEP-FSU, SNASUB-FSU, FO-ESR, SUD RECHERCHE EPST-SOLIDAIRES, SUD EDUCATION, SOLIDAIRES ETUDIANT-E-S, UNEF Sup’Recherche-UNSA, UNSA ITRF-BI-O, A&I-UNSA, SNPTES, SGEN-CFDT RechercheEPST, SGEN-CFDT, ANCMSP, FAGE, L’ALTERNATIVE et CJC

5 questions à vous poser avant la reprise du travail en présentiel


Chère collègue, cher collègue,

La date du 11 mai, annoncée par le gouvernement comme initiant le processus de dé confinement, arrive. Beaucoup d’inconnues subsistent sur les transports, les ouvertures des établissements scolaires mais aussi sur la reprise de l’activité économique. Le travail à distance va rester la norme pendant un temps encore indéterminé. Quelles que
soient les modalités de reprise le 11 mai, il y a 5 questions à vous poser avant la reprise du travail en présentiel.

1. Avez-vous été informé.e de la mise en place d’un plan de reprise d’activité (PRA) ? Avez-vous eu accès à celui de votre unité ? A-t-il été discuté collectivement ?

2. Vous a-t-on proposé de poursuivre ou de vous mettre en télétravail ? Celui-ci est le mode de travail conseillé par nos employeurs pour la reprise.
Communications officielles à ce sujet : PRA CNRS, Lettre du Président du CNRS, plan de déconfinement MESRI

3. Des équipements de protection individuelles (masques, gel hydroalcoolique, gants, lunettes, ...) adaptés à votre environnement de travail et en quantité suffisante vont-ils vous être fournis ? A propos des masques, quel type est prévu ?

4. Si vous êtes personne « à risque* » ou si vous avez des personnes « à risque » à votre domicile, avez-vous eu des recommandations de la part de votre employeur et notamment celle de contacter le médecin de prévention ? Si cela n’a pas été fait, nous vous conseillons de contacter au plus tôt le médecin de prévention.
(*) liste donnée par le gouvernement

5. Si vous devez prendre les transports en commun, des protections vous seront-elles fournies ? La distanciation physique sera-t-elle possible aux heures de transport vous permettant d’arriver à l’heure au travail ? Vous a-t-on proposé des horaires aménagés ou décalés pour éviter les heures de pointe dans les transports en commun avec étalement des plages d’arrivée et de départ ?

Si vous constatez qu’une ou plusieurs de ces conditions ne sont pas remplies, vous devez faire valoir vos droits.
Pour cela, contactez le plus rapidement possible le syndicat sntrscgt@vjf.cnrs.fr ou un représentant du personnel au CHSCTde votre région ou au national

N’agissez pas seul !

Pour le SNTRS-CGT, la protection de la santé et de la sécurité de tous est la priorité absolue

Lettre ouverte intersyndicale à l’attention Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et de l’Innovation Pourquoi le Ministère punit-il les agent e s de la Fonction publique ? Non à la suppression de congés et de RTT par l’état d’urgence sanitaire !
Madame la Ministre,
Votre gouvernement profite de cette période de crise pour revenir sur les droits aux congés par voie d’ordonnance. Est-ce ainsi qu’il prévoit de remercier les fonctionnaires et les contractuel-le-s de l’État pour « leur investissement sans faille" dans la lutte contre la pandémie au COVID-19 ?
L’ordonnance n°2020-430 du 15 avril 2020 prévoit pour l’essentiel deux mesures : pour les agent-e-s placé-e-s en autorisation spéciale d’absence (ASA), 5 jours doivent être décomptés de leurs RTT ou de leurs congés au titre de la première période qui a couru du 16 mars au 16 avril, auxquels s’ajoutent 5 jours de congés à poser entre le 17 avril et le terme de l’état d’urgence. Pour les agent-e-s en télétravail, la possibilité est donnée au chef de service d’imposer aux agent-e-s de prendre au total 5 jours de RTT ou de congés entre le 17 avril et le terme de l’état d’urgence. Lire la suite

Compte rendu FERC-CGT de la réunion du 2 avril avec la ministre Madame Vidal

L’URGENCE FACE AU CORONAVIRUS QUELS MOYENS SCIENTIFIQUES ?
La tribune de Josiane Tack Secrétaire générale du SNTRS-CGT (Recherche publique) et un texte collectif

Depuis l’émergence de la famille de coronavirus tels que le syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) ou le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers) des recherches ont été lancées pour mettre au point traitements et vaccins. L’épidémie passée, les retours sur investissement ont été jugés insuffisants. La majorité des projets ont été mis en veille faute de renouvellement de financements. Résultat, des stratégies prometteuses de recherche ont été mises de côté alors qu’elles auraient pu, aujourd’hui, aider à combattre le Covid-19. L’industrie pharmaceutique et les pays riches ont peu investi dans le domaine des pathologies induites par ce type d’agent pathogènes car il ne constituait pas un marché suffisamment rentable qui touche d’abord les populations pauvres des pays en voie de développement. Lire la suite

Le SNTRS-CGT demande aux directions des organismes de recherche de ne pas prélever de jours de congé à leurs personnels !

Chère collègue, cher collègue,

Non aux jours de congé imposés !

Alors que nous sommes toujours en période de crise sanitaire, que tous les moyens sont loin d’être mis en œuvre pour assurer la protection des citoyen.es et des salarié.es, le gouvernement a pris une ordonnance pour s’assurer que tous les agents publics de l’État et de la Territoriale seront sur le pont le moment venu, voire même au plus vite, à l’image de ce que prévoit déjà la loi d’urgence pour le secteur privé.

L’ordonnance n° 2020-430 du 15 avril 2020, prise sans aucune concertation et avec beaucoup de mépris pour les agents publics qui ont tous et toutes une grande conscience professionnelle, impose la prise de jours de réduction du temps de travail ou de congés, aux agents placés en autorisation spéciales d’absence (ASA) et le cas échéant, à ceux exerçant en télétravail, pendant la période de confinement. Lire la suite

Reporter les concours et promotions 2020 après la fin de la crise sanitaire, sans préjudice pour les agents

Chère collègue, cher collègue,

Dans les organismes de recherche le printemps correspond à l’époque des concours externes chercheurs et des concours internes et du lancement des campagnes de promotion pour les ingénieurs et techniciens .Retour ligne automatique
Tout le monde comprendra que le confinement n’offre pas des conditions correctes pour les auditions, ni pour les épreuves écrites des concours internes. Il ne permet pas non plus d’envisager des entretiens annuels dans le cadre de la promotion au choix des ingénieurs et techniciens durant cette période exceptionnelle. L’égalité de traitement entre candidats, l’impartialité des concours, la rédaction des dossiers de carrière tout cela serait impossible à assurer dans ces conditions. Lire la suite

Communiqué du SNTRS-CGT et la CGT-INRAE à l’attention de Madame Frédérique VIDAL, Ministre du MESRI, Monsieur Olivier VERAN, Ministre des solidarités et de la Santé

Madame la Ministre, Monsieur le Ministre,

La semaine dernière, le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a demandé à tous les États de dépister massivement les malades du coronavirus. Le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, donne les mêmes recommandations. Comme vous l’avez affirmé vous-même, Monsieur le Ministre de la santé, « Nous nous préparons à augmenter sensiblement le nombre de tests ».
Ceci implique l’élargissement considérable du nombre de tests, qui jusqu’ici étaient réservés aux publics âgés ou à risque, et à la détection de nouveaux foyers infectieux.

Le test de dépistage par réaction de polymérisation en chaîne (PCR acronyme en anglais) est une technique simple. Ce test nécessite des machines PCR, des réactifs dont l’enzyme Taq polymérase, des consommables et des protocoles rodés dont les conditions sont maîtrisées par des centaines de chercheurs, ingénieurs et techniciens des organismes nationaux de recherche. Lire la suite

Communication Coronavirus

Nous sommes face à une crise sanitaire exceptionnelle qui se caractérise par une propagation exponentielle, c’est-à-dire qu’à l’heure actuelle le nombre de personnes contaminées par le SARS-CoV-2 est multiplié par deux tous les 3 jours. Cette situation, si elle n’est pas maîtrisée, va entraîner une saturation de notre système de santé avec des conséquences importantes en termes de mortalité. Cette situation peut et doit être endiguée en prenant des mesures à la hauteur. Pour stopper l’épidémie, il faut stopper sa transmission au plus vite. Pour le SNTRS-CGT la santé des travailleuses et travailleurs prime devant les intérêts du CAC 40. De toute urgence, il faut mettre fin à toutes les activités non vitales et assurer celles essentielles à la société en garantissant aux salarié·es les meilleures conditions et protection sanitaires.

Le gouvernement n’a que trop longtemps tergiversé, il doit prendre les décisions qui s’imposent en matière de santé publique et de protection de tous nos concitoyens.

Cette situation de crise illustre bien les enjeux fondamentaux que sont la recherche et la santé publiques. Ainsi les politiques libérales des dernières décennies qui visent à limiter les dépenses publiques à seule fin de favoriser les intérêts de grands groupes pharmaceutiques démontrent aujourd’hui leur nocivité ! Pour le SNTRS-CGT, la loi de programmation pluriannuelle de la recherche doit être en rupture avec cette logique ! Le recherche fondamentale interdisciplinaire doit se poursuivre dans tous les domaines, la qualité des travaux et la pertinence scientifique doivent être les premiers critères de l’excellence des recherches.

Quelques conseils :

Tous les personnels sont placés soit en situation d’Autorisation Spéciale d’Absence (ASA), soit en télétravail dans les deux cas avec garantie du maintien du salaire quel que soit leur statut.

