Que répondre aux directions qui prétextent une enveloppe budgétaire trop contrainte ?
Que répondre aux directions qui prétextent une enveloppe budgétaire trop contrainte ?
De l’argent, il y en a … notamment pour les cabinets de conseil privés, comme le détaille un récent rapport du Sénat. Y compris dans l’Enseignement supérieur et la Recherche, le recours à ces sociétés est courant et proprement scandaleux. Le journal Le Monde du 17 mars 2011 écrivait déjà à propos de la mise en place des IDEX : « De la définition de stratégie à la rédaction de projets, les prestations facturées par les diverses sociétés oscillent de quelques dizaines de milliers d’euros à 300 000 euros. » Les dirigeants de nos universités n’ont aucun état d’âme à dilapider l’argent public pour engraisser des Deloitte, Ernst & Young, Eurogroup, Bearing Point, Kurt Salmon, mais aussi McKinsey (eh oui !), Algoé ou Alcimed... Il s’agit aussi de s’acheter des logos, des marques…
Alors, de l’argent, il n’y en aurait pas ?