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Déclaration du SNTRS-CGT après les assassinats du 13 novembre

jeudi 19 novembre 2015

Le SNTRS-CGT, avec toute la CGT, tient à témoigner son soutien et sa solidarité à l’ensemble des familles touchées par la tragédie du vendredi 13 novembre. Nous saluons la mobilisation de l’ensemble des agents des services publics.

Ces attentats, perpétrés sur des lieux de culture et de vie, frappent et concernent chacune et chacun d’entre nous, toutes les populations de toutes religions, origines ou nationalités et particulièrement la jeunesse. Les attentats qui ont touché la France, frappent les populations partout dans le monde, comme à Beyrouth et en Turquie dernièrement, ou lors de l’explosion de l’avion Russe.

Notre solidarité s’adresse à toutes les victimes de ces assassinats. Derrière ces atrocités, des discours trop souvent entendus reviennent à grands pas. La guerre ne règle rien, au contraire. Les lieux de tensions et conflits se multiplient avec leurs cortèges de morts, de destruction, de désolation et de haine. Les multiples interventions militaires (en Irak, en Lybie, en Syrie, etc.), loin d’instaurer la démocratie ont généré un appauvrissement des populations avec des centaines de milliers de victimes et une impasse économique et sociale. C’est le terreau sur lequel le terrorisme se développe, poussant des populations entières sur le chemin de l’exil.

Avant la fin de la seconde guerre mondiale, lors de la déclaration de l’OIT en 1944, l’ensemble des pays de la planète avait affirmé que seule la justice sociale serait facteur de paix. Bon nombre de gouvernements l’ont oublié et font le contraire.

Le SNTRS-CGT réaffirme ses valeurs de paix et de fraternité dans son combat pour le progrès social, la démocratie, la liberté, la laïcité, nécessaires au bien vivre ensemble. Il s’insurge contre l’invitation du front national à l’Elysée. Il refuse toute stigmatisation des étrangers et amalgame entre immigration et terrorisme.

Aujourd’hui, la CGT prend note que le Président annonce dans son discours, ne plus considérer le pacte de stabilité comme un horizon indépassable. Mais il faut arrêter la réduction des dépenses publiques, du nombre de fonctionnaires et de travailleurs sociaux, réduction qui a tant déshumanisé la société. La CGT exige un pacte de progrès, de démocratie sociale, d’éducation, de sécurité et de paix pour toutes les populations.

Nous sommes favorables à un renforcement de la sécurité et des libertés des citoyens. Il ne faut pas confondre des moyens et des effectifs de police et gendarmerie supplémentaires avec une restriction des libertés individuelles et collectives. Il ne faut pas entraver la circulation des scientifiques. De même, combattre, écarter les formes de radicalisation passe avant tout par le respect des droits fondamentaux d’accès à l’éducation, à la culture, à la santé et à l’emploi.

Ce n’est pas une quelconque modification de la Constitution qui permettra de tarir les sources de financement et d’armement des terroristes. Il faut d’ailleurs souligner que l’Etat français est le 2ème pays vendeur d’armes au monde, devant la Russie et la Chine. La CGT exige l’arrêt de tout commerce d’armes avec les Etats qui entretiennent des liens avec les terroristes. Elle demande que la priorité soit donnée à la recherche de solutions multilatérales dans le cadre de l’ONU.

Le SNTRS-CGT refuse que les salariés et la population française, à travers des modifications de la Constitution, soient placés de fait dans un état d’urgence permanent. Il refuse que l’expression revendicative et le mouvement social soient muselés face à la violence sociale du gouvernement et du patronat.

Plus que jamais, le SNTRS-CGT appelle les personnels de la recherche à refuser les reculs sociaux et se mobiliser contre la précarité, pour l’emploi, les salaires et l’amélioration des conditions de travail.

Après le temps du recueillement, les rendez-vous revendicatifs et mobilisations programmés doivent avoir lieu en travaillant des modalités permettant d’assurer la sécurité des salariés. Pas plus qu’il n’y a de trêve dans les attaques contre le monde du travail, il n’y aura de trêve dans l’action syndicale pour le progrès social.

Notamment, le 2 décembre où la CGT appelle à une journée nationale d’action organisée en territoire, ayant pour thème « NON à la violence sociale, OUI à l’efficacité économique, sociale et environnementale ».


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REFUSONS cette injustice !

REFUSONS ce régime de prime inégalitaire entre les établissements mais aussi entre les agents au sein d’un même établissement !

ignez et faite signer la pétition en ligne : http://www.sntrs-cgt.cgt.fr/phpPetitions/index.php?petition=5