Nous vous rappelons que vous pouvez exercer votre droit de retrait de toute situation de travail « dont il a un motif raisonnable de penser qu’elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ». Pour se faire, vous devez avertir un représentant du personnel au CHSCTde votre décision et en informer votre hiérarchie et le médecin de prévention.

Des CHSCT spéciaux du ministère et des organismes de recherche publique ont été demandés par les représentants aux CHSCT, nous attendons les suites qui seront données à ces demandes.

Le mouvement social ne s’arrêtera pas avec la pandémie, il se préserve et lorsque nous sortirons de cette période nous devrons être déterminés pour le retrait de la loi de programmation de la recherche, de la réforme des retraites, de l’assurance chômage, pour le développement de nos services publics, l’augmentation générale des salaires, etc.

En attendant de pouvoir reprendre nos légitimes revendications par tous les modes d’expression dont les manifestations, nous devons faire preuve de solidarité et de fraternité.

Bon courage à tous, prenez soin de vos proches.

La communication du SNTRS-CGT : L’épidémie du Covid 19 : ou la nécessité d’une recherche fondamentale libérée de toute finalisation
L’infectiologie a toujours été le parent pauvre de la recherche en biologie en particulier concernant les zoonoses [1]. L’industrie pharmaceutique a peu investi dans ce domaine car il ne constituait pas un marché suffisamment rentable. La plupart des pathologies induites par les virus et bactéries n’affectaient pas les pays développés ne frappant que les populations à très faible pouvoir d’achat des pays en voie de développement. En conséquence, les gouvernements n’ont jamais encouragé la recherche publique à aborder ces champs de recherche.
La situation a changé dans les années 1980 avec le Sida. Mais après la validation des tri-thérapies, l’intérêt pour la virologie est retombé. Il en fut de même avec l’épidémie du virus H5N1.
Le cas du Covid-19 est exemplaire. Lire la suite

Nous vous proposons également en lecture :

Le communiqué fédéral FERC-CGT – prenons la mesure de la crise sanitaire et agissons
L’information de la confédération CGT – mesures face à la crise sanitaire liée au coronavirus
Le communiqué fédéral FERC-CGT « Enseignement supérieur et recherche : il faut garantir au mieux la santé des personnels ! »
Le compte rendu de la réunion du 13 mars avec la Ministre

Retrouvez toutes les communications sur LPPR

Une prescription totalement inadaptée au diagnostic !

Se saisissant du moment exceptionnel dans la vie de la nation que représente l’épidémie de Covid-19, le président de la République et avec lui le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation annoncent, sans autre forme de concertation, la mise en œuvre d’un ensemble de mesures dont la plupart étaient déjà contenues en germe dans les documents préparatoires de la Loi de Programmation Pluriannuelle pour la Recherche (LPPR) et qui avaient déjà valu une véritable levée de boucliers de la part de la profession.
Tels les médecins de Molière qui, après avoir multiplié purges et saignées, constatent que le malade est de plus en plus faible et mal en point, ils font le constat, aujourd’hui, que la recherche est au plus mal, qu’elle nécessite une intervention forte et sans précédent. Lire la suite

LPPR où en est-on ? Le point sur un projet de loi destructeur

Le gouvernement avait annoncé le 1er février 2019 par la voix d’Édouard Philippe sa volonté de proposer une loi pluriannuelle ambitieuse pour développer la recherche. Le moins que l’on puisse dire est que ce qui se dessine est tout le contraire. Décryptons !

Retrouver nos analyses

Nos conclusions :
La LPPR est une loi pour piloter la recherche grâce à une attribution discrétionnaire et inégalitaire de l’argent fléché sur des projets. L’emploi ne sera développé que sous la forme de postes précaires. Les personnels de la recherche et les équipes seront captifs, soumis envers la hiérarchie et contraints par les appels à projets. Cette loi s’inscrit aussi dans le cadre des politiques de site en remettant en cause le pilotage national des organismes de recherche en matière de recrutement et financement. C’est un coup décisif contre la liberté académique qui se prépare. Le ministère n’a évidemment que faire des revendications sur l’emploi et les budgets recherche portées par la communauté de l’ESR et nos organisations syndicales.

Cette LPPR là, nous n’en voulons pas. Nous vous appelons à participer aux assemblées générales et aux actions qui se développent en ce moment sur tous les sites académiques pour la refuser et imposer d’autres choix.

Le SNTRS-CGT appelle les collègues à débattre de leurs exigences pour l’ESR et à construire localement une mobilisation d’ampleur d’ici au 5 mars journée qui marquera le début d’une grève nationale de l’université et de la recherche publique.

ACTUALITE MOBILISATIONS

Pour la défense du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) Pour défendre nos statuts, nos conditions de travail et pour des rémunérations à la hauteur !

L’université et la recherche s’arrêtent à compter du 5 mars : Toutes et tous en grève !

Selon madame Frédérique Vidal, notre ministre, les personnels de l’ESR propageraient de "fausses nouvelles" sur le contenu de la Loi de Programmation Pluriannelle de la Recherche en préparation (LPPR). Dans une tribune publiée dans Le Monde, lundi 10 février 2020, elle en appelle à "un débat à la hauteur des enjeux" ! Mais comment débattre avec des personnes qui ne vous écoutent pas ? N’avons-nous pas exprimé nos revendications par de multiples canaux depuis de longs mois ? Et ces revendications ne sont-elles pas justement à la hauteur des enjeux ? Comment débattre avec un gouvernement qui ne répond aux revendications que par la répression, dans la rue, dans les universités et jusque dans l’enceinte même des lycées ? Lire la suite

Le SNCS-FSU et le SNTRS-CGT dénoncent les attaques de la CURIF contre l’existence des organismes de recherche

Suite à une étude intitulée « French research performance in context » commandée à la société Siris Academic, dont les syndicats des organismes de recherche ont eu connaissance, la CURIF (Coordination des universités de recherche intensive françaises) remet en cause l’existence des organismes de recherche français. Lire la suite

Les 13 et 14 mars, nous marcherons ensemble pour le climat et pour faire entendre nos revendications

Communiqué des organisations syndicales de l’ESR

Vendredi 13 mars, une journée de grève et de mobilisation inter-générationnelle portée par la jeunesse est prévue partout en France et dans de nombreux pays. Les étudiant·es, lycéen·nes et collégien·nes ont décidé « de ne pas rester les bras croisés face au changement climatique et à l’effondrement de la biodiversité ». Ils nous interpellent au travers d’une lettre [1] nous invitent à les rejoindre et à les soutenir.

Samedi 14 mars, un an après la Marche du Siècle qui a rassemblé des centaines de milliers de personnes, de nombreuses associations, organisations et collectifs citoyens appellent à une nouvelle mobilisation partout en France.

Après la réussite de la journée du 5 mars, les organisations syndicales de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR) signataires appellent à participer massivement à ces manifestations. Lire la suite

Affronter ensemble les crises sociales et écologiques, c’est urgent et vital !

Nous appelons tous les personnels des services publics à participer aux marches et rassemblements pour le climat dans tous les territoires les 13 et 14 mars

Nous faisons nôtres les alertes des scientifiques sur le réchauffement climatique et les atteintes à la biodiversité, leurs causes et les moyens possibles d’y répondre. Lire la suite

Le 5 mars, L’université et la recherche s’arrêtent à compter du 5 mars Toutes et tous en grève !

A Paris : Départ à 14h de l’Esplanade Pierre Vidal Naquet (parvis de l’Université Paris7/Diderot)
Métro RER C Bibliothèque François Mitterand en direction de la Sorbonne

Le 20 février, tous en grève et manifestation !

A Paris : Départ à 13h30 de Montparnasse vers la place d’Italie

Jeudi 6 février une nouvelle journée interprofessionnelle de grève et de manifestations à l’occasion du début des travaux de la commission spéciale de l’Assemblée Nationale se prépare.

Mobilisé-es et toujours aussi déterminé-es

Projet de loi sur la réforme des retraites : ni fait, ni à faire selon le conseil d’Etat

Dans son avis publié vendredi 24 janvier, le Conseil d’État émet un avis sévère sur le projet de loi de réforme des retraites.
Retraites : le Conseil d’État ne garantit pas « la sécurité juridique » de la réforme et a « jugé insuffisante » l’étude d’impact.

Le Conseil d’État (la plus haute juridiction administrative française) estime dans un avis publié le 24 janvier 2020 ne pas avoir eu le temps de « garantir au mieux la sécurité juridique » de la réforme des retraites. L’institution déplore aussi des « projections financières lacunaires » du gouvernement et le choix de recourir à 29 ordonnances qui « fait perdre la visibilité d’ensemble ».

Le Conseil d’État n’a pas apprécié de ne disposer que de trois semaines pour rendre son avis sur les deux projets de loi (organique et ordinaire), que le gouvernement a en outre modifiés à six reprises durant cette période ! Lire la suite

Rien n’est joué : le 24 janvier, et au-delà, engageons-nous, jusqu’à la victoire !

Ce vendredi 24 janvier est le jour de la présentation au conseil des ministres du projet de loi sur la réforme des retraites.

Cette date ne signifie en rien l’arrêt des mobilisations en cours, c’est juste la première étape du processus législatif. C’est pourquoi la mobilisation doit s’amplifier.

Lors des vœux de la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR) Frédérique Vidal, le 21 janvier 2020 au Musée de l’Homme, un rassemblement de plus de 300 personnes s’est tenu. Des représentants des organisations syndicales ont présenté leurs propres vœux pour une autre loi de programmation.

La ministre a fait des annonces concernant la loi de programmation pluriannuelle de la recherche, notamment sur le volet des rémunérations : 26 millions pour revaloriser les salaires des chargés de recherche et maîtres de conférence au moment de leur recrutement et 92 millions pour une revalorisation indemnitaire de l’ensemble des personnels en 2021. En divisant cette enveloppe par le nombre de personnels de l’ESR, cela correspond à 37€ bruts par mois et par personne. Même si « ce n’est qu’un début » selon les dires de la ministre, le chemin est long avant de pouvoir atteindre la rémunération moyenne de l’ensemble des personnels de la fonction publique d’État. Le reste de ses annonces a porté sur des modalités de recrutements hors statut, ce qui pour nous est inadmissible.

Lire la déclaration de la CGT lors de la réunion multilatérale avec la ministre le 22 janvier au matin.

Le SNTRS-CGT appelle à tenir partout dans les laboratoires et services des réunions et assemblées générales pour discuter ensemble de l’organisation de la grève et de la mobilisation du 24 et de ses suites. Nous nous adressons en particulier à toutes celles et tous ceux qui suivent le mouvement avec sympathie, mais hésitent à s’y engager : Oui, si nous nous mobilisons toutes et tous, nous pouvons gagner !

MANIFESTATIONS les 14,15, et 16 janvier : Retraite et suspension de l’âge pivot : ne soyons pas dupe !

Dès les premières lignes de son courrier en date du 11 janvier 2020, le Premier ministre est clair : « Je confirme la volonté du gouvernement de construire un système universel de retraites, par répartition et par points comportant un âge d’équilibre. »
En d’autres termes : aucune concession n’est faite sur le contenu du projet de loi, pas même sur l’instauration d’un âge pivot nommé ici « âge d’équilibre ». Il s’appliquerait pour tous dès l’entrée en vigueur du régime à points.
Alors, de quel compromis nous parle-t-on ? Lire la suite

A Paris rassemblement le 15 janvier 2020 à 12h !

devant le ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, place du Bataillon du Pacifique M°Bercy

Manifestation le 16 janvier 2020 !

Départ à 13h30 de Montparnasse à Place d’Italie

Défilé intersyndical enseignement supérieur recherche placé dans le cortège de la jeunesse après Solidaires et avant la CGT

MANIFESTATIONS les 9 et le 11 janvier : pour nos retraites solidaires, nous ne lâcherons rien !

Depuis plus d’un mois, les mobilisations dans notre pays contre le projet de réforme des retraites ne faiblissent pas. De très nombreuses actions ont eu lieu pendant toute la période de fin d’année : il n’y a pas eu de trêve. Dans de nombreux secteurs la grève est reconduite depuis le 5 décembre, la détermination est sans faille.

La population, malgré les pressions gouvernementales et médiatiques, soutient très majoritairement le mouvement social. Elle manifeste son soutien en versant massivement aux caisses de solidarité ou en participant aux initiatives initiées par les organisations syndicales et les grévistes.

Signe de la détermination, l’intersyndicale appelle à manifester et à faire grève ce jeudi 9 janvier, puis à la reconduire le vendredi 10 et à manifester le samedi 11.
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Retrouvezl’appel intersyndical de l’enseignement supérieur et la recherche pour le 9 janvier

Consultez la liste des actions dans votre région
Droit de grève : mode d’emploi

MANIFESTATION LE 17 DÉCEMBRE

PARIS

Départ 13h30 de la Place de la République en direction de la place de la Nation via Bastille

Le seul syndicat favorable aux annonces du premier ministre faites le 11 décembre est le syndicat des patrons : le MEDEF.

Il qualifie de « bon équilibre » les annonces gouvernementales.

Cherchez l’erreur…

Tous les effets négatifs que nous vous avions annoncés sont confirmés par la déclaration du 1er ministre.

Le gouvernement accélère la mise en place de son projet, la retraite à points pourrait démarrer dès 2022 .
Voici le calendrier d’entrée en vigueur de la réforme :

  • Pour les générations 2004 et postérieures, l’entrée dans le système à points se ferait à partir de 2022
  • Pour les générations 1975 et postérieures, elle se ferait en 2025.
  • Pour les générations 1960 à 1974 seront elles-aussi concernées par cette réforme, car elles se verront appliquer un dispositif comparable à celui que la CFDT, la CGC et la CFTC ont inventé avec le MEDEF pour l’Agirc-Arrco, avec une mesure d’âge qui s’appliquera pour tous dès 2022.
  • Même avec une carrière complète, une nouvelle condition d’âge serait établie à partir de la génération 1960, et le retraité subirait une décote s’il liquide sa pension avant cet âge.
    ◦ pour la génération 1960, la loi définira cet âge à 62 ans et 4 mois (décote pour un départ à 62 ans).
    ◦ pour la génération 1965, l’âge pivot sera de 64 ans en 2027.

Système par point ou pas, génération 1975 ou pas : il va falloir travailler plus longtemps pour une pension inférieure !

Ainsi, une décote supplémentaire sera appliquée sur un système de retraite à points qui déjà prévoit de baisser les pensions entre 20 et 40 % pour les personnels de l’enseignement supérieur et la recherche : double peine !

Le gouvernement ne veut pas prendre la mesure du niveau de mobilisation et de détermination des Français.

Le 17 décembre, un raz de marée doit envahir toutes les villes sur tout le territoire. Les personnels de l’enseignement supérieur et la recherche ont toutes les raisons de se joindre massivement aux cortèges, pour stopper la mise en place de cette réforme.

Le tract d’appel au 17 décembre du SNTRS-CGT
Le tract intersyndical de l’enseignement supérieur et de la recherche
Les analyses de la CGT sur le discours du 1er ministre :premiers éléments, suite du décryptage
Le tract d’appel au 17 décembre de la CGT fonction publique
Décryptage de la lettre de la ministre Frédérique Vidal

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Après le 5 décembre renforçons la mobilisation contre la réforme de la retraite à points - Revendiquons une autre politique de l’emploi dans la recherche

La journée d’action du 5 décembre, partout sur le territoire a rencontré un succès massif
Des témoignages de collègues faisant grève et manifestant pour la première fois de leur vie nous parviennent. Une journée d’action, même d’ampleur comme celle que nous venons de vivre, ne sera pas suffisante pour faire renoncer le gouvernement à la réforme des retraites à points.

Nous devons maintenir et amplifier la mobilisation dans chaque secteur
La baisse des pensions impactera tous les français et en particulier les fonctionnaires touchant peu ou pas de primes ce qui est le cas des personnels de l’enseignement et de la recherche.

Un mouvement historique s’engage sous nos yeux
Pendant des années, les pouvoirs en place nous ont asséné qu’il ne servait à rien de faire grève et de manifester, que tout était joué d’avance, que nous n’avions aucun pouvoir de faire changer les choses. A nous de démontrer ici et aujourd’hui qu’ils se trompent et que tous ensemble nous pouvons faire échec à ce projet de société où la solidarité n’existe plus, où la prédation des richesses crées par le fruit du travail de tous est devenue sans limite pour les possédants.

Rejoignez partout les assemblées générales qui s’organisent dès aujourd’hui 6 décembre
Venez débattre sur la réforme des retraites, échanger sur les améliorations à apporter au système actuel mais aussi sur les transformations profondes qui sont en train d’être mises en œuvre dans la fonction publique et dans le champ de la recherche et l’enseignement supérieur.

« Dès le 5 décembre : Mobilisons-nous En grève ! »

Le SNTRS-CGT appelle l’ensemble des travailleurs et travailleuses de la recherche à se mobiliser massivement contre le projet de réforme de retraite par points Macron-Delevoye.

De 20 à 40% de perte de pension…

Dans notre secteur, les simulations font apparaître une chute de 20 à 40% des montants de pension, pour une carrière complète.
A cela se rajoutera l’impact des « trous » dans la carrière (chômage, entrée tardive dans la vie active, congés parentaux, temps partiels) qui affectent en particulier les femmes.

… à laquelle s’ajoutera la baisse de la valeur du point Lire la suite

Carte des manifestations  : https://mobilisations-en-france.cgt.fr/news/map

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Voeux de l’intersyndicale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Au moment où Mme Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation adresse ses voeux, nous, organisations syndicales de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) -engagées dans la lutte pour le retrait du projet de loi sur les retraites- adressons nos voeux pour 2020 à l’ensemble du personnel et des étudiants de l’ESR. Nous souhaitons que nos luttes soient couronnées de succès pour obtenir : Lire la suite

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Le 9 octobre le SNTRS-CGT organise une journée d’informations et de débat sur la réforme des retraites au siège du CNRS - auditorium Campus Paris-Michel-Ange

POUR RETROUVER LA VIDEO DE CETTE JOURNEE

APRÈS LA CASSE DU CODE DU TRAVAIL, PUIS CELLE DU STATUT DE LA FONCTION PUBLIQUE, C’EST MAINTENANT AU TOUR DE NOS RETRAITES !
La réforme des retraites est construite sur un principe central : la part des dépenses de retraite du pays ne doit pas dépasser 14% du PIB quels que soient les besoins et la démographie. Elle est aujourd’hui de 13,8%. Avec la croissance du nombre des plus de 60 ans, elle devrait être à périmètre constant de prestations de 16,5% en 2050. Conséquence : en plafonnant à 14% du PIB la part des richesses qui sera consacrée au financement des pensions de retraite, c’est la part de chacun qui va diminuer. Que ce soit avec « l’âge pivot » du rapport Delevoye ou la durée de cotisation du Président de la République, les salariés devront donc travailler plus longtemps pour maintenir un certain niveau de pension. (lire la suite)

Pour stopper le projet Macron-Delevoye sur les retraites : mobilisons-nous à partir du 5 décembre pour défendre nos régimes de retraite, la solidarité entre les générations et pour obtenir de nouveaux droits !

Sous couvert d’uniformiser les systèmes de retraite, le projet Macron-Delevoye est construit sur un principe central : la part des dépenses de retraite du pays ne doit pas dépasser 14% du PIB quels que soient les besoins et la démographie.

Ce projet est en accord avec les recommandations de la Commission Européenne et le Conseil de l’Union Européenne qui préconisent pour la France que les dépenses de retraite "devraient en représenter 13,8 % en 2022, avant d’évoluer dans une fourchette comprise entre 11,8 % et 13,8 % à l’horizon 2070, suivant le taux de croissance retenu pour l’évolution dans le temps du PIB et de l’emploi". Or, avec la croissance du nombre des plus de 60 ans, si on veut préserver le niveau de prestations actuel, le financement des retraites devrait représenter 16,5% du PIB en 2050. Pour nous, le montant de la richesse consacré au financement des retraites ne peut pas être enfermé dans un % du PIB prédéfini et déconnecté des besoins car, en plafonnant au mieux à 14%, c’est la part de chacun qu’on va diminuer, que ce soit avec la mise en place de « l’âge pivot » du rapport Delevoye ou de la « durée de cotisation » du Président de la République. Pour tenter de préserver une partie de leur niveau de pension, les salarié·e·s seront obligé·e·s d’essayer de partir de plus en plus tard à la retraite. Lire la suite

Jeudi 5 décembre : toutes et tous en grève et dans l’action !

Les organisations syndicales et de jeunesse s’engagent à construire un plan d’action contre le projet de réforme de retraites par points et pour gagner un renforcement, une amélioration du système actuel de retraites solidaire et intergénérationnel.

L’émergence et la construction de luttes dans les différents secteurs professionnels, montrent la nécessité d’apporter des réponses aux salarié-es en termes d’emploi, de salaires, d’égalité entre les femmes et les hommes, de conditions de travail… Autant de sujets qui sont étroitement liés aux questions de la retraite et que l’actuel projet de réforme gouvernemental aggravera. Lire la suite

SUITE DE L’ACTUALITE

La recherche publique ne doit pas subir la loi de la jungle !

« Il faut une loi ambitieuse, inégalitaire, … oui inégalitaire, une loi vertueuse et darwinienne qui encourage les scientifiques, équipes laboratoires, établissements les plus performants à l’échelle internationale, une loi qui mobilise les énergies ». Par ses propos tenus le 26 novembre à l’occasion des 80 ans du CNRS le PDG de l’organisme, résumait très bien la philosophie de la politique de gouvernement. Et pour enfoncer le clou, il déclarait le lendemain au « Téléphone sonne » de France Inter « Il faut accepter que la recherche soit une activité élitiste, où y’a pas de la place pour tout le monde  ». Ainsi, le PDG du CNRS assume la mise en œuvre d’une politique inégalitaire.
Un non-sens scientifique.
Lire la suite du communiqué du SNTRS-CGT

Le SNTRS-CGT appelle à signer massivement la pétition non à une loi inégalitaire de la recherche.

Outre l’appel à la pétition, les réactions de la communauté scientifique aux propos du PDG du CNRS sont très nombreuses, nous vous proposons d’en prendre connaissance :

Blog de Sylvestre Huet
Article du monde signé par 16 chercheurs : "le darwinisme social appliqué à la recherche est une absurdité »
Article du monde de Frédéric Restagno : "Alors, je ne suis pas un bon chercheur !"

La loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) projette de déréguler de manière majeure les recrutements des personnels de la recherche

Lors de la cérémonie des 80 ans du CNRS, le 26 novembre, Emmanuel Macron l’a formellement annoncé : "les tenure track" et les CDI sur projets seraient pour lui la solution à la précarité et à la pénurie d’embauche dans la recherche et l’enseignement supérieur.
Qu’en est-il en réalité ?

Dérégulation à tout va : La tenure track !

La tenure track que l’on peut traduire par « voie menant à la titularisation » ou « titularisation conditionnelle » a le vent en poupe. Elle est proposée aussi bien par le groupe de travail « attractivité des emplois et des carrières scientifiques » préparant la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche, que par le CNRS avec son Contrat d’objectif et de Performance et l’Inserm avec son Plan Stratégique et reprise par E. Macron lors de son intervention le 26 novembre à la cérémonie des 80 ans du CNRS. Elle sera mise en œuvre à l’Inria en 2020 à titre expérimental. Elle est proposée aussi dans les projets d’Idex et d’Isites. Elle est déjà appliquée à Sciences Po depuis 2009 pour les postes relevant de la Fondation nationale des sciences politiques, dans des écoles d’ingénieurs et des écoles de commerce pour leurs propres corps d’enseignants. Lire la suite

"CDI" de projet ou la précarité à durée indéterminée

La loi fonction publique du 6 août 2019 crée un contrat de projet dont la durée doit être comprise entre un et 6 ans, renouvelable une fois.
E. Macron présente le contrat de projet comme « la solution » à la perte des savoirs et savoir faire liés au turn-over des CDD dans la recherche : que d’hypocrisie, quelle mascarade !
Le statut de fonctionnaire permet de recruter les personnels de la recherche, de conserver et même développer leurs compétences, savoirs et savoir faire tout au long de leur carrière.
En réalité, ces contrats de projet font partie des « outils » prévus dans la loi de transformation de la fonction publique pour contourner le statut de fonctionnaire et précariser les personnels. Lire la suite

Enjeux sociétaux liés aux questions environnementales et climatiques

Notre écosystème subit des transformations de grande ampleur. La contribution de l’activité humaine au changement climatique et à l’effondrement de la biodiversité en cours fait aujourd’hui l’objet d’un très large consensus scientifique. De nombreuses observations démontrent dès aujourd’hui que le système terrestre subit un changement majeur destructeur pour une partie du vivant tant animal que végétal et pour les sociétés humaines.
« Notre syndicat a pour buts propres de défendre les droits et intérêts professionnels, moraux et matériels, sociaux et économiques, individuels et collectifs des travailleurs de la recherche scientifique et d’agir pour la mise en œuvre d’une politique de la Recherche Scientifique conforme aux intérêts de la population et de la paix ». Pour le SNTRS-CGT, c’est d’abord le mode de production capitaliste qui est à l’origine de l’empreinte humaine dans les transformations de l’écosystème. Lire la suite

Communiqué de presse du SNTRS-CGT : Le SNTRS-CGT demande la suspension immédiate de la vente de tous les pesticides de la classe des SDHI en France

La commission nationale de Déontologie et des Alertes en matière de santé publique et d’environnement (cnDAspe) vient le 19 novembre 2019 de valider l’alerte lancée par des scientifiques de l’Inserm, du CNRS, de l’INRA et de l’APHP sur la dangerosité d’une classe entière de pesticides (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase, enzyme intervenant dans la respiration cellulaire, SDHI) autorisée depuis plus de 40 ans, mais utilisée massivement comme fongicide depuis quelques années seulement.
Lire la suite

Communiqué de presse du SNTRS-CGT : « Cachez cette pauvreté qu’on ne saurait voir : suppression de l’observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale ».

L’annonce de la suppression, à partir de 2020, de l’observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) est un affront de plus dans une période de climat social tendu suite à la politique antisociale, répressive et autoritaire du gouvernement.
L’ONPES a été créé en 1998 par la loi relative à la lutte contre les exclusions. Il répond à une demande des associations œuvrant dans ce champ et est constitué de trois collèges, dont un composé de chercheurs et universitaires. Sa mission est de rassembler des données, faire réaliser des études, diffuser l’information et « contribuer au développement de la connaissance [de la pauvreté], notamment dans des domaines mal couverts par les études statistiques ». Il collabore étroitement avec le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion (CNLE). Lire la suite

Communiqué de presse du SNCS-FSU, SNTRS-CGT, SGEN-CFDT Recherche EPST, SNPTES, SUD Recherche EPST

Nous venons d’apprendre, par la direction des ressources humaines du CNRS, que le président du CNRS a décidé de conserver les 250 promotions en hors-classe pour les chargé·e·s de recherche (CR) de classe normale initialement prévues pour l’année 2019.

Nous sommes satisfaits de cette décision pour les carrières des CR concerné·e·s, et nous nous réjouissons que la direction du CNRS ait été convaincue par nos arguments pour ne pas réduire les possibilités de promotions des CR.

Nous remercions l’ensemble des personnels du CNRS mobilisés pour la pétition que nous avions lancée. Nous resterons vigilants pour l’amélioration des carrières de tous les personnels, technicien·ne·s, ingénieur·e·s et chercheur·e·s de l’établissement et, solidairement, de tous les EPST. Lire notre dernière communication

Communiqué de presse : Le gouvernement abandonne la lutte contre les dérives sectaires

Le gouvernement a annoncé la fusion de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), au sein du Ministère de l’intérieur, avec le comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR). Sur l’équipe de 15 personnes qui travaillent pour la mission, seules 3 seraient maintenues. Lire la suite

Communiqué de presse du SNTRS-CGT - Budget 2020 : un budget d’austérité préparant une restructuration d’ampleur

Le projet de loi de finances 2020 affiche 500 millions d’euros et 2% d’augmentation pour le MESRI : 3 fois moins en euros (et 2 fois moins en pourcentage) que pour l’armée !!
L’augmentation cumulée depuis le début du quinquennat atteint 1,7 milliards sur 3 ans nettement inférieure à 0,1% de PIB.
Le gouvernement met en avant cette augmentation comme preuve de sa volonté d’investissement dans l’enseignement supérieur et la recherche. Si c’est une blague, elle est d’un goût douteux ! Lire la suite

Tract du SNTRS-CGT Loi Sauvadet : soutenus par le ministère, les organismes de recherche l’ont délibérément sabotée

Bilan de la loi Sauvadet : Les organismes de recherche, soutenus par le Ministère, ont délibérément restreint l’application de la loi Sauvadet.

Le marché du travail dans l’ESR poursuit sa dérèglementation sauvage avec comme seule perspective pour les nouveaux embauchés des contrats, rien que des contrats.

NON à la régression : l’urgence impose de créer des emplois de fonctionnaires pour développer la recherche et le service public d’enseignement supérieur et pour résorber la précarité. Lire la suite

Communiqué de presse : La Direction de l’État veut cantonner les organismes nationaux de recherche au rôle de simples exécutifs de la recherche

Le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres) a entre autres missions l’évaluation des établissements d’enseignement supérieur et leurs regroupements ainsi que des organismes de recherche, de l’ANR (Agence nationale de la recherche) mais aussi des unités de recherche à la demande de leur établissement de tutelle, enfin le Hcéres évalue les projets labellisés du PIA (programmes d’investissement d’avenir). Ses missions en font l’outil ministériel de restructuration de l’ESR. Lire la suite

La CGT se mobilise pour le référendum d’initiative partagée sur ADP

RIP ADP : première escale vers la démocratie

La procédure pour demander un référendum d’initiative partagée (RIP) sur l’avenir d’ADP a été gagnée, c’est la première étape d’un processus complexe et c’est une première en France !

L’enjeu de ce référendum porte sur une proposition de loi visant à « Affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris ».

Il réside aussi et surtout dans une exigence de plus de démocratie, dans la capacité des citoyennes et citoyens à décider du devenir des biens et richesses de la nation, ce qui n’a pas été le cas, par exemple, lors des privatisations des autoroutes…

Pour gagner ce référendum, il faut maintenant que 4,7 millions de citoyennes et citoyens le demandent dans un délai de 9 mois (du 13 juin 2019 au 13 mars 2020).

Soutenir le référendum sur ADP(pensez à vous munir d’une pièce d’identité)

SITUATION INIST ET RESULTATS DE NOTRE ENQUETE

Suite à l’AG des personnels de l’INIST (Institut de l’information scientifique et technique) organisée il y a un peu plus d’un an le 6 juin 2018 par le SNTRS-CGT et le SNCS-FSU, dans un contexte de "plan social" délétère à l’Institut, nos deux syndicats ont décidé de réaliser un questionnaire à destination de tous les agents CNRS.

Guidés par l’idée que l’extension ou la transformation de l’INIST ne pouvait pas se faire sans la participation des personnels de l’institut avec leurs compétences, expériences et qualifications, le but de ce questionnaire était double :

  • informer les collègues des multiples activités de l’INIST dans une période où la montée des besoins d’appui en matière d’IST (Information scientifique et technique) est très forte et rapide, tant pour des raisons de fond scientifiques, que pour des raisons de politique de la science.
  • sur la base de ces informations recueillir l’appréciation et les propositions des collègues.

Plus de 500 personnes ont répondu. Il en ressort que de nombreux services de l’INIST sont peu ou mal connus des chercheurs et IT de l’organisme, à l’exception des services d’accès aux revues comme BibCNRS. Concernant la qualité du travail fourni les retours sont bons dans l’ensemble. La demande pour de nouveaux services est forte, bien sûr en termes d’accès ouvert aux publications mais notamment aussi en matière d’entrepôts de données et d’assistance à la gestion des données de la recherche.

Vous pourrez lire les résultats complets de l’enquête

Une conclusion s’impose pour nous : l’immensité des besoins en matière d’IST nécessite des moyens à la hauteur, et il est clair que l’INIST avec son expérience de très longue durée peut y jouer une place majeure. Encore faut’ il parier sur l’humain, sur les compétences, les aspirations et les valeurs des personnels. Ce n’est pas ce qui a été fait par la direction du CNRS qui a privilégié la recherche de l’économie d’Equivalents Temps Pleins Travaillés.

Nous avons demandé conjointement une entrevue à la direction de la DIST (Direction de l’information scientifique et technique) et à la DGDS (Direction générale déléguée à la science) sur ce point.

Le changement et les évolutions nécessaires ne peuvent pas se faire sur le dos des personnels et sans leur participation.

PLENIERE DU COMITE NATIONAL LE 4 JUILLET : Rassemblement à partir de 8h rue des Saints Pères

Pour les 10 ans à venir :

- Doubler les effectifs de personnels titulaires des organismes de recherche (EPST),
- Porter l’effort budgétaire dans les EPST et la recherche universitaire à 1% du PIB, ce qui veut dire au moins un milliard d’euros supplémentaire par an pour les financements pérennes.

Dans le cadre de la politique de réduction des dépenses publiques définie par le projet de loi de la réforme de la Fonction publique, le Premier ministre a clairement annoncé la couleur : rechercher des gains de productivité en mutualisant les services et en réduisant les effectifs et la masse salariale.
Le SNTRS-CGT réaffirme la nécessité de continuer à recruter de manière massive sur postes de titulaires dans le but de maintenir l’attractivité de la recherche publique et de résorber la précarité actuelle.

Le SNTRS-CGT avance les revendications immédiates suivantes :

• Prendre en compte toute l’ancienneté acquise dans le privé, les fondations, à l’étranger, etc. Comptabiliser dans l’ancienneté les années de thèse qui doivent être considérées comme des cursus pré-professionnels.
• Lever les blocages de carrière en fusionnant des grades pour obtenir des corps à deux grades au plus avec un déroulé de carrière sur ces deux grades comme le prévoyait le PPCR.
• Mettre en place immédiatement des plans exceptionnels de reclassements dérogatoires au statut compte tenu du blocage important dans les corps d’assistants ingénieurs, techniciens et adjoints techniques.
• Débloquer les changements de grade et de corps en appliquant des taux promus/promouvables de 15% au minimum comme c’est l’usage dans de nombreux corps de la fonction publique.
• Aligner les rémunérations des contractuels sur celles des fonctionnaires.
• Revaloriser les rémunérations des doctorants qui doivent correspondre au premier échelon de la grille des chargés de recherche.

De l’argent , il y en a : lire notre communiqué "A quoi sert le crédit impôt recherche ?"
Lire l’intégralité du communiqué "Make CNRS great again !"

Le SNTRS-CGT appelle les personnels à se mobiliser dans toutes les actions pour la défense de la fonction publique et le développement de la recherche publique dans l’intérêt général.

Si vous êtes sur Paris et sa région le 4 juillet, venez participer au rassemblement à l’occasion de la plénière du comité national à 8h15 au 45 rue des Saints Pères

POUR DEMANDER DES POSTES DE TITULAIRES ET DES BUDGETS RECURRENTS SIGNIFICATIFS POUR LES LABORATOIRES DE RECHERCHE

La réunion plénière du Comité national de la recherche scientifique (CoNRS) du 4 juillet prochain est un événement important pour l’ensemble de la communauté scientifique. Instance collective composée du conseil scientifique et des conseils scientifiques d’institut du CNRS, des sections spécialisées dans chacune des disciplines et des commissions interdisciplinaires, le Comité national de la recherche scientifique (CoNRS) joue un rôle essentiel dans la vie scientifique française. Lire la suite

BOYCOTT DU CNESER EXCEPTIONNEL : LE GOUVERNEMENT DOIT ENTENDRE LA COMMUNAUTÉ UNIVERSITAIRE !

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, UNEF ont boycotté le CNESER exceptionnel de ce jour et demandent solennellement au gouvernement de retirer l’amendement modifiant la présidence du CNESER disciplinaire.Lire la suite

RETROUVER L’ENSEMBLE DES RÉSULTATS DES ÉLECTIONS AU CAES DU CNRS : Résultats

RETROUVER L’ENSEMBLE DES RÉSULTATS DES ÉLECTIONS AU CNESER : Résultats

CAHIER D’EXPRESSIONS ET DE REVENDICATIONS

A l’heure où le gouvernement poursuit son « grand débat » et où des Directions d’organismes lancent des concertations pour contribuer à la future « loi de programmation de la recherche », le SNTRS-CGT propose à l’ensemble des personnels travaillant dans la recherche publique d’exprimer leurs revendications. Pour cela, nous vous transmettons un cahier d’expressions et de revendications qui permettra de faire entendre votre voix. Nous souhaitons aussi par-là mettre en œuvre une réflexion collective qui permettra de nous mobiliser ensemble pour notre avenir, celui de la recherche publique, de la fonction publique et du service public.

Nous ne pouvons pas rester isolés, submergés par les problèmes et le mal-être. Seuls nous sommes impuissants, ensemble nous nous donnons les moyens d’agir pour empêcher les mauvais coups qui sont portés par le gouvernement aux salariés du public et du privé. L’avant-projet de loi sur la « transformation de la fonction publique » voulue par le gouvernement en est un élément récent particulièrement destructeur. Si cette loi était adoptée, elle aurait pour conséquence le bouleversement de l’intervention publique à tous ses niveaux.

Nous vous proposons une version électroniquede ce cahier à remplir en ligne. Une version papier à télécharger et à discuter avec vos collègues de travail autour de vous et à retourner si vous le désirez à votre section locale du SNTRS-CGT, est également disponible. Nous vous incitons aussi à participer aux contributions ou rédactions collectives qui pourront avoir lieu au sein de votre laboratoire ou sur votre site.

Le SNTRS-CGT remettra les résultats de cette consultation à la Ministre fin juin 2019.

TOUS DANS L’ACTION LE 9 MAI DANS TOUTE LA FONCTION PUBLIQUE

Avec le SNTRS-CGT préparons l’appel à la grève et aux manifestations du 9 mai dans toute la fonction publique

Le projet de démantèlement du statut général des fonctionnaires, faussement appelé « projet de transformation de la fonction publique », a pour but de supprimer la liberté d’expression des agentes et agents afin de faciliter la privatisation des services publics.
Non, nous ne forçons pas le trait en parlant ainsi ! La lecture du projet de loi ne laisse planer aucun doute,voici deux mesures, parmi bien d’autres , qui en attestent :

  • la création d’une nouvelle sanction dans la fonction publique d’État dont notre secteur fait partie. La hiérarchie pourra mettre à pied un agent pour une durée maximale de trois jours, sans que la CAP (instance disciplinaire) soit consultée. Une mise à pied signifie que l’agent est privé de son salaire !
  • le transfert de missions à des intérêts privés par externalisation se traduira par un dispositif de détachement automatique des fonctionnaires. Un retour vers la fonction publique reste une option possible à la fin du contrat, mais comment porter le moindre crédit à cette possibilité lorsque les missions auront disparu dans nos établissements ? Lire la suite

Appel intersyndicale de l’ESR pour l’action du 9 mai !

POUR NOS DROITS POUR NOS SALAIRES POUR LA FONCTION PUBLIQUE

LE PROJET DE LOI DIT DE TRANSFORMATION DE LA FONCTION PUBLIQUE RENDU PUBLIC LE 13 FÉVRIER, C’EST  :

PLUS DE PRÉCARITÉ
PLUS D’ARBITRAIRE ET DE FAVORITISME
MOINS D’EFFECTIFS ET DE MOYENS POUR EXERCER NOS MISSIONS :

Lire l’appel de l’UFSE-CGT pour le 19 mars

Personnels de recherche : Pour la défense de la recherche publique et de ses personnels

Les attaques contre la recherche publique et l’enseignement supérieur sont d’une
ampleur jamais vue dans le passé. Le 11 mars, la Ministre, Mme Vidal, va présenter au CNESER (Conseil National de l’Enseignement Supérieur et la Recherche) trois textes que la CGT combat :

  • l’augmentation des frais d’inscription à l’Université des ressortissants non communautaires,
  • la remise en cause de la formation des enseignants,
  • le projet de loi de programmation de la recherche.
    Le 12 mars toutes les organisations syndicales, étudiantes et des parents d’élèves
    appellent à une mobilisation nationale contre l’augmentation des frais d’inscription à
    l’Université. Elles déposeront au Ministère les 310 000 signatures de la pétition contre cette mesure et feront état des multiples prises de position dans les conseils des universités et des EPST. Pour la CGT, les personnels de la recherche ont tout intérêt à rejoindre ce mouvement pour faire entendre leurs revendications. Lire la suite

COMMUNIQUE DE LA CGT FONCTION PUBLIQUE : Casse de la fonction publique : la CGT ne laissera pas faire !


Ce 13 février, le secrétaire d’Etat en charge de la Fonction publique a convoqué un Conseil commun de la Fonction publique dans des conditions plus que problématiques (voir la déclaration unitaire des 9 organisations syndicales jointe à ce communiqué).

Dans son propos introductif, le secrétaire d’Etat a tutoyé les sommets de la provocation et de la malhonnêteté en vantant son attachement au dialogue social et au respect du rôle des représentants des personnels.
Quelle terrible contradiction en effet entre ce discours et les faits, puisqu’aucune des propositions des syndicats émises depuis des mois n’est réellement prise en compte et que le gouvernement confirme sa volonté d’assécher les compétences des organismes consultatifs. Lire la suite

CONTRAT DE CHANTIER DANS LA RECHERCHE PUBLIQUE : PLUS DE PRECARITE POUR LES PERSONNELS, PLUS D’INSTABILITE POUR LES LABORATOIRES

Les députés de la république en marche (LREM) proposent d’introduire dans la loi PACTE un article additionnel au code de la recherche permettant aux établissements publics à caractère industriel et commercial et à certaines fondations reconnues d’utilité publique ayant pour activité principale la recherche publique d’embaucher des personnels contractuels pour la durée d’un « projet » ou d’une « mission » en introduisant les contrats à durée indéterminé de chantier : CDIC.

Le SNTRS-CGT demande aux parlementaires de se prononcer contre l’amendement de LREM Lire la suite
Lire l’intégralité du communiqué

COMMUNIQUE DU SNTRS-CGT : Loi Pacte pour la recherche Au diable la déontologie !

Le projet de loi Pacte (Plan d’action pour la croissance des entreprises) est un texte fleuve de 73 articles qui vise selon le gouvernement à simplifier la vie des entreprises pour les rendre plus compétitives. L’article 41 selon Mme Vidal est un élément fondamental du projet de loi. Il doit permettre de « créer davantage de passerelles entre le monde de la recherche et le monde de l’entreprise afin de renforcer la dynamique d’innovation source de compétitivité des entreprises ». Lire la suite

UNE LOGIQUE DE PRIVATISATION DE L’ACTION ET DES POLITIQUES PUBLIQUES QUE LA CGT APPELLE A COMBATRE !

Dans la fonction publique, pourquoi les augmentations générales sont indispensables ?


Pour préserver la grille indiciaire, pour mieux reconnaître les qualifications, pour améliorer les déroulements de carrière et pour augmenter le pouvoir d’achat des agents de la Fonction publique, il est donc absolument indispensable de revaloriser la valeur du point.

C’EST CE QUE LA CGT CONTINUE ET CONTINUERA DE REVENDIQUER !

Augmentations salariales et créations d’emplois : NOS REVENDICATIONS SONT PARFAITEMENT FINANÇABLES

DAVANTAGE DE CROISSANCE, MOINS DE CHOMAGE : FINALEMENT, LA DEPENSE PUBLIQUE... CE N’EST PAS SI MAL !

Pour les missions publiques, l’intérêt général, les citoyen-ne-s, les agents : proposons d’autres choix !

Serviteurs du capital, les pouvoirs publics actuels entendent opérer une privatisation la plus poussée possible de toutes les dimensions de l’action publique. Source nouvelle de profits pour le capital le périmètre de l’action et des politiques publiques serait le plus restreint possible, la réduction des prélèvements fiscaux et sociaux et la baisse de la dépense publique seraient poursuivies, les suppressions pluriannuelles de services et d’emplois publics seraient encore amplifiées, le citoyen usager du service public deviendrait un client consommateur de services tarifés, les moyens budgétaires et les modalités de gestion des personnels feraient l’objet d’une contractualisation généralisée avec, entre autre conséquence, la mise en extinction et la liquidation du statut général des fonctionnaires, un recours accru aux contractuels... Lire la suite

Le statut général doit garantir l’indépendance des fonctionnaires

Alors que le secrétaire général de l’Élysée est visé par une enquête sur un potentiel conflit d’intérêt entre les emplois qu’il a occupé successivement dans la Fonction publique et dans une multinationale, le gouvernement entend faciliter encore d’avantage le « pantouflage ». lire la suite

Pétition pour l’avenir de la Fonction publique
Signez-la ! Faites-la signer !
C’est un outil complémentaire à notre déploiement syndical pour élever l’indispensable rapport de forces pour imposer une politique en rupture avec celle actuellement menée.

DÈS LE 22 JANVIER ET JUSQU’AU RETRAIT DU PROJET, MOBILISONS-NOUS POUR OBTENIR L’ANNULATION DE LA HAUSSE DES FRAIS D’INSCRIPTION POUR LES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS EXTRACOMMUNAUTAIRES !

Le Premier ministre a annoncé, le 19 novembre 2018, une hausse des frais d’inscription pour les étudiant.e.s étranger.e.s extra-communautaires. Ces frais s’élèveraient dès la rentrée 2019 à 2770 € en licence et à 3770 € en master et en doctorat.
Cette augmentation mettrait en difficulté financière les étudiant.e.s étranger.e.s parmi les plus précaires et risquerait de faire renoncer nombre d’entre eux/elles à leur projet d’études en France. Lire la suite

RETROUVER L’ENSEMBLE DES RÉSULTATS DES ÉLECTIONS AU CT DU CNRS :

Résultats des élections professionnelles au Comité Technique (CT) du CNRS

Ensemble des résultats dans les organismes de recherche et au CT du ministère MESR

Vos élus SNTRS-CGT au Comité Technique (CT) du CNRS

Vos élus SNTRS-CGT dans les CAP et vos représentants SNTRS-CGT dans les CCP

RETROUVER LES VIDÉOS DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE :

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LE NERF DE LA GUERRE :

Le financement de la recherche via les appels à projet ou comment déstructurer la recherche publique.

Découvrez en moins de 5 minutes les analyses et revendications de la CGT.

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INGÉNIEURS ET TECHNICIENS :

Ingénieurs et techniciens, la CGT est à l’écoute de vos préoccupations.

Aux élections professionnelles de 2018, un seul vote pour que ma voix compte.

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ÉGALITÉ AU TRAVAIL :

La CGT, forte de ses 660 000 syndiqué·es, est la 1ere organisation féministe de France.

Elle est en pointe dans la lutte pour l’égalité Femme/Homme, contre les violences sexistes, sexuelles et les LGBTIphobies.

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SANTE AU TRAVAIL :

Santé au travail, conditions de travail, maladie professionnelle, accident de travail, lutte contre les violences et le harcèlement

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LA NOUVELLE GOUVERNANCE DU CNRS OU LA DÉRÉGULATION SANS LIMITE !

Il faut réduire les dépenses de l’État, il faut réduire le nombre de fonctionnaires.
Il faut rénover le service public :
• en introduisant les techniques managériales du privé
• en recrutant des cadres issus du privé
• en recourant encore plus massivement à l’emploi précaire
• en individualisant les rémunérations afin d’attirer les talents
• en dynamisant le dialogue social par la fusion des CT et des CHSCT et la réduction du rôle des CAP qui ne traiteraient plus du déroulement de carrières mais uniquement des recours en cas de sanctions.

Telles sont les orientations écrites par le Comité interministériel de transformation de l’action publique 2022 du 1er février 2018. Lire la suite

- >https://www.dgdr.cnrs.fr/elections/csi/resultats/CSI procès verbal de réultats.pdf]

LE SNTRS-CGT, UNE FORCE POUR VOUS DEFENDRE ET UN RESEAU DE COLLEGUES , D’ELUS A VOS COTES AU QUOTIDIEN

Campagne d’avancement des ingénieurs et techniciens au CNRS (CAP) :

La campagne des dossiers Sirhus 2018 est ouverte jusqu’au 22 juin 2018. Le SNTRS-CGT tient à vous communiquer des informations importantes au sujet de cette campagne et ses conséquences sur votre carrière. Cette année encore l’austérité réduit considérablement les possibilités de changement de corps au choix, puisqu’elles sont liées au nombre de recrutements de fonctionnaires.
L’entretien annuel et le dossier d’activité sont des éléments importants de votre suivi de carrière. Votre dossier vous suivra en cas de changement de laboratoire et de départ en détachement. Si vous êtes promouvable, il est fondamental, car c’est sur lui que les instances, qu’elles soient ad hoc ou statutaires (les Commissions Administratives Paritaires, CAP), formeront leur jugement. (lire la suite)

LE SNTRS-CGT VOUS INFORME DE SES ACTIONS MENEES A DESTINATION DU MINISTERE POUR L’AMELIORATION DES DROITS DES PERSONNES

Sujétions et astreintes :

Depuis janvier 2014, le SNTRS-CGT travaille sur l’amélioration de la prise en compte des sujétions et astreintes par les organismes de recherche. Nous avons obtenu de la part de la direction du CNRS l’ouverture d’une concertation avec les représentants des organisations syndicales pour étudier une meilleure prise en compte des populations concernées par ce régime indemnitaire. Suite à la disparition de la PPRS, remplacée par le Rifseep, un décret est en préparation pour définir les nouvelles modalités d’attribution des sujétions et astreintes dans la recherche. Le SNTRS-CGT alerte la ministre pour que les droits à indemnisation couvrent toutes les situations ainsi que toutes les catégories de personnels. (lire le courrier envoyé à la ministre)

Indemnité Kilométrique Vélo :

Le SNTRS-CGT avec les autres syndicats CGT du MESRI ont envoyé un courrier commun à la Ministre de de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et de l’Innovation pour demander l’application de l’Indemnité Kilométrique Vélo (IKV). (lire le courrier envoyé à la ministre)

HARCELEMENT ET AGRESSIONS SEXUELS

Le SNTRS-CGT assure un suivi sur les événements graves survenus à l’ex-laboratoire Urmite de Marseille :

Le SNTRS-CGT ne lâche rien des dossiers qu’il suit, retrouvez notre communiqué de presse sur les propos déplacés Pr Didier Raoult lors de l’inauguration du bâtiment de l’IHU de Marseille.

A l’occasion de l’inauguration, le 28 mars 2018, du bâtiment de l’IHU, où ne s’est d’ailleurs rendu aucun ministre, aucun représentant du CNRS et de l’INSERM, le Pr Didier Raoult a fait preuve d’un humour tout particulier ! Selon le journal La Provence et le site d’information Marsactu, il serait revenu, au cours d’un entretien avec la presse, sur les accusations de harcèlement et d’agressions sexuels à l’encontre d’un directeur de recherche de son unité. Il aurait déclaré « Je vous remercie d’avoir décrit ce lieu comme un lupanar. J’ai fait installer un distributeur de capotes anglaises ». (lire la suite)

REFUSONS LA POLITIQUE TARIFAIRE DES GRANDS EDITEURS SCIENTIFIQUES COMMERCIAUX

Le SNTRS-CGT appelle à signer la pétition lancée par des chercheurs du CNRS contre la politique tarifaire des grands éditeurs scientifiques commerciaux :

Le consortium Couperin, qui regroupe les universités et organismes de recherche français pour les questions touchant à l’accès aux publications électroniques, est actuellement engagé dans des négociations tarifaires difficiles avec l’éditeur Springer. Ces négociations étant dans l’impasse, Springer a annoncé que, à partir du 1er avril, il couperait l’accès à ses contenus de 2018 pour les institutions membres du consortium, avant de suspendre cette décision le 4 avril. À l’initiative d’un petit groupe de chercheurs CNRS, une pétition vient d’être mise en ligne pour dire publiquement que nous soutenons la position de Couperin, que les éventuelles mesures de rétorsion de Springer ne nous effraient pas, et que nous nous félicitons de ce début de résistance institutionnelle à la politique tarifaire des grands éditeurs scientifiques commerciaux.

Voici un lien vers cette pétition : https://www.change.org/p/sandrine-malotaux-springer-nous-pouvons-nous-en-passer-springer-we-can-do-with

Moratoire sur le projet de fusion à marche forcée INRA- IRSTEA : Négociations immédiates entre Organisations Syndicales et ministères !

Nos organisations syndicales se sont rencontrées le 29 Mars afin de discuter de la situation créée par l’annonce de la fusion INRA-IRSTEA, décidée par les Ministres de la Recherche et de l’Agriculture. Par lettre de mission rendue publique le 6 février, les deux ministres de tutelle ont chargé les deux PDG de nos instituts de « réfléchir » à ce « rapprochement » mais en leur fixant deux contraintes majeures : un EPST unique devrait être créé au 1er janvier 2020 et son budget serait plafonné à la somme des budgets actuels de l’INRA et de l’IRSTEA ! Pour y parvenir, à eux (et donc à leurs personnels) de se débrouiller. Lire la suite

Communiqué du SNTRS-CGT : Première rencontre du SNTRS-CGT avec Antoine Petit, PDG du CNRS

Le SNTRS-CGT, en tant que premier syndicat représentatif au CNRS, a eu le 22 février au matin la primeur des rencontres organisées par Monsieur Antoine Petit, nouveau Président directeur général, avec les organisations syndicales.

Le SNTRS-CGT a présenté sa démarche revendicative, force de propositions afin d’obtenir des avancées pour les personnels. Nous avons abordé les dossiers d’actualité.Lire la suite

Communiqué du SNTRS-CGT à propos de la fusion INRA-Irstea

C’est maintenant officiel : les grandes manœuvres ont commencé.
La fusion entre Irstea et l’Inra est annoncée pour janvier 2020. La copie devra être rendue pour le 1er juillet 2019.

L’Irstea est dans une situation délicate depuis de nombreuses années. Les politiques budgétaires qui lui ont été appliquées se sont traduites par une cure d’amaigrissement, perte continue du nombre de postes (-79 ETPT (équivalent temps plein travaillé) sous plafond en 5 ans !) et une asphyxie financière. En effet plus de 90% des dotations de service public sont consommés par les salaires des permanents et l’enveloppe des ressources propres diminue car 85% sont d’origine publique. Cette dégradation continue limite les capacités de travail et d’investissement de l’organisme, jusqu’à mettre en péril son existence. Ces dernières années le budget a été difficile à équilibrer. Le statu quo n’était plus possible. Le personnel, avec ses organisations syndicales, s’est mobilisé pour faire connaître et reconnaître le travail de recherche réalisé par l’Irstea et demander des moyens de fonctionnement pérennes pour que ces missions continuent d’être assurées. Un diagnostic d’instabilité structurelle a été confirmé par l’audit stratégique des inspections générales de la recherche et de l’agriculture, rendu public en février 2016. Ce dernier proposait quatre scénarios d’évolution possible, dont celui du rapprochement avec l’INRA, qui vient d’être retenu par les ministères de tutelle. (Lire la suite).

Etes-vous satisfait.e de votre salaire de janvier ? (réjouissez-vous, car vous gagnerez encore plus moins de sous !)

Sachant qu’en janvier les salaires subissent une augmentation du taux de retenue pour pension civile, une baisse du montant de la prime, et une augmentation de la CSG, car :
- Le taux de retenue pour pension civile passe de 10,29% à 10,56%
- Le montant de votre prime (IFSE) servie en janvier baisse par rapport aux 4 mois précédents (le montant est à retrouver sur votre décision IFSE reçue en septembre 2017)*
- La GIPA et le CIA ne sont versés qu’une fois (en décembre pour ceux qui en ont bénéficié)
- Le taux de prélèvement de la CSG augmente** et sera compensé, mais de manière rétroactive (voir communiqué)

Le gouvernement nous souhaite une bonne année 2018 !

Cette année, le salaire des fonctionnaires va baisser.
Il s’agit d’une rupture d’un engagement de campagne d’Emmanuel Macron.

« C’est parce que le travail est essentiel qu’il doit aussi payer de manière juste et c’est donc pour cela que tous les travailleurs et toutes les travailleuses verront leur pouvoir d’achat augmenter avec notre réforme de la prime d’activité et notre réforme du financement du chômage. Tous les travailleurs, toutes les travailleuses, qu’ils soient fonctionnaires, indépendants, entrepreneurs, professions libérales, salariés, verront leur pouvoir d’achat augmenter » C’est ce que déclarait le candidat Macron à Caen en mars 2017. Lire la suite

Le SNTRS-CGT lance une pétition pour la revalorisation de la prime des chercheurs

Le montant de la PRIME de RECHERCHE des chercheurs des organismes publics de recherche est ridiculement bas, c’est injustifié et inacceptable.
Son montant doit être REVALORISÉ au niveau des ingénieurs de recherche

Le niveau des primes de l’ensemble des titulaires de la fonction publique d’Etat hors enseignants représente 31% de leur rémunération brute globale, la prime de recherche attribuée à tous les chercheurs varie entre 1% et 3,5% de leur salaire brut suivant le grade et l’organisme.
Le SNTRS-CGT vous invite à participer à cette lutte, en signant et en faisant signer la pétition

Investissons dans l’enseignement supérieur et la recherche : NON à l’austérité, la précarité et la sélection

Les syndicats soussignés appellent à se mobiliser le 16 novembre contre la politique du gouvernement

Le gouvernement Macron accumule les mesures contre les agent.e.s de la Fonction Publique et les jeunes : gel de la valeur du point d’indice, rétablissement de la journée de carence, report de mesures indiciaires liées à la mise en œuvre de PPCR, hausse de la CSG à 1,7% sans compensation pérenne, perspective de 120 000 suppressions d’emplois dans la fonction publique. Lire le communiqué intersyndical

MOBILISONS-NOUS ENSEMBLE POUR NOS SALAIRES ET NOS CARRIÈRES
MOBILISONS-NOUS ENSEMBLE POUR LES MISSIONS PUBLIQUES, LE STATUT ET NOS CARRIÈRES

Lettre ouverte à la Ministre sur les CAP sur l’affaire l’URMITE

Lettre ouverte de la secrétaire générale du SNTRS-CGT à Madame Frédérique Vidal, Ministre du MESRI, Madame Marlène Schiappa, Secrétaire d’état à l’égalité entre les femmes et les hommes, Monsieur Gérard Darmanin Ministre de la Fonction Publique

Budget 2018 de la Recherche : où sont les hausses annoncées ?

Lors de la présentation du projet de budget 2018, la Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’innovation a annoncé une hausse de 712 millions d’euros du Projet Loi Finances MIRES 2018, dont 501 millions d’euros reviendrait à la « recherche », dont 87 millions d’euros pour les organismes publics de recherche ! lire la suite
Arrêté télétravail dans l’ESR au Comité Technique MESR du 5 octobre 2017

L’avenir est-il promis à de nouvelles prolétarisations ? Colère et alternatives des professionnels précaires et en voie de précarisation

Séminaire de l’Appel des appels, les 13 et 14 octobre 2017
Au Théâtre Le République, 23 Place de la République, 75003 PARIS

vidéo de l’appel des appels

Toute l’actualité sur les revalorisations salariales, mise en application des décrets 2017-852 et 853

Les promotions pour les chercheurs du CNRS :

Près de 250 promotions en CRHC pendant 3 ans
Enfin un déblocage de la carrière des directeurs de recherche

Salaires dans la Fonction publique : austérité à tous les étages L’heure est à la poursuite de la mobilisation !

Le Ministre de l’Action et des Comptes publics a réuni le 16 octobre les organisations syndicales de la Fonction publique pour un « rendez-vous salarial ».
En préambule de la réunion, la CGT a lu une déclaration au nom de l’intersyndicale pointant la force de la journée d’action du 10 octobre et la nécessité de réponses urgentes aux légitimes revendications des agents sur l’augmentation de la valeur du point d’indice, les emplois, les moyens budgétaires pour les missions et contre le rétablissement du jour de carence.
Lire le communiqué de presse : Salaires dans la Fonction publique : Austérité à tous les étages L’heure est à la poursuite de la mobilisation !
Lire le Compte-rendu du rendez-vous salarial Fonction publique du 16 octobre 2017

Lettre informations du SNTRS-CGT : PPCR, IRHC, GIPA, sujétions et astreintes


Le SNTRS-CGT a demandé et obtenu l’application du transfert primes points (PPCR) aux personnels Ingénieurs de physique nucléaire Lire la suite
L’accès au choix IRHC : le SNTRS-CGT à vos côtés
GIPA et pouvoir d’achat : avec la CGT, calculez votre GIPA
Sujétions et astreintes : le SNTRS CGT travaille à l’amélioration des droits

La réalité des revalorisations salariales pour les personnels de la Recherche

Au-delà, des annonces en forme de satisfécit, se bornant à reproduire les textes ministériels, le SNTRS-CGT vous propose ici, une analyse approfondie et critique de la mise en œuvre des décrets 2017-852 et 2017-853 touchant aux carrières des personnels de la recherche. Notre syndicat a négocié et obtenu la mise en cohérence de la nouvelle grille des ingénieurs d’études avec celle des attachés d’administration. Cette négociation a été faite auprès du Secrétaire d’État T. Mandon et de la Direction générale de l’administration publique. Pour le SNTRS-CGT le travail n’est pas fini, nous devons maintenant obtenir la mise en cohérence de toutes les grilles en s’appuyant sur l’avancée obtenue pour les ingénieurs d’études. Lire la suite

Toute l’actualité sur le Rifseep

Tout ce que vous avez voulu savoir sur le RIFSEEP sans jamais oser le demander

Nous avons suffisamment d’éléments comparatifs entre les modalités d’application du RIFSEEP au CNRS et dans les autres organismes de recherche pour affirmer que la mise en œuvre de ce nouveau régime indemnitaire au CNRS est la plus inégalitaire de toutes.
Nous vous expliquons ci-après comment une très large majorité, plus des deux tiers des agents ingénieurs et techniciens, se trouve lésée lors de la mise en œuvre du RIFSEEP. Lire la suite

Mise en œuvre du nouveau régime indemnitaire (RIFSEEP) pour les ingénieurs et les techniciens

Le RIFSEEP est mis en place depuis le 1er septembre 2017. Tous les agents ingénieurs et techniciens du CNRS ont reçu leur décision annonçant les montants qui leur sont attribués au titre du RIFSEEP.
Le SNTRS-CGT a fait un premier travail de recensement de différents types de décision émis par le CNRS. Lire notre communication

RIFSEEP : individualisation de la rémunération renforcée, c’est injuste et dangereux

La réalité de l’augmentation des primes à partir de janvier 2018
Les décisions et la circulaire du 22 août 2017 mettant en œuvre le Rifseep à compter du 1er septembre 2017
Montant brut de l’ISFE de référence (socle1 + bloc1) versée à tous les ingénieurs et techniciens du CNRS à partir de janvier 2018
Compte rendu de la réunion DRH/OS du 31 août 2017 sur la mise en oeuvre du Rifseep

Application du Rifseep au CNRS : la Direction met en œuvre à marche forcée une politique managériale privilégiant « ses » cadres.

Le 27 mars 2017, le Comité technique du CNRS a donné un avis défavorable au projet d’arrêté d’adhésion au Rifseep ainsi qu’à la note de gestion présentée par la Direction du CNRS pour la mise en place du Rifseep. Lire la suite

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Pourquoi revendiquer un statut de fonctionnaire dans la recherche publique ?

Nous vous proposons un retour sur la journée d’études sur le statut général des fonctionnaires dans les organismes de recherche qui a eu lieu le 11 janvier 2017 à l’auditorium du siège du CNRS en présence d’Anicet Le Pors Ministre de la fonction publique de 1981 à 1984.

La fonction publique est sommée de se réformer. En cause son immobilisme, ses effectifs pléthoriques, les privilèges de ses fonctionnaires qui seraient la source du déficit public. Le statut de titulaire présenté comme rigide n’aurait plus de justification. Dans la recherche, le statut de titulaire est remis en cause par l’explosion de la précarité.
Dans cette période de remise en cause de l’ensemble des droits collectifs des salariés il est apparu nécessaire au SNTRS-CGT d’expliquer pourquoi et comment les personnels de la recherche ont obtenu un statut de titulaire de la Fonction publique d’État. Pour cela, nous avons organisé une journée d’études sur le statut général de fonctionnaires. Pour suivre la journée du 11 janvier 2017


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Documents joints

PDF - 1.5 Mo
PDF - 1.5 Mo
PLENIERE CNRS
appel intersyndical ESR pour le 9 janvier
Compte rendu FERC-CGT de la réunion syndicats (...)
PDF - 393.4 ko
MP3 - 6 Mo
Déclaration et Compte rendu FERC-CGT au (...)
CSFPE : déclaration UFSE-CGT

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Le texte complet est disponible à l’adresse suivante : http://www.urgence-emploi-scientifique.org/appel2015
Pour signer vous pouvez vous rendre directement à : http://www.urgence-emploi-scientifique.org/limesurvey/index.php/survey/index/sid/188943
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"URGENCE : la mise en œuvre du Rifseep entérine les écarts de prime entre universités et organismes !"

URGENCE : la mise en œuvre du Rifseep entérine les écarts de prime entre universités et organismes !

REFUSONS cette injustice !

REFUSONS ce régime de prime inégalitaire entre les établissements mais aussi entre les agents au sein d’un même établissement !

ignez et faite signer la pétition en ligne : http://www.sntrs-cgt.cgt.fr/phpPetitions/index.php?petition=5